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Glossaire commercial
API 2 : Charbon livré dans la zone Amsterdam - Rotterdam - Anvers (ARA). Il s'agit d'un prix CIF (Cost, Insurance and Freight). Le fret est donc inclus dans le prix.
API 4 : Charbon exporté à partir du port de Richard's Bay (Afrique du Sud). Il s'agit d'un prix FOB (Free On Board), donc chargé à bord du bateau. Le fret n'est donc pas inclus dans le prix.
Appel de marge : Ajustement de la caution versée par un membre d'un marché organisé à une chambre de compensation pour s'assurer qu'en permanence la perte potentielle de l'ensemble des positions agrégées de ce membre puisse être couverte.
APX (Amsterdam Power Exchange) : Bourse d'échange de gaz sur les marchés néerlandais, britannique et belge. Permet également d'échanger de l'électricité sur les marchés néerlandais et britannique.
Arbitrage : Opération consistant à exploiter sans risque les écarts de prix entre marchés par l'achat et la vente simultanée de deux contrats à terme :
- - d'un même sous-jacent mais à différentes échéances (arbitrage temporel)
- - d'un même sous-jacent entre deux places de marché (arbitrage géographique)
- - de sous-jacents différents à même échéance
- - de sous-jacents différents à différents échéances
ARENH (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique) :
Le prix ARENH est prévu par la loi Nome qui a été adoptée en décembre 2010 et va entrer en vigueur le 1er juillet 2011.
Elle oblige EDF à vendre jusqu'à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents (jusqu'à 100 TWh/an) au prix ARENH (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique), afin de promouvoir la concurrence sur le marché de l'électricité.
- - Un 1ier arrêté, daté du 16 mai 2011, définit les profils des produits cédés par Electricité de France aux fournisseurs d'électricité dans le cadre de l'ARENH.
- - Un 2ième arrêté, daté du 17 mai 2011, fixe le prix de l'ARENH à 40 euros/MWh jusqu'au 31 décembre 2011.
- - Un 3ième arrêté, également daté du 17 mai 2011, fixe le prix de l'ARENH à 42 euros/MWh à compter du 1er janvier 2012.
- - Un 4ième arrêté, daté du 17 mai 2011, précise le calcul des droits à l'ARENH.
- - Un 5ième arrêté, daté du 17 mai 2011, fixe le mode de détermination de la courbe de charge des consommations de la sous-catégorie des petits consommateurs visés au VI de l'article 1er du décret n° 2011-466 du 28 avril 2011 fixant les modalités d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique.
Backwardation : structure de marché à terme dans lequel les produits qui sont à échéances lointaines sont de moins en moins chers (contraire : Contango).
Baseload ou Base (ruban) : Fourniture d'électricité correspondant à la livraison d'un ruban de puissance constante 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Bearish : Se dit d'un marché ou d'un opérateur qui anticipe une baisse des prix.
Belpex : Bourse d'échange belge de l'électricité. Permet également le couplage (market coupling) des marchés spot de la Belgique, de la France et des Pays-Bas. Démarrage prévu le 21 Novembre 2006.
Bloc d'électricité : Forme d'échange de l'énergie électrique sur les marchés. Un bloc d'électricité est défini par une puissance et une durée d'appel de cette puissance.
Bourse d'échange (ou Marché organisé) : Marché transparent où les contreparties ne négocient pas bilatéralement mais placent des ordres d'achat et de vente dont la confrontation va permettre de dégager un prix (le Fixing) pour le bien négocié. Tous les ordres sont transmis à une chambre de compensation qui garantit la bonne exécution de toutes les transactions en se substituant à un éventuel membre défaillant. Le marché organisé fonctionne généralement en continu.
Brent : Type de pétrole brut issu des gisements de Mer du Nord. Il s'agit d'un pétrole assez léger et peu soufré. Le cours du Brent est le prix par baril de ce pétrole et constitue la référence pour le marché européen. Son prix sert de référence pour 60% des pétroles mondiaux.
Bullish : Se dit d'un marché ou d'un opérateur qui anticipe une hausse des prix.
Call (option d'achat) : Option donnant le droit - mais non l'obligation - à son acheteur d'acheter un contrat à terme, à un prix donné jusqu'à une date donnée (la maturité) contre paiement d'une prime (prix de l'option).
Cap (prix plafond) : Contrat liant un acheteur et un vendeur permettant à l'acheteur de fixer un prix plafond à l'achat d'un sous-jacent. Ce type de contrat est similaire à une option d'achat.
Cash settlement : Dénouement à l'échéance d'une transaction à terme, non par échange physiques mais par paiement de la différence entre le prix fixé et le prix de marché.
CER (Certified Emission Reduction) ou "Crédit Kyoto" : Crédit délivré par l'ONU pour les projets approuvés de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre dans les Pays en Voie de Développement et qui sont signataires du protocole de Kyoto.
Un CER équivaut à une tonne de CO2 évitée.
Certificat blanc : Cf. Certificat d'économie d'énergie.
Certificats d'économie d'énergie : Bien meuble immatériel délivré par l'État en France aux fournisseurs d'énergie pour chaque KWh d'énergie non consommé par leurs clients suite à des actions ad hoc menées par ces mêmes fournisseurs (appelés Obbligés), et dont la seule matérialisation sera son inscription sur un registre national. Il est exprimé en kWh cumac. Ces certificats sont échangeables sur un marché spécifique (www.emmy.fr).
Certificats verts : Certificats délivrés aux producteurs d'électricité pour chaque MWh généré à partir d'une source renouvelable. Une fois délivrés, ces certificats sont négociables sur le marché séparément de l'électricité physique.
Chambre de compensation (Clearing house) : Rattachée à une bourse, elle assure l'organisation, la sécurité et le bon fonctionnement des marchés à terme. Elle porte le risque de contrepartie inhérent à chaque transaction réalisée sur le marché organisé.
Clean Dark Spread : Le Clean Dark Spread, exprimé en €/MWh, représente la différence entre le prix de vente de l'électricité et son coût de production, intégrant l'achat du combustible (charbon) et l'achat éventuel des permis d'émission correspondants. Les autres coûts (fonctionnement et entretien, capitaux et autres frais financiers) sont exclus du calcul. Pour le producteur d'électricité, un Clean Dark Spread positif signifie que la production d'électricité est rentable pour la période considérée.
Clean Spark Spread : Le Clean Spark Spread, exprimé en €/MWh, représente la différence entre le prix de vente de l'électricité et le coût de production intégrant l'achat du combustible (gaz), et l'achat éventuel des permis d'émission correspondants. Les autres coûts (fonctionnement et entretien, capitaux et autres frais financiers) sont exclus du calcul. Pour le producteur d'électricité, un Clean Spark Spread positif signifie que la production d'électricité est rentable pour la période considérée.
Contango : Structure de marché à terme dans lequel les produits qui sont à échéances lointaines sont plus chers que les produits à échéances plus courtes (contraire : Backwardation).
Contrainte carbone : Volume de réduction des émissions de CO2 imposé par les Etats européens à leurs industriels. Calculé comme la différence entre les volumes global d'émissions en Europe et le nombre total de quotas de CO2 alloués.
Contrat à terme (Future contract en anglais) : c'est un contrat de livraison standardisé, portant sur une quantité déterminée d'un produit précisément défini, à une date déterminée (échéance), en un lieu donné et négocié sur un marché à terme organisé (bourses).
Contrat de gré à gré (Forward contract en anglais) : c'est un contrat à terme également mais négocié de gré à gré. Contrairement au « Contrat à terme » ce « Contrat de gré à gré » n'est donc pas échangé sur un marché organisé.
Couplage de marché (Market coupling) : Arrangements permettant le trading d'énergie entre plusieurs zones interconnectées sans que les intervenants aient à se soucier de l'allocation des capacités aux frontières. Tant que les capacités physiques le permettent, l'ensemble des offres et des demandes de chaque zone sont agrégées. Lorsque des congestions apparaissent, des prix d'équilibres sont calculés indépendamment pour chaque zone.
Court (short) : Se dit d'un vendeur de contrat à terme dont la vente l'oblige à livrer la commodité, à moins qu'il ne dénoue sa position par un achat du même contrat. Par extension, l'expression s'applique à un trader dont le total des positions ouvertes à la vente sur un contrat sont supérieures aux positions ouvertes à l'achat.
Courtiers (Brokers) : Ce sont prioritairement des intermédiaires de marché qui mettent en relation des opérateurs qui ont des intérêts complémentaires, typiquement des traders. Ils sont rémunérés par des commissions.
Couverture (hedging) : Opération consistant à se prémunir contre une évolution défavorable du prix d'un produit physique à laquelle on est exposé en réalisant une opération de risque opposé sur un marche à terme où les prix évoluent parallèlement. Par exemple, un acteur détenant un stock d'une commodité, donc exposé au risque de baisse de prix, peut vendre des contrats à terme de la même commodité. Si le risque se réalise, il pourra compenser sa perte sur la position «physique» par un gain «financier» en rachetant sur le marché à terme des contrats à un prix plus bas que le prix auquel il avait vendu.
Dark Spread : Le Dark Spread, exprimé en €/MWh, représente la différence entre le prix de vente de l'électricité et son coût de production, intégrant l'achat du combustible (charbon).
Day Ahead (spot) : achat d'une commodité pour livraison le lendemain.
Dépôt de garantie (Cash deposit) : Dépôt initial que doit verser chaque participant à un marché organisé et qui dépend notamment des garanties qu'il présente, de la valeur de son portefeuille ainsi que de la volatilité des cours.
EEX (European Energy Exchange) : Bourse allemande d'échange d'électricité. Née en 2002 de la fusion de deux bourses précédemment en concurrence. Propose des produits spot et à terme, sur les marchés de l'électricité allemands et français. Propose également des contrats CO2 et charbon.
EUA (European Union Allowances) ou « Quota CO2 » : Permis d'émission de CO2 alloués par l'Union Européenne pour différents secteurs d'activités (production d'énergie, chimie, industrie agro-alimentaire, sidérurgie, ciment, verre, papier, ...). La phase actuelle (phase II) couvre la période 2008-2012 (5 ans).
Flexicaps / flexifloors : Options d'achat (call) ou de vente (put) définies sur une période qui peuvent être exercées pour un nombre limité de sous-périodes au choix de l'acheteur de l'option.
Floor (prix plancher) : Contrat liant un acheteur et un vendeur permettant au vendeur de fixer un prix plancher à la vente d'un sous-jacent. Ce type de contrat est similaire à une option de vente.
Fondamentaux : l'analyse de marché à travers les fondamentaux ou analyse fondamentale repose sur l'étude des facteurs physiques observables relatifs à l'offre et à la demande d'une commodité. l'analyse fondamentale considère que le prix de marché reflète l'équilibre net entre ces facteurs.
Forward : Contrat à terme de fourniture entre un vendeur et un acheteur où l'acheteur est obligé de consommer et le vendeur obligé de livrer une ressource sur une période différée clairement identifiée et à un prix fixe déterminé à l'avance. Le paiement se fait à l'échéance sans appel de marge quotidien, contrairement aux contrats futures.
Fret : Terme désignant le prix de transport par bateau.
Hors pointe (Offpeak) : Caractéristique d'un bloc d'électricité. Un bloc hors pointe correspond à un appel de puissance en dehors des heures de pointe, c'est-à-dire entre 0h et 7h et entre 21h et 24h.
ICE (Intercontinental Exchange) : Société du groupe NYSE (New York Stock Exchange), basée à Atlanta aux États-Unis et spécialisée dans le développement du trading électronique sur les matières premières et les produits pétroliers.Indices de prix :
101 : prix moyens journaliers du mois M-1 utilisés pour le calcul du prix pour le mois M
303 : prix moyens journaliers des mois M-1 à M-3 (trimestre Q-1) utilisés pour le calcul du prix pour le trimestre Q (prix calculé = moyenne arithmétique des prix moyens mensuels)
313 : prix moyens journaliers des mois M-2 à M-4 utilisés pour le calcul du prix pour le trimestre Q (prix calculé = moyenne arithmétique des prix moyens mensuels)
603 : prix moyens journaliers des mois M-1 à M-6 (trimestres Q-1 et Q-2) utilisés pour le calcul du prix pour le trimestre Q (prix calculé = moyenne arithmétique des prix moyens mensuels)
703 : prix moyens journaliers des mois M-2 à M-7 utilisés pour le calcul du prix pour le trimestre Q (prix calculé = moyenne arithmétique des prix moyens mensuels)
901 : prix moyens journaliers des mois M-1 à M-9 utilisés pour le calcul du prix pour le mois M (prix calculé = moyenne arithmétique des prix moyens mensuels)
Interconnexion France-Angleterre (IFA) : Liaison Haute Tension transfrontalière entre la France et l'Angleterre, de capacité maximale égale à 2 GW. Les capacités de l'interconnexion France-Angleterre (IFA) sont allouées conjointement par RTE et National Grid, selon un mécanisme de marché basé sur des enchères explicites assurant ainsi la gestion transparente et non discriminatoire de la congestion, pour les produits suivants : année, saison (hiver, été), trimestre, mois, weekend et jour.
IPE (International Petroleum Exchange) : c'est le marché à terme de Londres. Le pétrole brut Brent, le gaz naturel NBP (National Balancing Point) et le gazole y sont cotés. C'est le principal marché d'échange de contrats à terme en Europe.
En avril 2001, IPE a été rachetée par ICE (Intercontinental Exchange).
Kyoto (Protocole de) :
Le protocole de Kyoto signé en 1997 a pour objectif de contraindre les pays industrialisés à réduire leurs émissions de 6 Gaz à Effet de Serre (GES (cf. glossaire technique) : CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6. L'accord prévoit pour la période 2008-2012 que les émissions de gaz à effet de serre régressent de 5,2% en moyenne par rapport à l'année 1990.
L'Union Européenne et de nombreux autres pays ont ratifié le protocole en 2002. Pour entrer en vigueur, ce protocole devait être ratifié par plus de 55 pays totalisant plus de 55% des émissions de gaz à effet de serre.
Suite à la ratification par la Russie fin 2004; le protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005.
Plusieurs grands pays n'ont pas signé le Protocole de Kyoto, notamment les Etats-Unis et la Chine. Les pays en développement sont exemptés d'engagements chiffrés afin que leur développement ne soit pas remis en cause.
Les discussions sont en cours au niveau international pour préparer les engagements postérieurs à 2012.
Liquidité : La liquidité d'un marché exprime la facilité avec laquelle les opérateurs peuvent y trouver une contrepartie avec des intérêts opposés aux leurs. Plus un marché est liquide, plus il est aisé, rapide et peu coûteux d'y réaliser des transactions.
Long : Être long se dit d'un acheteur de contrat à terme dont l'achat l'oblige à prendre livraison de la commodité à moins qu'il ne dénoue sa position par une vente du même contrat. Par extension, l'expression s'applique à un trader dont le total des positions ouvertes à l'achat sur un contrat sont supérieures aux positions ouvertes à la vente.
Marché à terme : Marché sur lequel les transactions portent sur des échéances éloignées pouvant aller du mois suivant à quelques années en avance.
Marché de gré à gré (Over The Counter) : Marché sur lequel les transactions sont réalisées directement entre deux parties intéressées. Le risque de ne pas être livré ou de ne pas être payé est dans ce cas intégralement porté par la contrepartie. L'intermédiation d'un courtier peut parfois avoir lieu.
Marché organisé (ou Bourse d'échange) : cf. Bourse d'échange.
Marché papier : Marché sur lequel les contrats sont dénoués uniquement financièrement et ne conduisent pas à une livraison physique du sous-jacent.
Marché spot : Marché sur lequel les transactions portent sur des échéances très rapprochées, typiquement pour le jour même (within-day) ou pour le lendemain (day-ahead) sur les marchés du gaz et de l'électricité.
Mark-to-Market : Procédure quotidienne de valorisation des positions sur les différents contrats à terme et options visant à calculer les gains et pertes afin de procéder aux appels de marge nécessaires.
NBP : Le National Balancing Point (NBP) désigne un point d'échange (hub) pour les transactions de gaz au Royaume-Uni qui sont cotées sur l'International Petroleum Exchange (IPE). En raison des volumes échangés, les prix obtenus constituent des références internationales. Les prix sont cotés en Pence/Thermie.
Netting : Accord visant à créer une seule exposition nette résiduelle entre des contreparties liées par plusieurs transactions.
Nymex : Le Nymex (New York Mercantile Exchange) est le principal marché à terme de brut et de produits pétroliers, situé à New York. Des contrats à terme sur l'électricité, le gaz ou le charbon y sont également proposés.
Offpeak (Hors pointe) : Caractéristique d'un bloc d'électricité. Un bloc hors pointe correspond à un appel de puissance en dehors des heures de pointe (cf définition OnPeak.
Onpeak (Pointe) ou Peakload : Fourniture d'électricité correspondant à une livraison entre 8h et 20h, du lundi au vendredi.
OPEP : L'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) est le principal producteur de pétrole suivi de l'Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique). L'OPEP comprend 11 pays : l'Arabie Saoudite, Iran, Iraq, Venezuela, Emirats Arabes Unis, Koweït, Nigeria, Libye, Indonésie, Algérie, Qatar.
Option : Une option consiste en un droit d'acheter (call option) ou de vendre (put option) à une échéance donnée une quantité standard d'un actif sous-jacent à un prix fixe (prix d'exercice). En contrepartie, l'acheteur paye une prime rémunérant le vendeur pour le risque pris. Le détenteur d'une option peut décider de l'exercer ou non, en fonction du prix de marché de l'actif par rapport au prix d'exercice.
Options digitales : Options particulières dont le bénéfice en cas d'exercice est un montant fixe prédéfini à l'avance.
Over The Counter (OTC) : Signifie à l'amiable, d'un commun accord. Une transaction de gré à gré est une transaction entre deux parties libres de contracter et normalement informées.
Point mort (Breakeven Point) : Prix du sous-jacent pour lequel une stratégie d'option donnée est financièrement neutre : la somme du prix d'exercice et de la prime pour une option d'achat ; la différence entre le prix d'exercice et la prime pour une option de vente.
Position nette : Différence entre le total des positions ouvertes longues et des positions ouvertes courtes détenues par un individu ou une firme sur une commodité donnée.
Position ouverte (Open Interest) : Nombre de contrats détenus par un individu ou une firme n'ayant pas encore fait l'objet d'une livraison, d'un dénouement par opération inverse ou d'un exercice dans le cas des options.
Powernext : Bourse française d'échange d'électricité. Créée en 2001. Propose des produits spot et à terme ainsi que du CO2.
Prime (Premium) : Prix d'une option d'achat ou de vente déterminé par confrontation de l'offre et de la demande dans le cadre d'un marché organisé.
Prix d'exercice (Strike) : Prix auquel un contrat à terme sous-jacent sera acheté ou vendu dans le cas où une option d'achat ou de vente est exercée.
Produits dérivés : Produits financiers construits autour de l'évolution du prix d'un actif sous-jacent : contrats à terme, options, swaps... Les produits dérivés sont échangés sur des marchés de gré à gré comme sur des marchés organisés.
Put (option de vente) : Option donnant le droit, mais non l'obligation, à son acheteur de vendre un contrat à terme, le sous-jacent, à un prix donné jusqu'à une date donnée (la maturité) contre paiement d'une prime (prix de l'option). Si l'acheteur exerce son droit, le vendeur de l'option est obligé d'acheter le sous-jacent au prix fixé.
Quotas CO2 : cf. EUA.
Risques de crédit (ou de contrepartie) : Risque encouru par chaque contrepartie d'une transaction soit de ne pas être livré (pour l'acheteur) soit de ne pas être payé (pour le vendeur).
Risques de marché : Risque de perte qui peut résulter des fluctuations de prix de marché des produits qui composent un portefeuille.
Sous-jacent : Actif sur lequel portent des produits financiers tels que des contrats à terme ou que l'on peut acheter ou vendre sous forme d'options.
Spark Spread : Le Spark Spread, exprimé en €/MWh, représente la différence entre le prix de vente de l'électricité et le coût de production intégrant l'achat du combustible (gaz). Une donnée positive signifie qu'il est rentable de produire de l'électricité pour la période en question. Tous les autres coûts (fonctionnement et entretien, capitaux et autres frais financiers) sont exclus du calcul.
Spread : mot anglais qui, sur les marchés financiers, signifie écart.
Structure collective : Une structure collective est une entreprise à laquelle plusieurs Obligés au dispositif des Certificats d'économies d'énergie ont transféré leur obligation. La structure collective devient alors redevable de l'ensemble des obligations transférées envers l'Etat. Cette solution permet aux vendeurs d'énergie de se dégager de leur responsabilité, et d'éviter une lourde charge administrative. Ainsi, la structure collective est considérée comme obligée au titre des Certificats d'économies d'énergie, et l'obligé initial ne l'est plus.
Swap : Le swap (de l'anglais to swap : échanger) ou échange financier, est un produit dérivé financier. Il s'agit d'un contrat d'échange de flux financiers entre deux parties, qui sont généralement des banques ou des institutions financières.
Swings : Options d'achat (call) ou de vente (put) d'un actif pour une période et à un prix fixe ou flottant défini à l'avance qui peut être exercée pour une quantité variable entre un maximum et un minimum.
Tarif réglementé de l'électricité : il s'agit du tarif des prix de l'électricité qui est mis à jour chaque année par le Ministère de l'industrie.
Pour les industriels, il s'agit des tarifs suivants :
- - tarif jaune: pour les puissances souscrites comprises entre 3.6 kVaA et 250 kVA
- - tarif vert A5 ou A8 pour les puissances souscrites comprises entre 250 et < 10 000 kW
- - tarif vert B: pour les puissances souscrites comprises entre 10 000 kW et < 40 000 kW
- - tarif vert C: pour les puissances souscrites supérieures ou égales à 40 000 kW
Ces différents tarifs comprennent en plus des options :
- - Option Base
- - Option EJP: quand l'industriel accepte de s'arrêter 22 jours/an entre 6h le matin du jour J et 1h du matin du jour J+1
- - Option modulable.
TaRTAM (Tarif Réglementé Transitoire d'Ajustement du Marché) : Tarif transitoire de l'électricité mis en place par la Loi 2006-1537 du 7 décembre 2006, qui permet aux entreprises qui avaient quitté le tarif réglementé (tarif vert pour les industriels ) pour des achats à prix de marché, de revenir pour une période de 2 ans, à un système de tarifs encadrés. Cette période de 2 ans (1er juillet 2007 au 30 juin 2009) a été prolongée successivement jusqu'au 30 juin 2010 puis 31 décembre 2010.
Ce barème de prix TaRTAM est constitué d'une prime fixe couvrant la mise à disposition de puissance et pour chaque période tarifaire d'un prix unitaire de fourniture d'énergie active et éventuellement de dépassement de puissance. Ce barème inclut les composantes de gestion, de soutirage et de dépassement du tarif d'utilisation du réseau public d'électricité, ainsi que la composante de comptage pour les sites BT 36 kVA. Les autres composantes du tarif d'utilisation du réseau public d'électricité, les prestations relatives au réseau ainsi que toute autre fourniture, prestation ou service ne sont pas couvertes par le TaRTAM.
Le TarRTAM a pris fin le 30 juin 2011, suite à la mise en place de la Loi NOME.
Tolling agreement (contrat de tolling) : Accord passé entre un acheteur et un producteur d'électricité. L'acheteur fournit le combustible et reçoit en contrepartie à un coût fixé à l'avance une quantité d'électricité déterminée en fonction du rendement de la centrale. Par extension un tolling virtuel peut être passé entre deux contreparties pour échanger de l'électricité contre la quantité de combustible nécessaire à la production de cette électricité, mais sans qu'il soit fait référence à un quelconque actif réel.
Trader : Un trader est un intervenant sur le marché porteur d'intérêts vendeurs ou acheteurs.
TTF (Title Transfert Facility) : Hub notionnel de trading de gaz englobant l'ensemble du réseau de transport des Pays-Bas.
Tunnel (Collar) : Contrat liant un acheteur et un vendeur permettant à l'acheteur de fixer un prix plafond à l'achat d'un sous-jacent tout en renonçant à bénéficier d'une baisse de prix au-delà d'un certain seuil et au vendeur de fixer un prix plancher à la vente du même sous-jacent tout en renonçant à bénéficier d'une hausse de prix au-delà d'un certain seuil. Ce type de contrat est similaire à l'achat et à la vente simultanés d'une option d'achat et d'une option de vente.
Valeur intrinsèque : Valeur précisant dans quelle mesure une option se situe dans la monnaie. La valeur intrinsèque d'une option est positive ou nulle: différence entre le prix du sous-jacent et le prix d'exercice dans le cas d'une option d'achat ; différence entre le prix d'exercice et le prix du sous-jacent dans le cas d'une option de vente.
Valeur temps : Différence entre la valeur totale de la prime d'une option et sa valeur intrinsèque. La valeur temps d'une option diminue progressivement jusqu'à la date d'expiration de l'option.
Valeur théorique : Prime d'une option calculée selon un modèle mathématique en fonction d'hypothèses relatives à la maturité de l'option, au niveau du taux d'intérêt et aux caractéristiques du sous-jacent notamment la volatilité de son prix.
Value At Risk (VAR) : Méthode d'identification du risque issue des marchés purement financiers (taux, actions) consistant à calculer la perte maximale de valeur susceptible d'être subie par un portefeuille d'actifs sur une période de temps donnée avec une certaine probabilité.
Volatilité : Mesure de l'amplitude des variations du prix d'une commodité. Le sens des variations n'est pas pertinent. La volatilité historique est généralement mesurée comme l'écart type des variations observées du prix. La volatilité implicite mesure les anticipations de volatilité du prix d'un sous-jacent à partir d'un modèle mathématique et des primes des options portant sur ce même sous-jacent.
Within day : Se dit d'une transaction pour le jour même.
WTI (West Texas Intermediate) : Prix du pétrole brut au Texas en USD/Bl
Year-ahead : Se dit d'une transaction dont la période de livraison est l'année calendaire suivante.
Zeebrugge : Gaz naturel coté au hub (point d'échange) de Zeebrugge (Belgique) par lequel transite 15% du gaz naturel consommé en Europe. Des contrats spot ou long terme sont négociés sur ce marché organisé. Les prix sont cotés en Pence/Thermie. Le contrat annuel année N Gas Year (GY) désigne la livraison de gaz à ce point sur une année pleine d'octobre de l'année N à fin septembre de l'année N+1.
Glossaire technique A à B
Accélération : Augmentation de la vitesse d'un objet au cours du temps, en grandeur et en direction. Une accélération de 1 m/s² est une augmentation de vitesse de 1m/s chaque seconde. Le contraire de l'accélération est la décélération.
La distance « d » parcourue par un objet ayant une vitesse initiale « v0 » et une accélération « a » pendant un temps « t » est la suivante : d = v0.t + a.t²/2.
Accélération de la pesanteur (symbole g) : Depuis les expériences de Galilée, on observe que dans un lieu donné tous les corps libres chutent en subissant la même accélération verticale. Ce phénomène est appelé pesanteur et est essentiellement dû à la gravitation. Au niveau de la mer, l'accélération de la pesanteur vaut 9,80665 m/s² (approximativement 9,81 m/s²).
ADEME : Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie.
Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le Climat et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Aérogénérateur : système complet permettant de convertir l'énergie cinétique du vent (énergie éolienne) en énergie mécanique puis en énergie électrique avec un alternateur. Une éolienne est un aérogénérateur.
Aérotherme : Un aérotherme est un appareil autonome servant à chauffer un espace spécifique. C'est un échangeur de chaleur muni d'un ventilateur qui souffle sur un serpentin chaud. La chaleur provient d'un réseau d'eau chaude ou de vapeur, d'un serpentin électrique, ou d'un brûleur au gaz dont l'échappement passe par un serpentin où l'air absorbe la chaleur. Le jet d'air chaud est dirigé vers l'espace à chauffer.
Agence Internationale de l'Énergie (AIE) : Cette agence a été crée suite à la crise pétrolière de 1973-1974. Elle est le cadre privilégié pour la coopération entre 27 pays membres de l'OCDE dans le domaine de l'énergie. Elle contribue à la sécurité d'approvisionnement de l'énergie, à la croissance économique et à la protection de l'environnement.
Agenda 21 : Il s'agit d'un programme d'action souvent mis en place par une commune, pour le XXIème siècle, orienté vers le développement durable. Il a été adopté par les pays signataires de la Déclaration de Rio de Janeiro en juin 1992.
AIE : Cf. Agence Internationale de l'Energie.
Air : Mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. Il est inodore et incolore.
L'air sec se compose en volume de 78,08 % d'azote, 20,95 % d'oxygène, 0,93 % d'argon, 0,039 % de dioxyde de carbone (CO2) et des traces d'autres gaz.
Air comprimé : Air prélevé dans l'atmosphère, mis sous pression avec un compresseur, le plus souvent entre 7 et 10 bars mais parfois jusque 300 bars, en mettant à profit la compressibilité de l'air.
Une installation d''air comprimé comprend :
- un compresseur- un réservoir de stockage
- un sécheur frigorifique. Le niveau d'humidité maximum acceptable dépend de l'équipement alimenté.
- des purges de condensats
- un filtre terminal avant envoi de l'air comprimé dans le réseau de distribution
- de plus en plus souvent, un récupérateur de chaleur
L'air comprimé est utilisé dans l'industrie comme énergie (marteaux pneumatiques, clés à chocs, visseuses, perceuses, agrafeuses, vérins, actionneurs, soufflettes, sablage, transport de pièces, de produits agroalimentaires ...).
Il trouve aussi des applications dans d'autre milieux tels que les hôpitaux (air médicinal), la plongée (air respirable), etc
L'air comprimé peut être stocké, ce qui constitue une forme de stockage de l'énergie.
Air primaire : il alimente la base des flammes pour assurer la combustion du bois.
Air secondaire : il assure la combustion des gaz.
Alimentation principale (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis éventuellement à des tensions différentes et qui doivent être disponibles simultanément pour constituer la capacité de transit nécessaire à l'alimentation du site en régime normal d'exploitation.
Alimentation complémentaire (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis au même domaine de tension que l'alimentation principale et non nécessaires à l'alimentation du site, la capacité de l'alimentation principale étant suffisante. Ces ouvrages sont maintenus sous tension et connectés à l'installation du client.
Alimentation de secours-substitution (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis à des domaines de tension inférieurs ou égaux à celui de l'alimentation principale et qui permettent de garantir totalement ou partiellement l'alimentation du site pour faire face à des situations de défaillance, de réparation ou de maintenance des lignes d'alimentation principale et complémentaire.
Alternateur : L'alternateur est une machine tournante, conçue pour transformer une énergie mécanique (arbre en rotation) en énergie électrique à courant alternatif. Il a été inventé par le Belge Zenobe en 1878.
Un alternateur est un aimant tournant, le rotor, passant devant un bobinage fixe, le stator. L'alternance des changements de polarités magnétiques induit un courant alternatif par induction électromagnétique. C'est donc une machine synchrone qui fonctionne à l'inverse d'un moteur synchrone.
L'exemple le plus simple est la "dynamo " de vélo.
Un autre exemple est l'éolienne qui transforme l'énergie mécanique de rotation d'une hélice en énergie électrique.
Aluminium (symbole Al) : Elément chimique de numéro atomique 13.
C'est un métal argenté et malléable, remarquable pour sa résistance à l'oxydation et sa faible densité.
Parmi les secteurs utilisant l'aluminium, on peut citer :
- les engins de transports (automobiles, avions, camions, trains, bateaux, vélos etc.),- l'emballage (boîtes de conserve, papier aluminium, canettes, barquettes, aérosols, etc.),
- la construction (fenêtres, portes, gouttières, etc.),
- les biens de consommation (appareils, ustensiles de cuisine etc.),
- les fils électriques (la conductivité de l'aluminium ne représente que 60 % de celle du cuivre, mais l'aluminium est plus léger et moins cher) ;
Ammoniac : Molécule composée d'atomes d'azote et d'hydrogène (NH3). Incolore et volatil, il possède une odeur forte caractéristique, qui se dégage lors de la décomposition de matières organiques azotées sous l'effet de certains ferments. Il est notamment présent dans certains gaz de raffinerie.
Ampère (symbole A) : Unité de mesure de l'intensité d'un courant électrique du Système International. Cette unité doit son nom à André-Marie Ampère.
Définition : Intensité d'un courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre l'un de l'autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une force de 2.10-7 newton par mètre de longueur.
Un ampère correspond au passage de 6,24 x 1018 électrons par seconde, soit 1 coulomb par seconde.
Analyse de cycle de vie (ACV) : Méthode d'évaluation des impacts sur l'environnement ayant pour objectif de réaliser le bilan environnemental d'un produit ou d'un procédé en tenant compte de toutes les consommations d'énergie et de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes ou indirectes.
Anode : Electrode d'entrée du courant électrique, connectée au pôle positif du générateur.
Anthracite : variété de charbon de qualité supérieure, avec une teneur en carbone allant de 93 à 97%.
ARENH (Accès Réglementé à Energie Nucléaire Historique) : Droit nouveau créé par la Loi NOME qui a été adoptée le 24 novembre 2010 et publiée sous le N° 2010-1488 le 07 décembre 2010. Tout fournisseur peut acquérir auprès d'EDF de l'électricité, à un prix correspondant aux coûts réels et complets du parc nucléaire historique, et pour un volume strictement proportionné aux besoins de ses clients en France. En contrepartie de ce droit, chaque fournisseur est obligé de contribuer à développer des installations de production ou d'effacement de consommation.
Cf. Glossaire commercial pour plus d'informations.
Argon (symbole Ar) : Elément chimique de numéro atomique 18.Il appartient au groupe des gaz rares (cf. « gaz inertes »), et est le 3ème gaz composant l'air après l'azote et l'oxygène.
Atmosphère : enveloppe gazeuse entourant certains astres, comme l'atmosphère d'une planète ou l'atmosphère stellaire d'une étoile. Dans le cas d'une planète « gazeuse », l'atmosphère désigne la partie de la planète dont la matière est en phase gazeuse. L'atmosphère terrestre est constituée d'air.
Atmosphère (symbole : atm) : Unité de pression correspondant à la pression atmosphérique : 1atm = 101 325 Pascal (ou 1,01325 bar), soit 1 013,25 hPa (ou 1 013 mbars), équivalent de 760 mmHg (ancienne mesure fournie par les baromètres à colonne de mercure).
Atmosphère terrestre : Enveloppe gazeuse constituée d'air entourant la Terre. L'atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.
Atome : Elément constitutif d'un corps, longtemps considéré comme la plus partie élémentaire non divisible (atome vient du grec atomos, qui signifie « insécable »). Un atome est constitué d'un noyau concentrant plus de 99,9 % de sa masse, autour duquel se distribuent des électrons pour former un nuage 40 000 fois plus étendu que le noyau lui-même. Le noyau est constitué de nucléons : les protons chargés positivement, et les neutrons, électriquement neutres. Les électrons chargés négativement occupent des orbitales atomiques en interaction avec le noyau via la force électromagnétique, tandis que les nucléons sont maintenus ensemble au sein du noyau par la très forte liaison nucléaire.
Azote (symbole N) : Elément chimique de numéro atomique 7. Le diazote (N2) compose l'air à 78,08% en volume. Lors de la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), il s'associe à l'oxygène pour former des oxydes d'azote (NOx) qui ont un effet majeur dans la pollution de l'air.
Ballast : équipement électrique obligatoire au fonctionnement des lampes à décharge (tube fluorescent, vapeur de mercure, iodure métallique...), associé à un starter. Il peut être de deux natures : Ferromagnétique ou Électronique.
Bar : Unité de mesure de la pression des fluides, égale à 105 pascals (soit 100 000 Pa). La pression atmosphérique normale au niveau de la mer est voisine de 1 bar. Elle est exactement de 1,01325 bar, soit 1 013,25 mbars.
1 mbar = 1 hPa.
Baril : Le baril est une unité internationale de mesure du volume de pétrole. Il correspond à 159 litres et se négocie en dollars (1 tonne est égale à environ 7,33 barils pour les bruts de densité moyenne, c'est-à-dire 860 kg/m3).
Baud (symbole Bd) : Unité d'information, utilisée pour définir une vitesse de transmission. 1 baud/s ne correspond pas toujours à 1 bit/s (bps) car l'unité d'information peut être de plusieurs bits suivant le type de réseau. Ceci n'est vrai que lorsque le signal est bivalent (seulement deux valeurs, 0 ou 1).
Benzène : Hydrocarbure aromatique monocyclique, de formule C6H6.
Le benzène est un constituant naturel du pétrole brut, mais il est généralement synthétisé à partir d'autres composés organiques présents dans le pétrole.
Ce composé organique incolore est un liquide cancérogène. C'est un solvant très utilisé dans l'industrie chimique.
Bilan carbone : Méthode qui permet de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre de toute organisation : entreprises industrielles ou tertiaires, administrations, collectivités, territoire. L'unité utilisée est la tonne de CO2, car c'est principalement sous forme de CO2 que les activités humaines émettent du carbone.
Bilan Carbone® : Méthode de calcul développée par l'ADEME compatible avec la norme ISO 14064, l'initiative GHG Protocol et les termes de la Directive "permis" n° 2003/87/CE relative au système d'échanges de quotas de CO2.
Biocarburants (appelés aussi agro-carburants) : Carburants fabriqués à partir de végétaux (colza, betterave, canne à sucre, algues, etc .) qui peuvent remplacer l'essence ou le gazole. Ils sont déjà utilisés en mélange dans les carburants issus du pétrole.
En France, différents types de biocarburants sont actuellement commercialisés :- Le SP95-E10: il intègre un taux maximum de 10% d'éthanol
- Le Superéthanol E-85: carburant destiné à des véhicules modulables (flexfuel) avec un taux maximum d'éthanol de 85%
- Le biodiesel: il est intégré aux gazoles de deux manières: le B7 doit contenir un maximum de 7% de biodiesel, alors que le B30, dédié aux flottes des collectivités et des entreprises, inclut 30% de biodiesel en volume.
Le biodiesel est largement majoritaire (75% des ventes).
Biogaz : Gaz provenant de la fermentation des déchets organiques (animaux et végétaux). Le biogaz comprend du méthane (50 à 65%), du gaz carbonique (35 à 40 %) et d'autres gaz à l'état de traces. Il peut servir au fonctionnement énergétique de l'unité ou, après épuration, de carburant pour des véhicules adaptés, ou encore être intégré à un réseau de distribution de gaz naturel. À l'heure actuelle, deux utilisations sont éprouvées industriellement : combustion dans une chaudière (chauffage) ou dans un moteur thermique, ou dans une cogénération.
Biomasse : Ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale d'un milieu naturel (plantes, arbres, déchets animaux, agricoles ou urbains). La biomasse considérée à des fins énergétiques englobe des végétaux provenant de cultures et des déchets. Elle peut être valorisée par le procédé de méthanisation.
Bit (contraction de Binary Digit) : Unité élémentaire d'information ne pouvant présenter que deux valeurs distinctes : 0 ou 1.
Un champ de 8 bits constitue ce qu'on appelle 1 octet (ou byte en anglais).
Bits/seconde : caractérise le débit d'informations sur un réseau informatique.
BlueTooth : Norme de communication permettant de relier deux appareils par une connexion radio, sur la bande radio des 2,4 GhZ, avec un rayon d'action de 1 à 100 mètres suivant les appareils, développée par le Bluetooth SIG. Elle est utilisée sur les téléphones mobiles, les oreillettes sans fil, les assistants personnels et certains équipements industriels de communication sans fils (wireless).
Boucle d'eau : Réseau d'eau chaude dans un bâtiment, en général collectif. Outre les canalisations et les chauffe-eau, une boucle d'eau chaude peut comporter une ou plusieurs pompes, des électrovannes.... On parle aussi de boucle d'eau froide pour certains systèmes de climatisation.
Boucle de courant 20 mA : Une boucle de courant 20 mA est une liaison multipoints (le nombre de points dépend des types émetteurs/récepteurs), via un câble de 4 fils.
La boucle est parcourue par un courant de 20 mA obtenu à partir de la tension d'alimentation (12 ou 24 V).
Les émetteurs des postes esclaves sont le plus souvent en série avec les récepteurs du poste maître (ligne normale, 20 mA au repos).
Dans le cas d'une ligne normale (20 mA : état de repos de la ligne), la perte par poste connecté est d'environ 1,5 V.
Ce mode de transmission, utilisé sur certains équipements, permet de meilleures performances que le mode RS232C.
Bien que ce mode de transmission présente une bonne immunité aux parasites, il n'est pas toujours la solution idéale. En effet, la boucle de courant n'est pas normalisée.
BREF : Les BREF ou Best REFerences sont les supports qui décrivent les MTD (Meilleure Technique Disponible) ou BAT (Best Avalaible Technique) disponibles. Les BREF évoluent au fur et à mesure que les MTD évoluent, le développement des BREF est un processus dynamique.
La liste des BREF est disponible sur le site de l'INERIS : http://www.ineris.fr/ippc/node/10,
L'European IPPC Bureau (EIPPCB) basé à Séville est chargé de coordonner la rédaction des BREF entre États membres d'une part et entre autorités et industriels d'autre part.
Brent : Type de pétrole brut issu des gisements de Mer du Nord. Il s'agit d'un pétrole assez léger et peu soufré.
Brûleur : Equipement permettant de réaliser la combustion d'un combustible dans une installation produisant de la chaleur (chaudière, four, ...).
Principaux types de brûleurs industriels :
- - Brûleurs à air induit: l'air est induit pour l'essentiel par la dépression régnant dans la chambre de combustion, et pour partie par l'impulsion du jet de combustible. La dépression est ajustable en agissant sur le tirage de la cheminée, ce qui permet de faire un réglage de l'excès d'air, mais il est difficile pratiquement de régler l'excès d'air en dessous de 20%.
- - Brûleurs à air soufflé: l'air comburant est délivré par un ventilateur (ou soufflante) disposé en amont, ce qui permet de disposer d'une pression suffisante pour concevoir les dispositifs de stabilisation de flamme et de régler les excès d'air de façon plus précise.
Brûleur autorécupérateur : Brûleur qui intègre les fonctions de combustion, de récupération de la chaleur, d'évacuation des produits de combustion et, dans certains cas, de régulation de la pression du four. Un brûleur ainsi intégré occupe moins d'espace, et permet des économies de gaz naturel de 30à 60%.
Brûleur à bas excès d'air : Brûleur permettant de réduire la consommation de gaz naturel d'une chaudière de grande capacité et d'en optimiser le rendement, surtout à bas et moyen régimes. La combustion de ce brûleur exige moins d'air, produisant par conséquent moins d'émissions atmosphériques.
Brûleur à bas NOx : Brûleur conçu pour minimiser l'émission d'oxydes d'azote NOx dans les fumées.
Brûleur à flamme plate : Brûleur avec un dispositif permettant la stabilisation d'une flamme de pré-mélange dans un écoulement laminaire unidimensionnel. Ce type de brûleur est généralement constitué d'un matériau poreux ou d'une plaque percée de nombreux trous de petits diamètres et est maintenu à température constante par un circuit de refroidissement.
Brûleur oxy-gaz : Brûleur utilisant l'oxygène pur comme comburant et non l'air, ce qui permet d'améliorer l'efficacité énergétique (température plus élevée et suppression du chauffage de l'azote contenu dans l'air) et de réduire les émissions d'oxydes d'azote NOx.
Une régulation est nécessaire pour l'alimentation en oxygène et en gaz naturel, afin d'ajuster la flamme (température, dimension, ...) en fonction des diverses phases du procédé industriel et des conditions de température du four.
Ce type de brûleur nécessite une position optimisée du (ou des) brûleur(s) dans le four industriel et un réglage très précis des paramètres.
Brûleur radiant : Brûleur où une partie importante du transfert de chaleur vers le produit à chauffer s'effectue par transfert radiatif. Les brûleurs radiants sont d'une grande diversité et sont utilisés dans un très large domaine d'applications pour le chauffage des locaux ou dans les fours industriels. Ils ont en commun une conception permettant de porter à haute température une surface constituée en général d'une matière réfractaire (plaquettes en céramique par exemple) dont le rayonnement sera utilisé pour chauffer des produits ou une enceinte thermique.
Brûleur régénératif : Brûleur auquel est associé un récupérateur de chaleur constitué par une masse céramique destinée à stocker et restituer de la chaleur sensible des fumées. Cette récupération de chaleur peut être utilisée pour préchauffer l'air de combustion, ce qui améliore le rendement de chauffe.
BTU (British Thermal Unit, abrégé en Btu ou BTU) : Unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré °F à la pression constante d'une atmosphère. Il est souvent utilisé pour décrire la quantité de chaleur pouvant être dégagée par une unité chauffante ou réfrigérante, ou dans le dégagement de chaleur de serveurs informatique.
1 Btu = 0.293 Wh
1 Btu (ISO) = 1 054,5 J soit 0,29292 Wh.
Butane : Hydrocarbure saturé de la famille des alcanes de formule brute C4H10. Il existe sous 2 formes isomères, le butane ou n-butane et le 2-méthylpropane ou isobutane. Le butane est un combustible principalement utilisé comme combustible d'appoint (chauffe-eau, cuisinières,...) notamment pour les activités à l'intérieur d'un bâtiment. On peut facilement s'en procurer sous forme de bouteille.
Le n-butane est obtenu par distillation sous pression du G.P.L (gaz de pétrole liquéfié) ainsi que par la purification du gaz naturel.
Byte : Un champ de 8 bits constitue ce qu'on appelle 1 octet, ou byte en anglais.
Glossaire technique C
Calorie (symbole cal) : Unité de mesure de l'énergie, ne faisant pas partie du Système international d'unités. Elle a été définie par le chimiste et physicien Nicolas Clément en 1824.
La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1° "centigrade" la température de 1 gramme d'eau (à pression atmosphérique normale et température de l'eau de 15°C).
1 cal15 = 4,1855 Joules (valeur recommandée en 1950 par le Comité International des Poids et Mesures).
Calorifuge : Matériau qui réduit les déperditions de chaleur, ce qui est nécessaire pour isoler les canalisations de chauffage et d'eau chaude sanitaire, en particulier dans les locaux non chauffés.
Calorifugeage : Isolation des tuyaux d'eau chaude ou de chauffage permettant d'éviter les pertes d'énergie entre la chaudière et les points de distribution de chaleur.
Candela (symbole cd) : Unité de mesure de l'intensité lumineuse du Système International.
Définition : La candéla est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540,1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.
Capteur solaire thermique : Dispositif permettant de capter le rayonnement solaire et de le transformer en chaleur, pour chauffer l'eau sanitaire ou alimenter un système de chauffage. Il est composé d'un coffre rigide et vitré à l'intérieur duquel une plaque et des tubes métalliques noirs (absorbeur) reçoivent le rayonnement solaire et chauffent un liquide caloporteur (antigel). Certains capteurs, conçus pour être assemblés sur chantier, sont fournis en « pièces détachées ». Quand ils sont « intégrés » ou « incorporés » en toiture, les capteurs assurent également une fonction de couverture du bâtiment.
Carbone (symbole C) : Elément chimique de numéro atomique 6.
Le carbone est présent dans la nature dans deux formes cristallines principales :
- Le graphite, qui est la forme stable du carbone à température et à pression ordinaires, fait d'un empilement de structures cristallines hexagonales et monoplanes et de couleur noire.
- Le diamant, de structure cristalline tétraédrique (structure type « diamant ») et transparent. C'est la forme stable à haute température et haute pression, métastable à température et pression ambiante.
Le carbone possède deux isotopes stables dans la nature, 12C (98,89 %) et 13C (1,11 %). Le premier, 12C, a été choisi comme nucléide de référence unique pour la masse atomique 12. La masse molaire du carbone reste cependant légèrement supérieure à 12 (12,0107) à cause de la présence de ses autres isotopes.
Le radioisotope 14C a une période de 5 730 ans et est couramment utilisé pour la datation d'objets archéologiques jusqu'à 50 000 ans. Il ne sera d'aucune utilité pour les archéologues de demain intéressés par les trésors de la civilisation actuelle car les explosions thermonucléaires réalisées dans l'atmosphère à partir des années 1960 ont créé des excès considérables.
Carbonisation : Transformation d'une substance organique en charbon, sous l'effet de la chaleur.
Carburant : Combustible qui alimente un moteur thermique. Celui-ci transforme l'énergie chimique du carburant en énergie mécanique.
Comme son nom l'indique, un carburant contient du carbone.
Carneau : conduit d'une cheminée servant à évacuer les résidus de la combustion.
Cathode : Electrode de sortie du courant électrique, connectée au pôle négatif du générateur.
Cellule photovoltaïque : Composant électronique semi-conducteur dans lequel l'absorption des photons de la lumière libère des électrons chargés négativement et des « trous » chargés positivement.
La cellule photovoltaïque produit un courant continu qui est fonction de la lumière incidente (orientation) et de l'éclairement.
Les cellules photovoltaïques les plus répandues sont constituées de semi-conducteurs, principalement à base de silicium (Si) et plus rarement d'autres semi-conducteurs : sélénure de cuivre et d'indium, tellurure de cadmium, etc. Elles se présentent généralement sous la forme de fines plaques d'une dizaine de centimètres de côté, prises en sandwich entre deux contacts métalliques, pour une épaisseur de l'ordre du millimètre.
Les cellules sont souvent réunies dans des modules solaires photovoltaïques ou panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée.
Celsius : cf. degré Celsius
Centrale hydraulique : Composant d'un système hydraulique imposant la pression à l'huile. Une centrale comprend une cuve, un groupe motopompe et peut comporter divers accessoires.
Certificats blancs : cf. glossaire commercial énergie.
Certificats d'économie d'énergie : cf. glossaire commercial énergie.
Certificats verts : cf. glossaire commercial énergie.
Chaleur : Transfert thermique (en thermodynamique), qui correspond à un transfert d'agitation thermique entre particules, au gré des chocs aléatoires qui se produisent à l'échelle microscopique.
Elle revêt plusieurs formes, notamment :
- la chaleur correspondant aux transferts thermiques entre 2 corps ayant des températures différentes
- la chaleur latente (ou enthalpie), dans le cas d'un changement d'état physique d'un corps
Chaleur latente (ou enthalpie) : Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de quantité de matière (mole) ou de masse (kg) d'un corps pour qu'il change d'état (état solide, état liquide, état gazeux), cette transformation ayant lieu à pression constante.
- Chaleur latente de vaporisation: chaleur nécessaire pour passer de l'état liquide à l'état gazeux, et qui est restituée lors du passage de l'état gazeux à l'état liquide.
- Chaleur latente de fusion: chaleur nécessaire pour passer de l'état solide à l'état liquide, et qui est restituée lors du passage de l'état liquide à l'état solide.
Chaleur massique ou chaleur spécifique (symbole c ou s) : Quantité d'énergie à apporter par échange thermique pour élever d'un Kelvin la température de l'unité de masse d'une substance.
L'unité du système international est alors le joule par kilogramme-kelvin (J/kg/K). La détermination des valeurs des capacités thermiques des substances relève de la calorimétrie.
Charbon : produit issu de la carbonisation de matières organiques.
On distingue différents types de charbons :
- Le charbon de bois ou charbon végétal est issu de la carbonisation du bois.
- Le charbon d'os ou noir animal est issu de la carbonisation des os.
- Le charbon activé ou charbon actif, préparé à partir de charbon de bois ou de charbon d'os, qui se présente sous la forme d'une poudre noire.
- La houille qui est une roche carbonée fossile provenant de la décomposition d'organismes du carbonifère, et qui comprend 3 catégories de combustibles solides de même origine, mais dont les gisements sont à différents stades de transformation:
- La tourbe dont la teneur en carbone peut atteindre 50% en poids
- Le lignite, qui est une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille. Le lignite est un charbon composé de 50 à 60 % de carbone.
- La houille proprement dite dont la teneur en carbone varie entre 70 et 97%, et dont l'anthracite est une variété de qualité supérieure.qui contient 93 à 97% de carbone
Chaudière : Système générateur de vapeur d'eau ou d'eau chaude servant à la production d'énergie ou au chauffage.
Chaudière à condensation : Chaudière avec système de récupération de la chaleur latente de vaporisation.
La combustion des combustibles utilisés pour chauffer l'eau, conduit à de la production de vapeur d'eau dans les fumées. Les chaudières à condensation récupèrent la chaleur produite par la condensation de cette vapeur d'eau, par exemple pour préchauffer l'eau des radiateurs. Cette technique permet d'augmenter le rendement de 10 à 15 % et de réaliser de sérieuses économies. Le rendement moyen des chaudières à condensation est de 93 %.
Chaudière basse température : Chaudière fonctionnant à température plus basse qu'une chaudière standard et permettant de réaliser des gains de consommation de 10 à 12 %.
Chauffage par induction : Technique de chauffage qui permet de chauffer des pièces conductrices en électricité, en les soumettant à un champ électromagnétique.
Le chauffage par induction est une application directe de deux lois physiques, la loi de LENZ et l'effet Joule. Toute substance conductrice de l'électricité plongée dans un champ magnétique variable (créé par une bobine inductrice ou inducteur) est le siège de courants électriques induits ou courants de Foucault. Ces courants dissipent de la chaleur par effet Joule dans la substance où ils ont pris naissance.
Plus la fréquence augmente, plus les courants induits se concentrent en surface.
La technique de chauffage par induction se retrouve notamment dans les plaques de cuisine par induction.
Cheval vapeur (symbole ch) : Unité de puissance ne faisant pas partie du Système international d'unités, qui exprimait une équivalence entre la puissance fournie par un cheval tirant une charge et celle fournie par une machine de propulsion à vapeur.
On considérait qu'un cheval était capble de soulever, par l'intermédiaire d'une corde et d'un treuil, une charge de 75kg à la vitesse de 1m/s,et cette puissance pouvant être maintenue pendant une durée suffisamment longue.
D'après cette définition du Cheval-vapeur on a l'équivalence en unité du S.I.
avec m = 75 kg ;v = 1 m/s ;g = 9,81 m/s² ;on a:
P = m⋅g⋅v à 1ch = 736 W
Chimiosysnthèse : Activité chimique des bactéries du sol, des fonds vaseux et des sources hydrothermales des abysses, consistant à coupler la réduction endothermique du gaz carbonique CO2 avec l'oxydation du soufre, du fer, du manganèse, etc., présents dans le milieu, de façon à pouvoir édifier de grosses molécules organiques. La chimiosynthèse permet à ces espèces de mener une vie autotrophe. On l'oppose à la photosynthèse, propre aux plantes chlorophylliennes et qui n'a lieu qu'avec la lumière.
Classification européenne des moteurs électriques :
Depuis 1999, il existe une classification du rendement énergétique des moteurs électriques à courant alternatif basse tension, issue d'une collaboration entre le CEMEP (Comité Européen de Constructeurs de Machines Electriques et d'Electronique de Puissance) et la Commission européenne.
La classification doit figurer sur la plaque du moteur et les catalogues des fournisseurs doivent mentionner la classe et les valeurs de rendement du moteur, à charge pleine et à charge réduite (3/4 de la charge pleine).
Trois classes de rendement ont été définies :
- EFF3: Moteurs présentant un rendement médiocre (en voie de disparition sur le parc et plus commercialisés)
- EFF2: Moteurs standards (l'essentiel du parc existant)
- EFF1: Moteurs à haut rendement (celui-ci dépend dans l'absolu du nombre de pôles). En moyenne, un moteur EFF1 permet de réduire de 40% les pertes énergétiques, et à une durée de vie supérieure car il utilise des matériaux de meilleure qualité.
Conçue d'une façon claire et simple, cette classification permet aux assembleurs et aux utilisateurs de décider si leurs moteurs peuvent être remplacés par des moteurs plus efficaces. Elle contribue à :
- Diminuer la consommation énergétique européenne
- Baisser les coûts pour les entreprises, sachant que le coût de fonctionnement (consommation + maintenance) d'un moteur peut être 100 fois plus élevé que son prix d'achat.
- Réduire les émissions de CO2
En 2008, la Commission Électrotechnique Internationale (International Electrotechnical Commission ou IEC) a adopté la norme IEC 60034-30:2008 (Octobre 2008), qui définit les classes de rendement pour les moteurs asynchrones triphasés basse tension.
Cette classification concerne les moteurs d'une puissance de 0,75 kW à 375 kW :
- IE1 - Rendement standard (équivalent EFF2)
- IE2 - Haut rendement (équivalent EFF1)
- IE3 - Rendement Premium
Le Règlement (CE) N° 640/2009 du 22 juillet 2009 porte application de la Directive 2005/32/CE. concernant les exigences relatives à l'éco-conception des moteurs électriques.
Selon cette Directive, à partir du 16 juin 2011, la commercialisation des moteurs affichant un rendement inférieur à IE2 (c'est-à-dire les moteurs classés IE1 correspondant à l'ancienne classe EFF2) sera interdite.
La commercialisation des moteurs IE3 dit « Premium » se fera à partir du 1er janvier 2015 pour les moteurs de puissance > 7,5 kW, et à partir du 1er janvier 2017 pour tous les autres moteurs. Par ailleurs, les moteurs IE2 pourront encore être vendus après 2015 s'ils sont équipés d'un variateur de vitesse.
Une classe IE4 Super-Premium est envisagée dans le cadre des futures éditions de cette norme.
CO (monoxyde de carbone) : Gaz dont la molécule est composée d'un atome de carbone et d'un atome d'oxygène. Ce gaz est produit dans un phénomène de combustion dite incomplète. Le monoxyde de carbone est parfaitement inodore et est toxique pour les humains et les animaux. Le CO peut être émis par un système de chauffage défectueux (au gaz, charbon, fioul ou bois), et provoquer l'intoxication voire la mort des occupants.
CO2 (dioxyde de carbone, ou gaz carbonique ou anhydride carbonique) : Gaz dont la molécule est composée d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène et dont la formule brute est CO2. C'est donc un oxyde de carbone. C'est le principal gaz à effet de serre produit notamment par la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel) et qui contribue au réchauffement climatique de la planète.
Dans les Conditions normales de température et de pression, le dioxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et à la saveur piquante.
Il est présent dans l'atmosphère dans une proportion approximativement égale à 0,0375 % en volume, au début du 21e siècle, soit 375 ppmv (parties par million en volume). En 2009, cette proportion atteint 386 ppmv.
À la pression atmosphérique, il se sublime à -78,5 °C (passage direct de l'état solide à l'état gazeux, sans passage par l'état liquide).
La phase liquide ne peut exister qu'à une pression minimale de 5,19 hPa=5,11 atm, et dans un intervalle de température allant de -56,6 °C (point triple) à 31,1 °C au maximum à 74 hPa=72 9 atm (point critique).
Coefficient de résistance thermique d'une paroi (symbole RT) : Coefficient inverse du coefficient de transmission thermique. Elle s'exprime en m².°C/W (ou m².K/W avec K = Kelvin).
Coefficient de transmission thermique d'une paroi (symbole U et anciennement K) : Quantité de chaleur traversant cette paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de la paroi.
Le coefficient de transmission thermique est l'inverse du coefficient de résistance thermique totale (RT) de la paroi.
Umoyen paroi s'exprime en W/m².°C (ou W/m².K avec K = Kelvin).
Plus sa valeur est faible et plus la paroi sera isolée.
Cogénération : Production simultanée d'électricité et de chaleur à partir de gaz naturel, de produits pétroliers, de charbon, de déchets ou de biomasse.
La production d'électricité seule à partir de combustibles a un rendement qui n'est généralement pas supérieur à 50%. Cela signifie que plus de la moitié de l'énergie primaire consommée est perdue sous forme de chaleur. On récupère la chaleur dégagée lors de la production d'électricité, et on l'utilise soit pour chauffer des locaux, soit dans un procédé industriel. On peut ainsi considérablement améliorer l'utilisation de l'énergie primaire, en atteignant un rendement global qui parfois dépasse 80%. L'électricité peut être transportée par le réseau électrique. Par contre la chaleur est beaucoup plus difficile à transporter et il est donc très important de placer les installations de cogénération à proximité immédiate de l'utilisateur de la chaleur : réseau de chauffage, industrie consommatrice de chaleur, etc. La performance d'une installation de cogénération et l'économie d'énergie primaire qui en résulte est donc très liée à ses conditions d'utilisation.
Comburant : Substance capable d'entretenir la combustion d'un combustible. Il s'agit principalement de l'oxygène O2.
Autres comburants : Eau oxygénée H2O2, acide nitrique HNO3, .
Combustible : Matière qui, en présence d'un comburant et d'une énergie d'activation, peut se combiner à l'oxygène du comburant dans une réaction chimique générant de la chaleur qu'on appelle la combustion.
Le combustible peut être :
- un solide formant des braises (bois, papier, carton, tissu, PVC, ...). La plupart des matériaux d'origine organique sont des combustibles.
- un liquide ou solide liquéfiable (essence, gazole, huile, kérosène, polyéthylène, polystyrène, ...) ;
- un gaz (butane, propane, méthane, dihydrogène, ...) ;
- un métal (fer, aluminium, sodium, magnésium, ...).
Ces quatre points correspondent respectivement aux quatre principales classes de feux A, B, C et D.
Combustible fossile : Combustible désignant des composés carbonés issus de la décomposition sédimentaire des matières organiques (fossilisées) tout au long des temps géologiques : tourbe, charbon, pétrole, lignite. Leur combustion pour production d'énergie est la source de rejets dans l'atmosphère du dioxyde de carbone.
Combustible nucléaire : Produit contenant des matières fissiles (uranium, plutonium...) qui fournit l'énergie dans le cœur d'un réacteur nucléaire, en entretenant la réaction nucléaire en chaîne de fission nucléaire.
Combustion : Processus au cours duquel un combustible se consume sous l'action d'une énergie d'activation, et qui conduit à une réaction chimique qui unit le carbone du combustible avec l'oxygène, avec émission de CO2 et production d'énergie thermique.
La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si les trois éléments suivants sont réunis : un combustible, un comburant, une énergie d'activation, et en quantités suffisantes.
Le combustible peut être :
- un solide formant des braises (bois, papier, carton, tissu, PVC, ...).
- un liquide ou solide liquéfiable (essence, gazole, huile, kérosène, polyéthylène, polystyrène, ...).
- un gaz (butane, propane, méthane, dihydrogène, ...).
- un métal (fer, aluminium, sodium, magnésium, ...).
Ces quatre points correspondent respectivement aux quatre principales classes de feux A, B, C et D.
- Le comburant est l'autre réactif de la réaction chimique.
La plupart du temps, il s'agit de l'air ambiant, et plus particulièrement de l'un de ses composants principaux, le dioxygène O2. Dans certains chalumeaux, on apporte du dioxygène pur pour améliorer la combustion.
Dans certains cas très particuliers (souvent explosifs comme avec l'aluminium), le comburant et le combustible sont un seul et même corps (par exemple la célèbre nitroglycérine, molécule instable comportant une partie oxydante greffée sur une partie réductrice).
- L'énergie d'activation permet de déclencher la réaction:
Il s'agit généralement de chaleur. Par exemple, ce sera l'échauffement du frottement dans le cas de l'allumette, le câble électrique qui chauffe, ou une autre flamme (propagation du feu), une étincelle (de l'allume-gaz, de la pierre du briquet ou d'un appareil électrique qui se met en route ou s'arrête). Mais il y a d'autres façons de fournir l'énergie d'activation : électricité, radiation, pression... qui permettront toujours une augmentation de la température. La production de chaleur lors de la combustion permet à la réaction de s'auto-entretenir dans la plupart des cas, voire de s'amplifier en une réaction en chaîne. La température à partir de laquelle un liquide émet suffisamment de vapeurs pour former avec l'air un mélange inflammable dont la combustion peut s'entretenir d'elle-même s'appelle la température d'inflammation.
Il existe 4 types de combustion :
- La combustion complète théorique ou combustion stœchiométrique
- La combustion complète en défaut d'air
- La combustion complète en excès d'air
- La combustion incomplète
Combustion complète théorique ou combustion stœchiométrique : Combustion qui se caractérise par :
- Des proportions parfaites entre combustible et comburant
- Des recombinaisons complètes des molécules entre elles
- L'absence de produits toxiques
- Un dégagement de chaleur maximum
Formule chimique de la combustion théorique du méthane pur : CH4 + 2 O2 à CO2 + 2 H2O
Tout le carbone et tout l'hydrogène sont oxydés. Les produits de combustion contiennent seulement du dioxyde de carbone, de la vapeur d'eau et de l'azote (provenant de l'air de combustion).
Combustion complète en défaut d'air : Combustion avec un volume d'air inférieur à l'air stœchiométrique, avec des réactions d'oxydation conduisant à l'utilisation totale de l'oxygène.
De ce fait, on trouve dans les produits de combustion :
- Des imbrûlés: monoxyde de carbone CO et hydrogène, et dans les cas de défauts d'air importants, méthane et carbone sous forme de suies
- De l'azote, du dioxyde de carbone CO2 et de la vapeur d'eau
Ce type de combustion est très difficile à réaliser dans la pratique.
Combustion complète en excès d'air : Combustion avec un volume d'air supérieur à l'air stœchiométrique.
L'air en excès ne participe pas à la combustion et se retrouve intégralement dans les produits de combustion qui comprennent de l'azote, de l'oxygène, du dioxyde de carbone CO2 et de la vapeur d'eau.
Ce type de combustion est le plus courant.
Combustion incomplète : Combustion qui, en raison de conditions défavorables, font que l'air et le gaz ne se combinent pas totalement dans la zone de combustion.
Elle se caractérise par :
- Un manque d'oxygène dans certaines zones
- La production de produits toxiques (monoxyde de carbone CO) et des imbrûlés gazeux
- Un manque de dégagement de chaleur, du fait des molécules non brûlées
Exemple de combustion incomplète pour le méthane pur : 2 CH4 + 2 O2 à CO2 + H2O + CO + 3 H2
Ce type de combustion peut provenir de la détérioration d'un brûleur, ou lorsqu'une partie des gaz est aspirée par la cheminée des fours du fait de la dépression régnant dans l'enceinte.
Combustion oxydante : Combustion dans laquelle la quantité d'air est plus importante que celle nécessaire, de manière à oxyder complètement toutes les particules du combustible.
On appelle excès d'air la quantité d'air fournie en plus de la quantité théorique nécessaire pour une combustion stœchiométrique (exprimé en %)
Composé organique : Composé chimique qui renferme au moins un atome de carbone lié, au moins, à un atome d'hydrogène.
Composé organique volatil : cf. COV
Compresseur mécanique : Organe mécanique destiné à effectuer une opération de compression sur un gaz.
Il existe différents types de compresseurs mécaniques :
- o Compresseurs rotatifs :
- à vis (lubrifiée ou non)
- à palettes (coulissant dans les rainures d'un rotor excentré par rapport au corps du compresseur)
- à lobes
- à spirale (scroll)
- à turbine (compresseur centrifuge) pour les gros besoins
- o Compresseurs alternatifs :
- à pistons, la compression se faisant dans des cylindres équipés de clapets anti-retour
Compression : Transformation thermodynamique d'un fluide, principalement d'un gaz, soumis à une augmentation de pression.
Le force résultant de la pression transmet de l'énergie cinétique aux particules du système ce qui se traduit par :
- Une augmentation de température du gaz et une émission de chaleur qu'il est utile de récupérer.
- Une réduction du volume du gaz
Comptage intelligent (Smart Metering en anglais) : Dénomination d'un comptage communicant dit « intelligent », qui s'intègre dans un Réseau intelligent (smart grid).
En France, il est développé dans le cadre du projet Linky.
Compteur électrique : Appareil électrotechnique servant à mesurer la quantité d'énergie électrique consommée dans un lieu (habitation, industrie, etc) et dans un temps donné. Il est utilisé par le gestionnaire du réseau (réseau de transport pour les clients alimentés en tension ≥ 50 kV, ou réseau de distribution pour les autres) afin de compter la consommation d'électricité d'un client.
Compteur à gaz : Appareil volumétrique conçu pour mesurer la quantité de gaz consommée dans un lieu (habitation, industrie, etc) et dans un temps donné.
Condensateur électrique : Composant électronique ou électrique dont l'intérêt de base est de pouvoir recevoir et restituer une charge électrique, dont la valeur est proportionnelle à la tension. Il se caractérise par sa capacité électrique (La capacité représente la quantité de charge électrique stockée pour un potentiel électrique donné).
Condensation : Phénomène physique de changement d'état de la matière qui passe d'un état dilué (gaz) à un état condensé (solide ou liquide). Le contraire de la condensation est l'évaporation.
La condensation dégage de la chaleur (enthalpie) qu'il est possible de récupérer (ex : chaudière à condensation).
Dans la nature la condensation de la vapeur d'eau qui est naturellement présente dans l'air se manifeste par différents phénomènes : formation de la rosée, des nuages, de la pluie, de la neige, du givre.
Elle est visible également sur les parois froides (par exemple : les vitres) des pièces humides et plus chaudes.
Condenseur : Appareil chargé de condenser des vapeurs ou des gaz pour les récupérer sous forme liquide, ce qui permet de récupérer de la chaleur à cette occasion et produire du chaud : par exemple entrée d'air à 25°C dans un condenseur qui en ressort à 35°C.
Conditions normales de température et de pression (CNTP) : il s'agit en général des conditions correspondant à celles au niveau de la mer avec une température de 0°C et une pression de 1 013,25 hPa (1 atmosphère).
Conditions standard de température et de pression : il s'agit en général des conditions correspondant à celles au niveau de la mer avec une température de 25°C et une pression de 1 013,25 hPa (1 atmosphère).
Conductance électrique (symbole G) : Capacité d'un matériau à laisser passer le courant électrique. En effet, soumis à une différence de potentiel, les matériaux laissent passer une certaine quantité de courant. La conductance est l'inverse de la résistance électrique.
Elle s'exprime en Siemens (symbole S).
Conducteur : Matériau permettant des échanges d'énergie entre deux systèmes, par opposition à un isolant. On distingue les conducteurs électriques et les conducteurs thermiques ;
- Conducteur électrique: En électricité, un conducteur est un matériau qui contient des porteurs de charge électrique mobiles.
Lorsque ce conducteur n'est soumis à aucun champ électrique ou, plus généralement, dans la situation décrite par la théorie de l'électrostatique, les porteurs de charge sont animés d'un mouvement aléatoire, ce qui fait qu'on n'observe aucun courant électrique. On dit que le conducteur est en équilibre électrostatique.
Lorsqu'on lui applique un champ électrique, le mouvement des porteurs de charges devient partiellement ordonné, ce qui fait qu'on observe un courant électrique.
Par extension, un conducteur est un composant électrique ou électronique de faible résistance, servant à véhiculer le courant d'un point à un autre.
- Conducteur thermique: Un conducteur thermique est un matériau ayant une conductivité thermique élevée et utilisée pour conduire la chaleur. Dans cette fonction, le matériau conducteur est appelé un caloporteur, et ce rôle est souvent dévolu à un fluide (liquide ou gaz).
Les conducteurs thermiques sont ainsi utilisés pour évacuer ou disperser la chaleur, notamment dans les radiateurs.
o Soit pour évacuer cette dernière généralement dans l'atmosphère, afin d'éviter l'échauffement excessif d'un système produisant des calories ;o Soit pour chauffer un bâtiment (confort domestique) ou un produit (processus industriel).
Les meilleurs conducteurs thermiques sont les métaux et certains fluides.
Conduction : Transport de chaleur d'un point à un autre sans déplacement de matière (contrairement à la convection), uniquement par contact entre deux corps de températures différentes.
Conductivité électrique (symbole σ de la lettre grecque sigma) : Aptitude d'un matériau à laisser les charges électriques se déplacer librement, autrement dit à permettre le passage du courant électrique (la conductivité électrique est l'inverse de la résistivité). Elle correspond à la conductance d'une portion de matériau de 1 m de longueur et de 1 m² de section. Son unité dans le Système international est le siemens par mètre (1 S/m).
Selon les matériaux, σ varie de 108 S/m à 10-22 S/m.
Parmi les matériaux ayant la meilleure conductivité figurent le cuivre et l'aluminium.
Conductivité thermique : Grandeur physique caractérisant le comportement des matériaux lors du transfert thermique par conduction. Elle représente la quantité de chaleur exprimée en watts transférée par unité de surface et par une unité de temps, sous un gradient de température de 1 Kelvin par mètre d'épaisseur de matériau.
Dans le système international d'unités, la conductivité thermique est exprimée en watts par mètre-kelvin, (W/m/K) où :
- le watt est l'unité de puissance
- le mètre est l'unité de longueur
- le kelvin est l'unité de température
La conductivité dépend principalement de :
- La nature du matériau,
- La température.
- D'autres paramètres comme l'humidité, la pression qui interviennent également.
En général, la conductivité thermique va de pair avec la conductivité électrique. Par exemple, les métaux, bons conducteurs d'électricité sont aussi de bons conducteurs thermiques.
Exemples :
- Aluminium: 237 W/m/K
- Béton: 0,92 W/m/K
Congestion : Etat de saturation d'un réseau de transport de gaz ou d'électricité limitant les possibilités de transactions commerciales. Elles apparaissent régulièrement aux frontières entre les pays européens et expliquent en partie la persistance de différences de prix de marché en Europe.
Convection : Mode de transfert d'énergie qui implique un déplacement de matière (déplacement des molécules) dans le milieu, par opposition à la conduction thermique.
La convection est à l'origine des courants marins ou des déplacements de masses d'air chaud en altitude. Elle est utilisée pour le chauffage par convection (avec un convecteur) qui permet de répartir la chaleur dans un local.
COP : Sigle anglais (Coefficient Of Performance) désignant le rendement d'un système énergétique. Le COP est souvent utilisé en thermique du bâtiment pour les appareils de climatisation réversible dans leur usage "chauffage". Ainsi pour une pompe à chaleur, la performance énergétique se traduit par le rapport entre la quantité de chaleur produite par celle-ci et l'énergie électrique consommée par le compresseur.
Contrairement au rendement, qui est toujours inférieur à 1, le COP peut largement dépasser cette valeur car la quantité de chaleur produite par la pompe à chaleur est supérieure à l'énergie consommée par le compresseur.
Cos φ (ou Cos phi ou facteur de puissance) : Paramètre qui permet de quantifier, principalement, le bon usage d'une ligne d'alimentation électrique. En effet une ligne est caractérisée par son aptitude à véhiculer un courant maximal. Si le facteur de puissance est proche de 1, la puissance active distribuée est maximale pour le courant maximal tolérée par la ligne. A l'inverse si F est proche de 0 la puissance active est pratiquement nulle pour le courant maximal toléré par la ligne, seules les puissances réactives et déformantes sont véhiculées. On voit tout l'intérêt pour un distributeur d'électricité de maintenir ce facteur de puissance proche de 1.
Citons les valeurs approximatives de cosϕ des principaux actionneurs consommateurs d'énergie réactive :
■ moteur asynchrone à 100 % de charge : cosϕ = 0,85
■ moteur asynchrone à 50 % de charge : cosϕ = 0,73
■ lampes à fluorescence : cosϕ = 0,5
■ chauffage par induction : cosϕ = 0,5
Ces quelques exemples montrent l'impact énorme de la partie réactive de la consommation énergétique des actionneurs qui comportent des circuits magnétiques : y remédier est une des problématiques de base de tout concepteur et installateur de produits et équipements électriques.
Les distributeurs d'électricité facturent généralement et seulement la puissance active consommée. Les pertes dans les lignes ne sont pas facturées. Or celles-ci dépendent de l'intensité apparente appelée par les consommateurs (pertes par effet Joule). Si le facteur de puissance d'une installation est faible, l'intensité appelée est grande mais la puissance consommée est faible. C'est pourquoi, pour les gros consommateurs (installations raccordées à la haute tension), la facturation ne tient pas uniquement compte de la puissance active consommée. En France, cette facturation est très complexe. Elle est réglementée par le ministère de l'industrie : JO n° 170 du 23 juillet 2002, pages 12600 et suivantes. Elle ne concerne actuellement que les clients raccordés à la haute tension, les mois d'hiver et au cours des heures pleines.
Coulomb (symbole C) : Unité de charge électrique et de quantité d'électricité. C'est la quantité d'électricité transportée en 1 seconde par un courant de 1 ampère.
Couple mécanique : Effort (ou travail) appliqué à un axe en rotation.
On mesure le couple en newton-mètre (N·m). L'unité de travail, le joule (J), est homogène à un newton-mètre : un couple de 1 N·m appliqué à un axe qui tourne d'un tour représente un ajout d'énergie de 2 π J.
Courants de Foucault : Courants électriques créés dans une masse conductrice, soit par la variation au cours du temps d'un champ magnétique extérieur traversant cette masse, soit par un déplacement de cette masse dans un champ magnétique constant.
Ils provoquent un échauffement par effet Joule de la masse conductrice.
Ils sont notamment utilisés pour les systèmes de chauffage par induction et les contrôles non destructifs de pièces pour détecter les défauts de surface.
Courant électrique : Déplacement d'un ensemble de porteurs de charge électrique, généralement des électrons, au sein d'un matériau conducteur.
Historiquement, au début de l'étude de la conduction de l'électricité, les scientifiques ont pensé que les particules qui se déplaçaient dans les métaux étaient chargées positivement et ont défini en conséquence un sens conventionnel du courant comme étant le sens de déplacement des charges positives. Plus tard on a mis en évidence que ce sont très majoritairement les électrons, particules chargées négativement, qui se déplacent dans les métaux et qui permettent la circulation des courants électriques.
En effet, dans un conducteur métallique, les particules chargées et mobiles sont des électrons peu liés aux atomes auxquels ils appartiennent (on dit que ces électrons se trouvent dans la bande de conduction). Lorsqu'une différence de potentiel est appliquée aux extrémités du conducteur, elle provoque le déplacement de ces électrons, ce que l'on appelle courant électrique. Le réseau des atomes contient alors des ions positifs : les atomes qui ont perdu un électron. Mais ces derniers, prisonniers du réseau par les liaisons métalliques, sont quasiment immobiles et ne participent que de manière infime à la circulation du courant.
En revanche, dans les électrolytes, solutions contenant simultanément des ions chargés positivement et des ions chargés négativement, toutes les particules chargées participent à la circulation du courant. Les charges positives circulent dans le sens conventionnel et les charges négatives dans l'autre sens.
Les matériaux qui possèdent beaucoup de porteurs de charge libres et qui sont donc facilement traversés par un courant électrique sont dits conducteurs, ceux qui n'en possèdent pas ou très peu sont dits isolants ou diélectriques.
Courant électrique alternatif : Le courant alternatif (souvent abrégé par le sigle AC, pour Alternating Current en anglais) est un courant électrique qui change de sens. Ce courant alternatif est dit périodique s'il change régulièrement et périodiquement de sens.
Un courant alternatif périodique est caractérisé par sa fréquence, mesurée en hertz (Hz). C'est le nombre d'« allers-retours » qu'effectue le courant électrique en une seconde. Un courant alternatif périodique de 50 Hz effectue 50 « allers-retours » par seconde, c'est-à-dire qu'il change 100 fois (50 allers et 50 retours) de sens par seconde.
La forme la plus utilisée de courant alternatif est le courant sinusoïdal, essentiellement pour la distribution commerciale de l'énergie électrique.
La fréquence du courant électrique distribué par les réseaux aux particuliers est généralement de 50 Hz en Europe et au Maroc, 60 Hz en Amérique du Nord.
Courant électrique continu : Le courant continu (souvent abrégé sous le sigle DC, pour Direct Current en anglais) est un courant électrique indépendant du temps ou, par extension, un courant périodique dont la composante continue est d'importance primordiale.
C'est globalement un courant électrique unidirectionnel : le courant circule continuellement ou très majoritairement dans le même sens.
Les courants continus sont produits par des générateurs ou des dispositifs délivrant des tensions également continues.
Courants harmoniques : Composantes sinusoïdales d'un courant électrique périodique qui ont une fréquence multiple de la fréquence fondamentale (50 hertz en Europe).
Les téléviseurs ou les ordinateurs sont les principaux émetteurs d'harmoniques. En effet, ces appareils comportent des redresseurs et des filtres capacitifs composés de diodes, bobines et condensateurs qui perturbent la tension du réseau.
Courbe de charge (Shape) : Graphique représentant l'évolution de la puissance consommée ou produite par un consommateur ou un producteur en fonction du temps.
COV (composés organiques volatils) : Composés chimiques de carbone et d'hydrogène (comme tout composé organique) pouvant facilement se trouver sous forme gazeuse dans l'atmosphère. Ils peuvent être d'origine naturelle (émissions par les plantes) ou industrielle.
Ils sont émis par de nombreux produits intérieurs (colles, vernis, peintures, moquettes synthétiques, panneaux de particules, produits d'entretien, etc.). Le butane, le propane, l'éthanol et les solvants dans les peintures sont parmi les COV les plus courants dans l'air. Ils ont des effets connus sur la santé, à court terme (irritation des yeux, de la gorge, gène respiratoire) et à long terme (cancérigènes comme le benzène et le formaldéhyde) et sont donc considérés comme polluants.
Craquage : Procédé de raffinage permettant de transformer les fractions lourdes du pétrole brut en molécules plus légères, nécessaires à la fabrication des essences et des gasoils. Le craquage s'effectue sous l'action de la chaleur (craquage thermique), de la vapeur (vapocraquage), de l'hydrogène (hydrocraquage), par catalyse (craquage catalytique)...
CRE (Commission de Régulation de l'Energie) : Autorité administrative indépendante qui a été mise en place en mars 2000. La CRE est un organe de régulation pour l'ouverture du marché de l'énergie dont le rôle est de veiller au bon fonctionnement du marché de l'électricité et du gaz. Elle s'assure que tous les producteurs et clients disposent d'un accès non discriminatoire au réseau. Dans le cadre de ses prérogatives, elle surveille, autorise, règle les différends et, le cas échéant, sanctionne. Elle donne également son avis sur les augmentations envisagées des tarifs réglementés.
CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité) : La CSPE est payée par tous les consommateurs finaux d'électricité, avec un plafond pour les consommateurs des industries électro-intensives. Elle est collectée par les distributeurs d'électricité (RTE, ERDF et les entreprises locales de distribution) et est destinée à prendre en charge leurs surcoûts éventuels liés à la mission de service public qui leur est attribuée.
En particulier, cela concerne 3 aspects :
- L'obligation d'achat de l'électricité produite par la cogénération gaz et les énergies renouvelables
- La péréquation tarifaire, c'est-à-dire le surcoût de la production électrique dans certaines zones îliennes non connectées au réseau
- Les aspects sociaux de la fourniture d'électricité, en particulier depuis son classement en « bien de première nécessité » en juillet 2006
Cuivre (symbole Cu) : Elément chimique de numéro atomique 29.
Métal de couleur rougeâtre ou rouge, le cuivre possède une excellente conductivité thermique et électrique. À titre de comparaison, l'argent est le seul métal pur présentant une meilleure conductivité électrique à température ambiante.
De ce fait, il est très utilisé pour faire des ustensiles de cuisine, des fils électriques, de la plomberie.
Glossaire technique D à E
Décélération : contraire de l'accélération
Débit : Flux d'une quantité (fluide, électrons, données, ...) qui s'écoule par unité de temps dans un réseau conducteur donné (conduite, câble électrique, fibre optique,...).
En aéraulique et hydraulique, le débit s'exprime généralement en m3/h. Le volume d'un gaz ou d'un liquide étant très fortement influencé par la température et la pression, on utilisera également l'unité Nm3/h ("normo" m3/h - cf. glossaire), ce qui permet de comparer des équipements ou des conditions d'exploitation selon des critères normés.
En électricité, le débit s'appelle intensité du courant électrique et s'exprime en ampères.
Degré Celsius (symbole °C) : Unité de l'échelle de température Celsius, qui est une unité du Système International, introduite en 1948. Son nom est une référence à l'astronome et physicien suédois Anders Celsius, inventeur en 1742 d'une des premières échelles centigrades de température.
Le degré Celsius est défini par un seul point fixe de 0 °C à 273,15 K qui est la température de fusion de l'eau et par un pas identique à celui de la température thermodynamique en kelvin.
Ainsi 20°C = 273,5 + 20 = 293,15 K.
Pour exprimer une différence de température, l'intervalle de température en degré Celsius ou en kelvin a la même valeur numérique. Par exemple, la différence 37 °C - 25 °C = 12 °C = 12 K.
L'échelle Celsius n'est donc pas strictement définie par la température d'ébullition de l'eau à 100 degrés sous une pression d'une atmosphère au niveau de la mer qui est celle du degré centigrade. La différence relative est cependant très faible, la température d'ébullition de l'eau étant de 99,975 °C.
Conversion d'une température en degré Celsius en température en degré Fahrenheit : Temp.°F = (Temp.°C x 1,8) + 32 °F.
Exemple : température d'ébullition de l'eau : 212 °F = (100 °C x 1,8) + 32 °F.
Conversion des températuresDegré centigrade : Unité de l'échelle de température centigrade qui une échelle de température relative, inventée en 1742 par l'astronome et physicien suédois Anders Celsius. L'échelle centigrade fait correspondre son zéro avec la température de la glace fondante et 100 avec la température d'ébullition de l'eau sous une pression d'une atmosphère au niveau de la mer.
L'échelle de température centigrade n'est donc pas tout à fait identique à l'échelle de température Celsius.
Degré Fahrenheit (symbole °F) : Unité de l'échelle de température Fahrenheit, qui doit son nom au physicien allemand Daniel Gabriel Fahrenheit, qui la proposa en 1724. Dans cette échelle de température, le point de solidification de l'eau est de 32 °F, et son point d'ébullition est de 212 °F, soit une échelle de 180 °F pour une échelle Celsius de 100 °C. On en déduit qu'une différence d'un degré Fahrenheit équivaut à une différence de 5⁄9 de kelvin ou de degré Celsius.
L'échelle de Fahrenheit était largement utilisée en Europe jusqu'à son remplacement par l'échelle de Celsius. Elle est toujours utilisée de nos jours aux États-Unis et dans certains pays anglophones.
Conversion d'une température en degré Fahrenheit en température en degré Celsius : Temp.°C = (Temp.°F - 32) / 1,8.
Exemple : température d'ébullition de l'eau : 100 °C = (212 °F - 32 °F) / 1,8.
Conversion des températures °C/°F/KDegré d'hygrométrie (noté φ) ou Humidité relative (Hr) : Mesure du rapport entre le contenu en vapeur d'eau de l'air et sa capacité maximale à en contenir. Cette capacité maximale change selon les conditions de température et de pression. Elle est mesurée à l'aide d'un hygromètre.
Délestage : Action consistant à couper l'alimentation d'un ensemble d'équipements électriques ou même d'un ensemble de clients lorsque la demande est trop importante pour pouvoir être satisfaite, ou en échange de compensations financières négociées. Il existe des systèmes automatiques de délestage à divers niveaux du réseau, et certains clients finaux peuvent même s'équiper de dispositifs de délestage automatique.
Demi-onde : Se dit d'une antenne ou d'une ligne radioélectrique ayant une longueur égale à une demi-longueur d'onde.
Densité (ou densité relative) : Rapport de la masse volumique d'un corps à la masse volumique d'un autre corps pris comme référence, à la même température.
Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l'eau pure à 4 °C, à la pression atmosphérique. Par définition la densité de l'eau est donc 1.
Dans le cas de gaz ou de vapeur, le corps de référence gazeux est l'air, à la même température et sous la même pression.
La densité est une grandeur sans dimension, et sa valeur s'exprime sans unité de mesure.
Développement durable : Mode de développement économique cherchant à concilier le progrès économique et social et la préservation de l'environnement, considérant ce dernier comme un patrimoine à transmettre aux générations futures.
DGEC : Direction Générale Energie et Climat.
Au sein du MEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer), la DGEC a vocation à être le lieu d'impulsion et d'élaboration de la politique française en matière de lutte contre le réchauffement climatique, politique qui suppose au principal d'avoir une action déterminée et structurée en matière d'énergie et d'usages de l'énergie, et de tenir compte simultanément des enjeux de pollution atmosphérique, qui sont associés aux processus de combustion, notamment à des fins énergétiques.
Diagnostic de performance énergétique (ou DPE) : Diagnostic ayant pour but d'informer propriétaires ou locataires, ou exploitants d'installations, sur les niveaux des consommations énergétiques de leur logement ou de leurs équipements, et d'émettre des recommandations pour les améliorer.
Diamant : Minéral composé de carbone (tout comme le graphite), dont il représente la forme cristalline de haute pression, avec une structure cristalline tétraédrique (structure type « diamant »). C'est le plus dur de tous les matériaux naturels et il est transparent. Pour ces deux raisons, c'est l'une des principales pierres précieuses.
Diode By-pass : Diode connectée en parallèle à des cellules photovoltaïques pour empêcher la circulation d'un courant inverse dû à l'occultation ou à la détérioration d'une cellule Photo-Voltaïque.
Dioxyde d'azote (NO2) : cf. NO2
Dioxyde de carbone (CO2) : cf. CO2
Directive européenne : Acte juridique communautaire pris par le Conseil de l'Union européenne seul ou avec le Parlement selon les cas. Elle lie les États destinataires de la directive quant à l'objectif à atteindre, mais leur laisse le choix des moyens et de la forme pour atteindre cet objectif dans les délais fixés par elle.
Les États membres doivent donc transposer la directive dans leur droit national. Il s'agit de rédiger ou de modifier des textes du droit national afin de permettre la réalisation de l'objectif fixé par la directive et d'abroger les textes qui pourraient être en contradiction avec cet objectif. La non-transposition d'une directive peut faire l'objet d'une procédure de manquement devant la Cour de justice des Communautés européennes. Les États membres ont le devoir d'informer la Commission sur les mesures prises pour l'application de la directive.
Les directives sont publiées au Journal officiel de des Communautés européennes
DIREN : Direction Régionale de l'Environnement
Progressivement, les DIREN fusionnent avec les DRIRE pour devenir les DREAL.
Disjoncteur : Dispositif électromécanique, voire électronique, de protection d'un circuit électrique, dont la fonction est d'interrompre le courant électrique en cas d'incident. Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport au fusible est qu'il est réarmable (il est prévu pour ne subir aucune avarie lors de son fonctionnement).
Différentes techniques sont utilisées par les disjoncteurs :
- - Dispositif thermique: Une surcharge de courant traversant un bilame (chauffage direct ou chauffage indirect par des spires), crée un échauffement par effet Joule et provoque la déformation du dit bilame. Ce bilame déclenche mécaniquement un contact, qui ouvrira le circuit électrique protégé. Ce système est assez simple et robuste, mais il n'est pas très précis et son temps de réaction est relativement lent.
La protection thermique a pour principale fonction la protection des conducteurs contre les échauffements dus aux surcharges prolongées de l'installation.
- - Dispositif magnétique: La forte variation d'intensité dans les spires d'une bobine produit, selon les règles de l'électromagnétisme, une forte variation du champ magnétique. Le champ ainsi créé déclenche le déplacement d'un noyau de fer doux qui va mécaniquement ouvrir le circuit et ainsi protéger la source et une partie de l'installation électrique, notamment les conducteurs électriques entre la source et le court-circuit. L'interruption est « instantanée » dans le cas d'une bobine rapide, ou « contrôlée » par un fluide dans la bobine ce qui permet des déclenchements retardés. Il est généralement associé à un interrupteur de très haute qualité qui autorise des milliers de manœuvres.
La protection magnétique a pour principale fonction la protection des équipements contre les défauts (surcharge de l'équipement, court-circuit, panne...). Elle est choisie par l'ingénieur qui a le souci de protéger son équipement avec une très grande précision.
Distillation : Procédé qui consiste à convertir en vapeur un liquide mêlé à un corps non volatil, ou des liquides mêlés, afin de les séparer
DJU (Degrés Jours Unifiés) :
Définition des Degrés Jours Unifiés selon le Costic (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques) :
"Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative de l'écart entre la température d'une journée donnée et un seuil de température préétabli."
Les degrés-jours sont calculés a partir de relevés de températures extérieures établis par Météo France, généralement sur une base de 18°C (d'où l'appellation DJU-base 18).
Le DJU d'un jour est calculé en faisant la différence entre une température de référence 18°C et la moyenne des températures minimale et maximale de ce jour, selon la formule suivante : DJU = 18 - (Tmin + Tmax) / 2.
Lorsque la température moyenne du jour est supérieure ou égale à 18°C, le DJU est compté comme nul.
Les DJU sont additionnés sur une période de chauffage donnée :
- - Par mois,
- - Par année, sur une période de chauffage de 232 jours (du 1er Octobre au 20 Mai),
Cette méthode permet :
- - De connaitre le degré de sévérité d'un hiver dans un lieu donné.
- - De faire un calcul très fin pour déterminer les besoins de chauffage d'un bâtiment dans une zone climatique donnée.
Plus la valeur du DJU est élevée, plus l'hiver est rigoureux.
Double-flux (ventilation) : Système de ventilation mécanique dans lequel la chaleur de l'air extrait du bâtiment est récupérée pour préchauffer l'air entrant. Les systèmes de ventilation double-flux offrent de nombreux avantages sur les systèmes classiques : économie d'énergie, confort acoustique, qualité de l'air, etc.
DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
Sous l'autorité du préfet de région, la DREAL pilote les politiques de développement durable résultant notamment des engagements du Grenelle de l'Environnement ainsi que celles du logement et de la ville. Les DREAL sont issues de la fusion des DIREN, des DRE et des DRIRE. 8 DREAL sont créées en 2009, 13 en 2010 et 4 en 2011.
DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement.
Service placé sous l'autorité du Ministère chargé de l'Industrie. Ses missions sont diverses et couvrent ces différents domaines : Aide aux entreprises, véhicules, métrologie, appareils à pression, environnement, sous-sol, mines, carrières et eau minérale, énergie, développement Durable.
Progressivement, les DRIRE fusionnent avec les DIREN pour devenir les DREAL.
ECS (Eau Chaude Sanitaire) : Eau potable utilisée au quotidien aussi bien pour la toilette que pour la cuisine ou les besoins ménagers. La production d'eau chaude sanitaire peut être indépendante ou être liée au chauffage.
Eau : Composé chimique d'oxygène et d'hydrogène. La formule chimique de l'eau pure est H2O.
A température ambiante, elle est à l'état liquide. Dans l'échelle de degré centigrade, elle passe à l'état solide à 0°Centigrade et à l'état gazeux à 100°Centigrade. Dans l'échelle de degré Celsius, elle passe à l'état solide à 0°C et à l'état gazeux à 99,975°C.
Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d'eau (97 % d'eau salée et 3 % d'eau douce).
L'eau « courante » est une solution d'eau et de différents sels minéraux ou d'autres adjuvants.
L'eau est essentielle pour tous les organismes vivants connus. C'est également un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre. L'eau est aussi utilisée dans beaucoup de processus industriels et de machines tels que :
- - Circuits de refroidissement et échangeurs de chaleur
- - Chaudières et turbines à vapeur on peut ajouter à cela son utilisation comme solvant chimique
Il est essentiel de réduire les consommations d'eau et de traiter l'eau après utilisation (refroidissement et dépollution) pour permettre un développement durable.
Echangeur de chaleur : Equipement permettant à un liquide chaud de céder sa chaleur à un fluide plus froid. Dans une pompe à chaleur, il existe deux types d' échangeurs de chaleur : le condenseur et l'évaporateur.
Echelle de température Celsius : Cf. Degré Celsius.
Echelle de température Centigrade : Cf. Degré centigrade.
Echelle de température Fahrenheit : Cf. Degré Fahrenheit.
Echelle de température Rankine : Cf. Rankine.
Eclairement lumineux : Eclairement correspondant à un flux lumineux reçu par unité de surface.
L'unité d'éclairement lumineux du Système International est le lux (lx), qui correspond à un flux lumineux de 1 lumen (lm) couvrant uniformément une surface de 1 mètre carré (m²). 1 lx = 1 lm/m².
C'est l'éclairement qui est pris comme grandeur de référence par le Code du travail.
Effet Joule : Echauffement thermique de la résistance électrique sous tension.
Lors du passage d'un courant électrique dans tout matériau conducteur, cet échauffement se produit, avec plus ou moins d'importance et à l'exception des supraconducteurs qui nécessitent cependant des conditions particulières. Dans certains cas, il s'agit d'un effet recherché pour produire de la chaleur (radiateur électrique, chauffe-eau, grille-pain). En effet, l'élévation de la température du conducteur provoque un échange d'énergie avec l'extérieur sous forme de transfert thermique.
Si cette température devient très importante, le conducteur cède également de l'énergie par rayonnement visible de lumière (cf. lampe à incandescence).
Effet photovoltaïque : Particularité qu'ont certains matériaux dits « semi-conducteurs » de produire de l'électricité quand ils sont exposés à la lumière (photons). Cf. cellule photovoltaïque.
Efficacité énergétique : Démarche qui permet de réduire les consommations d'énergie pour un besoin donné, en utilisant les technologies les plus performantes.
Sobriété énergétique et efficacité énergétique sont les deux bases de la maîtrise de l'énergie.
Sur un plan purement technique, l'efficacité énergétique est le rapport entre la quantité d'énergie utile (ou récupérée) et l'énergie consommée. Elle est exprimée par le COP (coefficient de performance) quand il s'agit de production de chaleur, par l'EER (coefficient d'efficacité énergétique) pour les appareils produisant du froid.
Dans l'industrie, l'efficacité énergétique est le rapport entre l'énergie minimale nécessaire pour assurer la production et l'énergie totale consommée par l'usine. En moyenne, l'efficacité énergétique d'une usine est de 41 %. Par conséquent, l'amélioration de l'efficacité énergétique est une piste d'économie très importante dans l'industrie, mais nécessite quelques investissements au départ.
Efficacité lumineuse : Caractérisation du rendement de la source lumineuse, exprimée en lumen/watt (lm/W)
ELD : Entreprise Locale de Distribution.
Ce sont des Sociétés publiques locales ayant notamment la mission de garantir l'accès au réseau de distribution électricité ou gaz. En ce sens elles continuent à détenir le monopole de distribution sur leur territoire, que la loi de nationalisation des entreprises d'électricité du 8 avril 1946 ne leur avait pas ôté du fait de leur vocation.
Electricité : Mouvement des charges électriques de la matière, conduisant au passage d'un courant électrique.
Comme la masse, la charge électrique est une propriété intrinsèque de la matière. Il existe deux types de charges électriques, qui sont portées par les particules élémentaires (électrons et protons, les neutrons ne portant pas de charge électrique), qui se comportent comme si elles étaient « opposées » l'une à l'autre : on les appelle donc par convention positive et négative. Les électrons portent les charges négatives, et les protons les charges positives.
Deux charges de nature opposée s'attirent, et deux charges de même nature se repoussent.
Un atome qui possède autant de charges positives que négatives se comporte comme s'il n'en possédait aucune. On dit qu'il est électriquement neutre.
Electrolyse : Dissociation en ions chimiques de certaines substances, en fusion ou en solution, sous l'effet d'un courant électrique. Deux électrodes sont plongées dans une solution (électrolyte) et reliées à un générateur de courant continu :
- - L'une des électrodes, l' « anode »est reliée à la borne positive du générateur. Avide d'électrons, elle se comporte comme un oxydant.
- - L'autre électrode, la « cathode » est reliée à la borne négative, elle cède ses électrons et se comporte comme un réducteur.
Lors du passage du courant électrique, les électrodes attirent les ions de charge opposée.
L'électrolyse a de nombreuses applications industrielles (chromage, dorure, galvanoplastie, préparation du chlore, fabrication de la soude à partir de sel marin, production d'hydrogène par électrolyse de l'eau...)
Electron : Un des constituants de l'atome, avec les nucléons (protons et neutrons). Il a une charge électrique négative de -1,6 10-19 C (coulomb), qui est la charge électrique élémentaire (on dit donc que sa charge est -1). Sa masse est de 9,1 10-31 kg.
Dans un atome, il y a autant d'électrons (charges -) que de protons (charges +), ce qui donne à l'atome une charge nulle. Les électrons sont regroupés dans des couches autour du noyau. La couche la plus extérieure est responsable des réactions chimiques de l'atome permettant l'assemblage des atomes de différents éléments pour former des molécules.
Electron-volt (symbole eV) : unité de mesure d'énergie.
Sa valeur est définie comme étant l'énergie cinétique d'un électron accéléré depuis le repos par une différence de potentiel d'un volt. Un électron-volt est donc égal à environ à 1,60217653×10-19 joule (J). C'est une unité hors système international (SI) dont la valeur est obtenue expérimentalement.
L'unité électron-volt est utilisée notamment en physique des particules pour exprimer les niveaux d'énergie rencontrés dans les accélérateurs de particules et la fusion thermonucléaire, en physique des semi-conducteurs pour exprimer le gap de ceux-ci ou en physique des plasmas :
Elément chimique (ou simplement élément) : Catégorie d'atomes ayant en commun le même nombre Z de protons dans leur noyau atomique. Ce nombre définit le numéro atomique de l'élément. Les propriétés chimiques sont déterminées par la configuration électronique de l'atome, qui dépend directement de ce numéro atomique.
Au total, 118 éléments chimiques ont été observés à ce jour, de numéros atomiques allant de 1 à 118. Parmi eux, 94 éléments se rencontrent dans le milieu naturel, et 80 éléments ont au moins un isotope stable : ce sont les éléments de numéros atomiques inférieur ou égal à 82 excepté les éléments 43 et 61.
Les éléments chimiques sont communément classés dans une table issue des travaux du chimiste russe Dimitri Mendeleïev et appelée « tableau périodique des éléments » (cf. glossaire).
EN 16001 : Norme européenne concernant les « Systèmes de management de l'énergie », Juillet 2009.
Pour accompagner les entreprises dans leurs démarches de maîtrise de l'énergie, la norme NF EN 16001 « Systèmes de management de l'énergie » a été publiée début juillet 2009. Destinée à tout organisme, quel que soit son domaine d'activité ou sa taille, elle a pour objectif de les aider à développer une gestion méthodique de l'énergie et d'améliorer ainsi leur efficacité énergétique. Cette norme européenne inspire déjà la norme internationale ISO 50001 (publiée en juin 2011).
Energie (symbole E) : L'énergie (du grec : energeia, force en action) est la capacité d'un système à modifier un état.
Elle se définit à travers ses effets et ses variations :
- - L'énergie cinétique est l'énergie des corps en mouvement.
- - L'énergie électrique concerne l'électricité
- - L'énergie lumineuse concerne la lumière.
- - L'énergie thermique concerne la chaleur.
C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. Dans le Système International d'unités, l'énergie s'exprime en joules. Cette unité d'énergie étant très petite, dans la vie courante, le kilowatt-heure (kWh) lui est préféré, et en physique des particules on utilise plutôt l'électron-volt. La conversion entre ces unités dont les ordres de grandeur diffèrent se résume à une simple constante de proportionnalité. On utilise parfois aussi la tonne d'équivalent pétrole (TEP).
Energie cinétique (symbole Ec) : Energie acquise par le mouvement d'un objet (rotation, translation, chute ...). Elle se calcule de la façon suivante :
Ec = mv²/2,
Avec :
m : masse de l'objet en kg
v : vitesse en m/s
Energie électrique : Energie fournie sous forme de courant électrique à un système électrotechnique ou électronique. L'électricité est directement utilisable pour déplacer une charge, fournir de la lumière, chauffer, etc.
Énergie éolienne : Energie produite par le vent faisant tourner les pales d'un aérogénérateur, qui entraînent la rotation du rotor connecté à une génératrice fabriquant de l'énergie électrique. Cette dernière est injectée dans le réseau électrique grâce à un transformateur.
Energie fossile : Energie produite à partir d'un combustible fossile (substance qui a été formée dans la roche par décomposition et transformation de végétaux sur plusieurs millions d'années).
Energie hydraulique : Energie mécanique de l'eau qui entraîne la roue d'une turbine qui à son tour entraîne un alternateur. Ce dernier transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. La puissance disponible dépend de deux facteurs : la hauteur de la chute d'eau et le débit de l'eau.
Energie marémotrice : Energie obtenue à partir du mouvement des marées.
Energie nucléaire : Energie qui recouvre deux sens différents :
- - Au niveau microscopique, l'énergie nucléaire est l'énergie associée à la force nucléaire de cohésion des nucléons (protons et neutrons) au sein du noyau des atomes. Les transformations du noyau libérant cette énergie sont appelées réactions nucléaires.
- - Au niveau macroscopique, l'énergie nucléaire correspond, d'une part à l'énergie libérée par les réactions de fusion nucléaire au sein des étoiles, d'autre part aux usages civils de l'énergie libérée lors des réactions de fission du noyau atomique dans les centrales nucléaires, et aux usages militaires (réacteur nucléaire de propulsion de bateaux ou sous-marins et bombes nucléaires).
Energie photovoltaïque : Energie électrique produite à partir du rayonnement solaire.
Energie pneumatique : Energie emmagasinée dans un gaz comprimé, principalement l'air comprimé.
Elle est exploitée dans un système pneumatique dont le principe repose sur une différence de pression entre deux zones, ce qui crée une force mécanique.
La force (F) résultant de la différence de pression entre les deux zones est proportionnelle à la différence de pression (P1 - P2) et à la surface (S) sur laquelle elle s'exerce : F = (P1 - P2) x S
Energie potentielle (Symbole Ep) : Energie acquise par un objet subissant une force liée à sa position dans son environnement (notion de champ. Ex : champ gravitationnel, champ magnétique, ...).
Par exemple, dans le champ gravitationnel naturel, l'énergie potentielle d'un objet pouvant descendre d'une hauteur h se calcule de la façon suivante : Ep = mgh.
Avec :
m : masse de l'objet en kg
g : accélération de la pesanteur, soit approximativement 9,81 m/s²
h : hauteur de l'objet à partir du niveau du sol
Pour placer cet objet de masse m à la hauteur h, il faut fournir cette énergie potentielle mgh. Lorsque l'objet chute au sol, il restitue cette énergie potentielle.
Energie primaire : Première forme de l'énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique, etc.
Énergie renouvelable : Energie naturelle et inépuisable.
- - La première source d'énergie renouvelable est le rayonnement solaire et la plupart des autres en découlent plus ou moins directement (vents, cycle de l'eau et marées, fabrication de biomasse, géothermie de surface, etc .).
- - La seconde source est l'énergie terrestre (géothermie profonde).
- - La troisième source est la lune qui influe sur le cycle des marées.
Energie secondaire (ou dérivée) : Toute énergie obtenue par transformation d'une énergie primaire (l'électricité est une énergie secondaire).
Energie solaire : Energie produite à partir du rayonnement solaire.
Il existe deux modes de production d'énergie solaire :
- - le photovoltaïque : qui produit une énergie électrique,
- - le solaire thermique : qui produit de la chaleur.
Energie thermique : Energie cinétique d'agitation microscopique d'un objet, qui est due à une agitation désordonnée de ses molécules et de ses atomes.
L'énergie thermique est une partie de l'énergie interne d'un corps. Les transferts d'énergie thermique entre corps sont appelés transferts thermiques et jouent un rôle essentiel en thermodynamique. Ils atteignent un équilibre lorsque la température des corps en contact est égale.
L'énergie thermique a tendance à se répartir uniformément dans l'espace, selon le mécanisme naturel d'équilibre énoncé dans le principe zéro de la thermodynamique.
La répartition de l'énergie thermique se fait par :
- - la conduction thermique (transfert de l'énergie cinétique des molécules sans échange de matière)
- - la convection (échange de matière entre fluides ou entre gaz)
La dissipation d'énergie thermique par contact se fait toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, selon le 2ème principe de la thermodynamique, et limite les possibilités de transformer de l'énergie en travail. Il a été découvert lors de la réalisation des premiers moteurs.
Énergie verte : Energie produite à partir de sources d'énergies renouvelables (solaire, hydraulique, éolienne, géothermique ou biomasse).
Par extension, elle désigne aussi parfois l'énergie produite par des cogénérations de qualité (production combinée de chaleur et d'électricité) permettant une efficacité énergétique plus élevée.
Enthalpie de changement d'état : Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de quantité de matière (mole) ou de masse (kg) d'un corps pour qu'il change d'état, cette transformation ayant lieu à pression constante.
L'enthalpie échangée lors du changement d'état résulte de la modification (rupture ou établissement) de liaisons interatomiques ou intermoléculaires. Il existe trois états physiques principaux pour tout corps pur : l'état solide, l'état liquide et l'état gazeux. Les liaisons sont plus fortes dans l'état solide que dans l'état liquide et ces liaisons sont quasi-absentes dans l'état gazeux. Il existe un quatrième état obtenu à très haute température où la matière se trouve sous la forme d'un plasma d'ions et d'électrons.
Par exemple pour le passage de l'état liquide à l'état de vapeur, on parlera d'enthalpie de vaporisation.
Pour l'eau qui bout à 100 °Centigrade sous la pression d'1 atmosphère (1atm = 101325 Pascal), l'enthalpie de vaporisation de l'eau, égale à la quantité de chaleur fournie pour transformer l'eau liquide en vapeur, est de 2 257 kJ/kg.
Entropie (symbole S) : Grandeur qui permet, en thermodynamique, de caractériser le désordre d'un système.
Le physicien Clausius a montré que le rapport Q/T (où Q est la quantité de chaleur échangée par un système à la température T) correspond, en thermodynamique classique, à la variation d'une fonction d'état qu'il a appelée entropie (symbole S), dont l'unité est le joule par Kelvin (J/K).
La thermodynamique statistique a ensuite fourni un nouvel éclairage à cette grandeur physique abstraite : elle mesure le degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisée ou utilisée de façon incohérente.
EPR (European Pressurized-water Reactor) : Réacteur à Eau Pressurisée (REP) qui appartient à la troisième génération du type de réacteur nucléaire le plus utilisé au monde. Il permet de gagner en puissance et compétitivité par rapport aux réacteurs antérieurs.
Essence : Carburant composé d'un mélange d'hydrocarbures, auxquels sont parfois ajoutés d'autres produits combustibles ou adjuvants.
On y trouve en moyenne :
20 % à 30 % d'alcanes, hydrocarbures saturés de formule CnH2n+2,
5 % de cycloalcanes, hydrocarbures saturés cycliques,
30 % à 45 % d'alcènes, hydrocarbures non saturés,
30 % à 45 % d'hydrocarbures aromatiques, de la famille du benzène.
Ces produits sont, pour l'essentiel, issus de la distillation du pétrole.
L'essence est utilisée comme carburant dans les moteurs thermiques.
Ethanol : Alcool primaire, possédant la structure semi-développée suivante : CH3-CH2-OH.
C'est un liquide incolore, miscible à l'eau en toutes proportions.
Pour la production d'éthanol à partir de la biomasse, on parle de bioéthanol. La majorité du bioéthanol produit aujourd'hui provient du traitement des plantes sucrières (betterave, canne à sucre, ...) ou des céréales (maïs, blé, ...).
Ethernet : Protocole de transmission de données pour un réseau local (LAN en anglais : Local Area Network), à commutation de paquets, défini par la norme iso IEEE 802.3, basé sur le principe suivant : toutes les machines du réseau Ethernet sont connectées à une même ligne de communication.
Il fonctionne à des débits allant de 10 à 1 000 Mbits/s : 10 Mbit/s (Ethernet normal), 100 Mbit/s (Fast Ethernet), ou 1 000 Mbit/s (Gigabit Ethernet).
La technologie Ethernet se décline dans de nombreuses variantes tel que :
- Deux topologies différentes qui sont bus et étoile
- Multi supports permettant d'être capable de faire usage de câbles coaxiaux, de fils en cuivre à paires torsadées ou de fibres optiques.
Cf. les définitions de VLAN, WAN, WLAN.
La prise Ethernet RJ45 permet de se connecter à Internet via un routeur, un modem ADSL, un modem câble.
Cette prise Ethernet permet aussi de relier 2 ordinateurs entre eux avec un câble approprié (dit croisé).
Evaporateur : appareillage réalisant dans une de ses parties un changement de phase de liquide au gazeux, en consommant de l'énergie, et permettant ainsi de faire de l'air froid : par exemple entrée d'air à 35°C dans l'évaporateur et sortie à 25°C.
Evaporation : passage progressif d'un liquide à l'état gazeux par sa surface libre. Le contraire est la condensation.
Lorsqu'il existe un volume libre au-dessus d'un liquide, une fraction des molécules composant le liquide est sous forme gazeuse. À l'équilibre, la quantité de matière sous forme gazeuse définit la pression de vapeur saturante dans le cas d'un liquide (solvant) pur, et qui dépend de la température. Cette pression peut être partielle ou totale.
Lorsque la pression partielle de la vapeur dans le gaz est inférieure à la pression de vapeur saturante et que celle-ci est elle-même inférieure à la pression totale ambiante, une partie des molécules passent de la phase liquide à la phase gazeuse : c'est l'évaporation, qui demande de fournir la chaleur latente correspondante, ce qui refroidit le liquide.
Glossaire technique F à H
Facteur de puissance : cf. définition de Cos φ.
Fahrenheit : cf. Degré Fahrenheit
Fioul (appelé aussi fuel) : combustible liquide issu de la distillation du pétrole.
Le fioul domestique (FOD - fioul ordinaire domestique - ou mazout) est, en France, un combustible vendu pour les usages domestiques (chauffage) ou pour les moteurs de divers engins.
Il existe aussi le fioul lourd (FOL), qui est un produit d'une plus grande viscosité, qui peut être plus ou moins désulfuré.
- - Fioul lourd HTS (teneur en S<4%)
- - Fioul lourd BTS (teneur en S<2%)
- - Fioul lourd TBTS (teneur en S comprise entre 0,55% et 1%)
Le FOL est de moins en moins en moins utilisé pour les raisons suivantes :
- - viscosité importante et écoulement difficile à obligation de chauffage des stockages
- - alimentation et dépotage à installations coûteuses
- - encrassement à entretien important, réglages fréquents
- - règlementation stricte, notamment du fait des teneurs en soufre
Il est encore utilisé pour les chaudières industrielles ainsi que pour les moteurs des navires.
Fission nucléaire : Phénomène par lequel le noyau d'un atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucléons, tels les noyaux d'uranium et de plutonium) est divisé en plusieurs nucléides plus légers. Cette réaction nucléaire se traduit aussi par l'émission de neutrons et un dégagement d'énergie très important (≈ 200 MeV, à comparer aux énergies des réactions chimiques qui sont de l'ordre de l'eV).
Lors d'une fission nucléaire, la masse totale des atomes formés est inférieure à celle des atomes initiaux. Cette perte de masse est transformée en énergie.
D'après la célèbre formule d'Einstein, il y a équivalence entre masse et énergie : E = m.c2 , m étant la masse et c étant la vitesse de la lumière dans le vide.
Flicker : Sur les installations électriques, la mise en marche de charges variables, comme des fours à arc, des imprimantes laser, des micro-ondes ou des systèmes de conditionnement d'air provoquent des variations rapides de tensions électriques : ce phénomène est appelé papillotement et il est quantifié par la valeur du flicker.
Celui-ci est en réalité un calcul statistique issu de la mesure des variations rapides de tension et défini par la norme EN 61000-4-5. Pour l'homme, le papillotement est visible au niveau de la lumière d'éclairage, ce qui peut avoir des conséquences négatives (maux de tête, irritabilité, etc.).
Le flicker est un phénomène très variable dans le temps et son impact sur l'homme et sur les équipements n'est pas très facile à définir. Pour cette raison, deux valeurs de flicker ont été définies : le flicker courte durée (Pst), qui consiste à observer le flicker sur une période de 10 minutes, et le flicker longue durée (Plt), pour lequel la période de mesure est de 2 heures.
Fluide caloporteur : Fluide utilisé pour les transferts d'énergie calorifique lors d'un processus thermique. Pour les systèmes de chauffage, fluide en mouvement qui reçoit de la chaleur en un point de son circuit et en cède à un autre point.
Fluide frigorigène : Fluide qui, quand on modifie la pression, peut se vaporiser et se condenser à des températures proches de celles de notre environnement. Il permet alors de produire du froid au cours d'un cycle frigorifique en captant la chaleur d'un local ou d'une enceinte et en la cédant à l'extérieur.
Fluocompacts (éclairages) : Les éclairages fluocompacts produisent de la lumière grâce à un gaz fluorescent contenu dans l'ampoule, selon le même principe que les "tubes néon". Ils ne contiennent pas de filament.
Flux lumineux : Quantité de lumière émise par une source de lumière dans toutes les directions.
Il s'exprime en lumen (symbole lm).
Fonds Chaleur : Le Fonds Chaleur a été créé en 2007 suite au Grenelle de l'environnement. Son objectif est de soutenir la production de chaleur à partir des sources renouvelables. Il est financé par l'ADEME qui possède deux modes de gestion pour cela :
- - Sur le plan national, l'ADEME lance un appel à projets national de Biomasse Chaleur Industrie Agriculture Tertiaire (BCIAT), à des tination ddesz entreprises souhaitant s'équiper d'installations assurant une production annuelle de chaleur à partir de biomasse (bois, déchets agricoles, ..) supérieure à 1000 tep/an.
- - Sur le plan régional, le second mode de gestion concerne les collectivités et les gestionnaires d'habitat collectif, ainsi que les projets de ùpoins de 1000 tep/an.
Force (symbole F) : Expression d'une action mécanique (action mécanique : toute cause capable de déformer un corps ou de modifier son état de mouvement ou de repos).
La force la plus courante est le poids, avec F = mg où m est la masse du corps concerné et g l'accélération de la pesanteur.
Elle est généralement représentée par un vecteur pour donner son sens et sa direction. Elle s'exprime en newton (N).
Four à arc électrique : Type de four électrique utilisé en métallurgie. Il utilise l'énergie thermique de l'arc électrique établi entre une (ou plusieurs) électrode(s) de carbone et les ferrailles enfournées pour obtenir une température suffisante pour réaliser leur fusion et permettre la fabrication d'acier liquide par addition de carbone.
Four d'affinage en poche : Four à arc électrique utilisé en métallurgie pour maintenir à l'état liquide l'acier produit au four à arc électrique et pour réaliser les additions des éléments d'alliages (ferro-chrome, ferro-manganèse, ...) permettant d'obtenir l'analyse exacte de l'acier à élaborer.
Fréquence : Nombre de fois où un phénomène périodique se reproduit identique à lui-même par unité de temps.
La fréquence temporelle est notée généralement f et se définit comme l'inverse de la période temporelle notée T (soit f = 1 / T), la période temporelle étant le temps nécessaire pour que le phénomène se reproduise identique à lui-même.
Si l'unité de temps choisie est la seconde (unité de temps dans le Système International), la fréquence est alors mesurée en hertz dont le symbole est Hz. Plus la valeur en hertz est élevée et plus la durée en seconde est courte.
En France, la fréquence du courant alternatif est de 50 Hz.
Frigorie (symbole fg) : Unité physique « désuète » utilisée pour les installations de froid ou de climatisation. Les frigories sont surtout utilisées en un sens vague pour désigner des échauffements néfastes (pertes thermiques).
1 fg = - 1 cal
Fusion : Passage d'un corps de l'état solide vers l'état liquide. C'est le cas notamment en métallurgie.
Le contraire de la fusion est la solidification.
La fusion nécessite un apport important d'énergie thermique.
Fusion thermonucléaire : Fusion à très haute température (de l'ordre de 100 millions de degrés) de deux noyaux atomiques légers aboutissant à la production d'un noyau plus lourd, s'accompagnant généralement de l'émission de particules et dégageant une grande quantité d'énergie.
La réaction de fusion peut se réaliser par la réaction des noyaux de deux isotopes de l'hydrogène, le deutérium et le tritium, avec production d'un noyau d'hélium, d'un neutron et libération d'énergie : D + T à 4He + n + Energie.
La matière produite est à l'état de plasma. Sur terre, le confinement du plasma permettant d'enchaîner les réactions de fusion peut être soit réalisé par confinement magnétique dans une chambre vide en forme d'anneau (tore) appelée tokamak, soit par confinement inertiel par laser. La fusion nucléaire est une réaction qui existe à l'état naturel dans toutes les étoiles dont le soleil.
Le projet international ITER à Cadarache (Bouches-du-Rhône) prévoit d'arriver à générer une puissance de fusion de 500 MW pendant des durées de 300 à 500 secondes.
La fusion ouvre la perspective d'une source d'énergie sure, durable, alimentée par un combustible abondant et universellement disponible.
Gaz à effet de serre (GES) : Gaz présents en faible quantité dans l'atmosphère, qui absorbent une partie de l'énergie réémise par la Terre et lui permettent d'avoir une température moyenne favorable à la vie. Leur forte augmentation du fait des activités humaines est la cause principale du réchauffement climatique.
Six gaz ont été retenus par le protocole de Kyoto : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), les hexafluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6).
Pouvoir de réchauffement des 6 GES :
CO2 : 1
CH4 : 23
N2O : 296
SF6, HFC, PFC : 120 à 22 200
Gaz carbonique (CO2) : cf. CO2.
Gaz naturel : Combustible fossile, il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures présent naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse, essentiellement constitué de méthane. Il provient de gisements naturels souterrains ou sous-marins.
Son transport est assuré de la façon suivante :
- - Parcours terrestres sous gazoduc haute pression (67 à plus de 80 bars)
- - Parcours maritimes à bord de méthaniers qui transportent le GN liquéfié à pression atmosphérique et à une t° voisine de -160°C.
En France, il existe deux types de gaz naturel qui sont distribués par gazoducs :
- - Gaz à BAS pouvoir calorifique: Gaz naturel de type B (gaz de Groningue aux Pays Bas distribué en région Nord-Pas-de-Calais).
Son pouvoir calorifique supérieur (PCS) est d'environ 10,3 kWh PCS / m3(n).
- - Gaz à HAUT pouvoir calorifique: Gaz naturel de type H (gaz provenant d'Algérie, de Mer du Nord et de Russie).
Son pouvoir calorifique supérieur (PCS) varie entre 10,7 et 12,8 kWh PCS / m3(n).
Gaz non conventionnels : Combustibles fossiles, composés essentiellement de méthane, mais ne provenant pas des roches réservoirs classiques comme le gaz naturel.
Les gaz non conventionnels sont situés dans des gisements très peu perméables et sont plus difficiles à exploiter.
Les trois principaux types de gaz non conventionnels sont :
- - Le gaz de schiste (shale gas): 49% des réserves totales
- - Le gaz de réservoirs sableux compacts (tight gas): 23% des réserves totales
- - Le gaz de charbon (coal bed methane - CBM): 28% des réserves totales
Gaz parfait : Modèle thermodynamique décrivant le comportement de tous les gaz réels à basse pression.
Lois des gaz parfaits :
- - Loi de Mariotte: à température constante, le produit de la pression p par le volume V est considéré comme constant lorsque la pression reste dans des valeurs faibles à p1V1 = p2V2
- - Loi d'Avogadro: tous les gaz ont le même volume molaire dans les mêmes conditions de pression et de température. Dans les Conditions normales de température (0° C) et de pression (1 atm soit 101 325 Pa), ce volume molaire est de 22,413996 litres/mol.
- - Equation d'état des gaz parfaits: pV = nRT
Avec :
P : pression absolue en pascal (Pa)
V : Volume occupé par le gaz en m3
n est le nombre de moles
R est la constante universelle des gaz parfaits : R = 8,314 472 J·K-1·mol-1
T est la température absolue (en kelvin).
Pour n moles de molécules, et à partir de deux paramètres macroscopiques déterminés au choix, les deux autres paramètres peuvent se calculer par l'équation d'état.
Générateur photovoltaïque : Système complet assurant la production et la gestion de l'électricité fournie par les modules photovoltaïques. L'énergie est stockée dans des accumulateurs et/ou transformée en courant alternatif suivant le type d'application.
Géothermie : Utilisation de l'énergie thermique des couches profondes de l'écorce terrestre. Plus largement, captage de la chaleur emmagasinée dans le sol à faible profondeur. L'origine de l'énergie est alors essentiellement solaire.
GIEC : Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat.
Le GIEC est un groupe d'experts, chaque membre étant accrédité par son propre gouvernement, qui a pour mandat « d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme ».
GNL (Gaz Naturel Liquéfié) : Gaz naturel (essentiellement du méthane) mis en phase liquide par l'abaissement de sa température à -162°C permettant de réduire 600 fois son volume. Le GNL est environ deux fois plus léger que l'eau. C'est aussi un carburant.
GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) : carburant dit propre.
Le butane et le propane, définis sous le terme général de GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfiés, sont issus à plus de 60 % des champs de gaz naturel. Pour le reste, ils proviennent du raffinage du pétrole brut dont ils représentent entre 2 et 3 % de l'ensemble des produits raffinés.
Le GPL-c (GPL-carburant), utilisé comme carburant pour véhicules, est composé de 50% de butane et 50% de propane.
La composition de ce mélange est régie par la norme européenne EN589 qui spécifie notamment un indice d'octane minimal (MON) de 89, supérieur à celui de l'essence (85 ou 88).
Gramme (abréviation g) : Unité de masse du Système international. Vient du grec gamma qui signifie petits poids.
Il représente un centimètre cube d'eau distillée à densité maximale, soit 4 °C.
Graphite : Minéral composé de carbone (comme le diamant) qui est la forme stable du carbone à température et à pression ordinaires, fait d'un empilement de structures cristallines hexagonales et monoplanes et de couleur noire. Chaque atome est lié à trois autres dans une couche d'anneaux hexagonaux fusionnés. Grâce à la délocalisation des orbitales π, le graphite conduit l'électricité. Le graphite est mou, car les liaisons chimiques entre les plans sont faibles (2 % de liaisons entre plans et 98% de liaisons dans les plans) et les couches glissent donc facilement les unes par rapport aux autres. A cause de sa structure en feuillets, toutes les propriétés physiques du graphite sont anisotropes. En particulier, la conductivité électrique est très différente dans le plan des feuillets et dans la direction perpendiculaire.
Gravitation : Phénomène par lequel deux corps quelconques s'attirent du simple fait de leur masse. Elle s'observe au quotidien en raison de l'attraction terrestre qui nous retient au sol.
GrDF : GrDF a hérité des activités de distribution de gaz naturel de Gaz de France.
Pour se conformer aux directives européennes sur l'ouverture du marché du gaz naturel en France, les activités de distribution ont été filialisées au sein du groupe GDF SUEZ.
Les pressions relatives ci-après sont celles rencontrées habituellement en exploitation :
- BP (basse pression) : pression inférieure à 50 mbar ;
- MP (moyenne pression) : pression comprise entre 50 mbar et 25 bar.
N.B. : On distingue usuellement la plage de pression 50 mbar/400 mbar (dite MPA), la
plage de pression 400 mbar/4 bar (dite (MPB) et la plage de pression 4 bar/25 bar (dite MPC).
Groupe électrogène : Ensemble formé par un générateur et un moteur diesel alimenté par du diesel. Le générateur transforme l'énergie mécanique du moteur en énergie électrique.
GRTgaz : GRTgaz possède et exploite en France le plus long réseau de transport de gaz naturel à haute pression d'Europe. Il participe à la gestion de réseaux en Allemagne et en Autriche
En France GRTgaz exploite :
- 2 terminaux maritimes : Fos Cavaou et Montoire de Bretagne
- 4 points d'interconnexions frontaliers : Dunkerque (59), Taisnières (59), Obergailbach (57), Oltingue(68)
- 26 stations de compression
- 32 000 kms de canalisations
- Un dispatching national
GSM / GPRS : Global System for Mobile communications et General Packet Radio Service.
GSM : Norme européenne de téléphonie cellulaire numérique, adoptée par 60 pays dans le monde. Le GSM utilise une fréquence de 900 Mhz, 1800 ou 1900 Mhz, et permet le transfert de voix ou de données numériques de faible volume (débit de 9,6 Kb/s).
GPRS : Evolution du GSM. Le GPRS est un service de transmission de données par paquet à un débit de 54 Kb/s environ. Le GPRS utilise les bandes de fréquences du GSM (850/900/950/1800/1900 MHz) et a été adoptée par plus de 150 pays.GTB : Gestion Technique de Bâtiments.
Système informatique généralement installé dans des grands bâtiments afin de superviser l'ensemble des équipements qui y sont installés.
GTC : Gestion Technique Centralisée.
Système informatique généralement installé dans des installations industrielles afin de superviser l'ensemble des équipements qui y sont installés.
HAP (Hydrocarbure Polycyclique Aromatique) : Famille de composés chimiques semi-volatiles émis par certains produits industriels, la combustion du bois, etc. Les HAP sont des polluants toxiques.
Harmoniques : Tout signal périodique peut être décomposé en une source de signaux sinusoïdaux de diverses amplitudes et fréquences.
Les fréquences sont des multiples d'une fréquence de base appelée "fondamental". Les multiples de cette fréquence sont les harmoniques. Par exemple, un courant électrique déformé comportera une fondamentale à 50 Hz et des harmoniques à 100 Hz, 150 Hz, 200 Hz etc. On parle d'harmoniques de rang n. L'harmonique de rang 10 (harmonique 10) est la fréquence 10 x 50 Hz = 500 Hz.
Hertz (symbole Hz) : Unité dérivée de mesure de la fréquence du Système International. Elle est équivalente à une oscillation par seconde (s-1 ou 1⁄s).
Hexafluorure de Soufre (SF6) : Composé chimique utilisé comme isolant électrique et dans la production de magnésium. Les principales émissions sont notamment dues à son utilisation dans les équipements à haute tension, à la production de magnésium mais aussi à d'autres usages industriels. Ce gaz de synthèse est l'un des responsables de l'attaque de la couche d'ozone, et est l'un des 6 gaz à effet de serre.
Horo-saisonnalité : Structure de tarif donnant la possibilité de différencier les prix de l'électricité selon les saisons et/ou les heures de consommation.
Houille : Qualité spécifique de charbon, d'origine fossile. Cf. charbon.
Hub notionnel ou virtuel : Point d'échange de gaz non localisé précisément. c'est notamment le cas lorsque le support du hub est tout ou partie d'un réseau de transport, qu'il soit national ou zonal. Tout le gaz injecté dans ce réseau en ses différents points d'entrée est considéré comme potentiellement disponible à l'achat ou à la vente, puis livrable en n'importe quel point de livraison de ce réseau.
Hub physique : Point de convergence localisé en un endroit précis, de plusieurs ouvrages gaziers (gazoducs, terminal de gaz naturel liquéfié, stockages,...) qui permet de transférer du gaz d'un gazoduc à l'autre.
Humidité relative (Hr) ou degré d'hygrométrie (noté φ) : Mesure du rapport entre le contenu en vapeur d'eau de l'air et sa capacité maximale à en contenir. Cette capacité maximale change selon les conditions de température et de pression. Elle correspond au rapport de la pression partielle de vapeur d'eau contenue dans l'air sur la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) à la même température et pression. Elle est mesurée à l'aide d'un hygromètre.
Hydrocarbure : Roche sédimentaire carbonée sous forme liquide, produit de la décomposition d'algues, petits animaux marins, plancton en milieu anaérobie. On distingue les huiles minérales, le bitume (ou asphalte, de consistance épaisse, voire solide, d'aspect gras).
C'est aussi l'appellation générique des composés chimiques formés d'atomes d'hydrogène et de carbone : le pétrole et le gaz naturel sont des hydrocarbures.
Hydroélectricité : Énergie électrique obtenue à partir de l'énergie hydraulique des rivières et des chutes d'eau (notamment celles créées par les barrages).
Hydrogène (symbole H) : Elément chimique de numéro atomique 1.
L'hydrogène est l'élément chimique le plus simple : son isotope le plus commun est constitué seulement d'un proton et d'un électron. L'hydrogène est ainsi le plus léger atome existant. Comme il ne possède qu'un électron, il ne peut former qu'une liaison covalente : c'est un atome univalent.
L'hydrogène est l'élément le plus abondant de l'Univers : 75 % en masse et 92 % en nombre d'atomes.
L'hydrogène est le principal constituant du Soleil et de la plupart des étoiles, dont l'énergie provient de réactions de fusion thermonucléaire de l'hydrogène. Il est aussi le composant principal des nébuleuses et du gaz interstellaire.
Hydrolienne : Turbine sous-marine qui utilise l'énergie cinétique des courants marins, comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.
Glossaire technique I à L
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l'Environnement
Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.
Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d'autorisation ou de déclaration en fonction de l'importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés :
- - Déclaration : pour les activités les moins polluantes et les moins dangereuses. Une simple déclaration en préfecture est nécessaire
- - Autorisation : pour les installations présentant les risques ou pollutions les plus importants. L'exploitant doit faire une demande d'autorisation avant toute mise en service, démontrant l'acceptabilité du risque. Le préfet peut autoriser ou refuser le fonctionnement.
Ignifugation : Action qui consiste en l'ajout d'un apprêt chimique de protection qui transforme un tissu inflammable en un tissu non-inflammable ou difficilement inflammable, et qui consiste à enrober les fibres textiles ou à les modifier chimiquement par une substance ignifuge qui protège de la combustion ou de l'échauffement les matériaux qu'elle imprègne ou recouvre.
Indice de rendu de couleur ou IRC : Capacité d'une source de lumière à restituer les différentes couleurs du spectre visible sans en modifier les teintes.
L'indice maximum 100, correspond à une lumière blanche ayant le même spectre que celui de la lumière solaire, sur la base de 8 couleurs normalisées.
Par définition, la lumière du jour a un indice IRC de 100.
Induction : cf. chauffage par induction.
Inertie thermique : Capacité pour un matériau d'accumuler de l'énergie calorifique et de la restituer en un temps plus ou moins long.
Infiltrométrie : Technique qui permet de vérifier la perméabilité à l'air de l'enveloppe d'un bâtiment, par la réalisation d'un test d'infiltrométrie ou « Blower Door Test ». La mise en pression d'une maison, d'un logement ou d'un bâtiment permet de visualiser des défauts d'isolation ou de construction.
Infrarouge (rayonnement infrarouge) : rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière visible (de 380nm pour le violet à 780nm pour le rouge) mais plus courte que celle des micro-ondes. La longueur d'onde de l'infrarouge est comprise entre 780 nm et 1 000 000 nm (ou encore entre 0,78 μm à 1 000 μm).
Injecteur de moteur : Pièce mécanique qui permet l'apport du carburant dans la chambre de combustion du moteur.
À l'arrière de ce dispositif, on trouve un filtre qui ne laisse passer qu'un tout petit peu de carburant et qui retient les impuretés.
Le combustible est ensuite pulvérisé par l'avant sous forme de micro gouttelettes, permettant une combustion optimale. Ce phénomène peut être amplifié grâce à une turbine amplifiant la dispersion des gouttelettes.
Ce système se retrouve dans les chaudières à fioul, certains moteurs à essence où il remplace le carburateur, les moteurs Diesel, ou encore dans les turboréacteurs d'avions.
Intensité : Terme qui désigne l'ampleur d'une grandeur physique.
Sa définition exacte dépend des grandeurs concernées. Les plus courantes sont :
- - L'intensité du courant électrique
- - L'intensité énergétique (notion de comptabilité énergétique)
- - L'intensité lumineuse
Intensité du courant électrique (symbole I) : Quantité d'électricité (c'est-à-dire le nombre d'électrons) qui passe dans un circuit pendant un temps donné. Elle est déterminée par la tension et par une résistance placée à l'intérieur des appareils électriques, lampes etc., selon la loi d'Ohm I = U / R
Avec :
U : tension exprimée en volts (symbole V) ;
R : résistance exprimée en ohms (symbole Ω) ;
I : intensité du courant électrique exprimée en ampères (symbole A).
Intensité énergétique : Quantité d'énergie nécessaire pour produire une unité de richesse. Les politiques d'efficacité énergétique cherchent à faire baisser l'intensité énergétique, c'est-à-dire à produire davantage en consommant moins d'énergie.
Intensité lumineuse : Mesure de l'éclat perçu par l'œil humain d'une source lumineuse.
L'unité de mesure de l'intensité lumineuse est la candela (symbole cd).
L'œil humain n'est sensible qu'à une petite partie du spectre électromagnétique (le domaine visible) et n'a pas la même sensibilité aux différentes longueurs d'onde auxquelles il est sensible.
Internet : Internet constitue un réseau informatique mondial, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. C'est donc un réseau de réseaux.
L'intranet est un réseau informatique utilisé à l'intérieur d'une entreprise ou de toute autre entité organisationnelle, utilisant les techniques de communication d'Internet (adresses IP, serveurs HTTP).
Un extranet est une extension du système d'information de l'entreprise à des partenaires situés au-delà du réseau. L'accès à l'extranet se fait via Internet, par une connexion sécurisée avec mot de passe dans la mesure où cela offre un accès au système d'information à des personnes situées en dehors de l'entreprise.
Interrupteur : Dispositif ou organe, physique ou virtuel, permettant d'interrompre ou d'autoriser le passage d'un flux.
Interrupteur électrique : Organe de commande qui permet d'ouvrir et de fermer un circuit alimentant un appareil électrique aux valeurs des intensités nominales.
IPMVP : (International Performance Measurement and Verification Protocol) : Protocole International de Mesure et de Vérification des Performances, conçu par EVO (Efficiency Valuation Organization), organisation internationale non gouvernementale d'origine américaine sans but lucratif, entièrement dédiée à créer des protocoles portant sur la mesure et la vérification du rendement d'un projet en efficacité énergétique. L'emploi et le téléchargement du protocole IPMVP sont totalement gratuits.
C'est la méthodologie qui est la plus utilisée pour la vérification de l'efficacité énergétique. Ce Protocole est auditable et opposable.
Principes de la méthode :
- - Mesurer l'énergie consommée pendant une période de référence, analyser les variables et l'équation d'ajustement.
- - Mesurer l'énergie consommée pendant une période de suivi, après la mise en œuvre des actions d'amélioration de la performance énergétique.
ISO 50001 : La norme ISO 50001 « Systèmes de management de l'énergie : exigences et recommandations de mise en œuvre », publiée le 16 juin 2011, vise l'amélioration de la performance énergétique de toute organisation. Son objectif : faire face à la rareté de l'énergie et à l'augmentation durable des prix, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Fruit d'un consensus entre 61 pays, l'ADEME et l'AFNOR ont largement contribué à représenter la position française dans l'élaboration de cette norme. L'ISO 50001 s'inspire des lignes directrices de l'EN 16001 et est destinée à la remplacer.
Isolant : Matériau qui limite les échanges d'énergie entre deux systèmes.
On distingue :
- - les isolants électriques (ou matériau diélectrique): partie d'un composant ou un organe ayant pour fonction d'interdire le passage de tout courant électrique entre deux parties conductrices
- - les isolants thermiques: matériaux ayant une faible conductivité thermique, qui s'opposent aux transferts de chaleur.
Exemples : laine de roche, laine de verre, bois, caoutchouc, polystyrène
- - les isolants phoniques: matériaux qui vont réduire la propagation du son les traversant.
- - les isolants mécaniques: les Silent blocs et les amortisseurs sont des systèmes permettant d'absorber les vibrations et les chocs,
Isotope : Atome dont le noyau a le même nombre de protons que l'atome de référence, mais un nombre de neutrons différent.
Exemple ; le carbone 14 (utilisé pour les datations) est un isotope du carbone 12 : tous deux ont 6 protons mais respectivement 8 et 6 neutrons. Ces 2 isotopes n'ont donc pas la même masse molaire.
Notation des isotopes :
Les isotopes sont désignés par leur symbole chimique, complété :
- - par leur nombre de masse A (égal au nombre de nucléons de l'atome) placé en haut et à gauche du symbole
- - par le numéro atomique Z, placé en bas et à gauche du symbole.
Exemple : 146C et 126C
La production d'énergie nucléaire issue de la réaction de fission atomique engendre des isotopes radioactifs.
IT (Information Technology) : Technologie de l'Information.
ITER (ou projet ITER) : Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) vise à réaliser, en coopération internationale avec la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, l'Union Européenne, le Japon et la Russie, un réacteur expérimental de fusion thermonucléaire par confinement magnétique pour un coût évalué à 10 milliards de dollars sur 30 ans, comprenant la construction, l'exploitation et le démantèlement du réacteur. Le réacteur expérimental sera construit sur le site de Cadarache (Bouches du Rhône) en France.
L'objectif du projet ITER est de démontrer que la réaction de fusion par confinement magnétique du plasma est techniquement possible.
Le projet prévoit d'arriver à générer une puissance de fusion de 500 MW pendant des durées de 300 à 500 secondes. La réaction de fusion produira au moins 10 fois plus d'énergie qu'il n'en aura consommée.
Le réacteur ne produira pas d'électricité mais constituera une étape incontournable vers la maîtrise de l'énergie produite.
La fusion ouvre la perspective d'une source d'énergie sure, durable, alimentée par un combustible abondant et universellement disponible.
Joule (symbole : J) : Unité du système international pour quantifier l'énergie, le travail et la quantité de chaleur. L'unité doit son nom au physicien anglais James Prescott Joule.
On définit cette unité comme étant le travail d'une force d'un Newton dont le point d'application se déplace de un mètre dans la direction de la force :
1J = 1N x 1m = (1kg x 1m/s²) x 1m = 1kg x 1m² / 1s²
Kelvin (symbole K) : Unité de mesure de la température thermodynamique du Système International, qui a pour origine le nom de Lord Kelvin, physicien britannique reconnu pour ses travaux en thermodynamique.
Définition : Le kelvin, unité de température thermodynamique, est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de l'eau.
Une des innovations de Kelvin est l'introduction d'un « zéro absolu » correspondant à l'absence absolue d'agitation thermique et de pression d'un gaz, dont il avait remarqué les variations liées selon un rapport linéaire. Il a laissé son nom à l'échelle de température, dite absolue, ou température « thermodynamique », mesurée en kelvins.
Le kelvin est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de l'eau (H2O), et une variation de température de 1 K est équivalente à une variation de 1 °C. La température de 0 K qui correspond au zéro absolu est égale à - 273,15 °C (à le point triple de l'eau est donc à la température 0,01 °C).
N'étant pas une mesure relative, le kelvin n'est jamais précédé du mot « degré » ni du symbole « ° », contrairement aux degrés Celsius ou Fahrenheit.
Kérosène : Produit dérivé du pétrole servant de carburant pour moteurs d'avion à réaction. Également appelé carburéacteur ou « jetfuel ». Incolore ou jaune pale, il est distillé entre 175 et 250°C.
Kilogramme (symbole kg) : Unité de mesure de la masse du Systéme International.
Définition : Masse du prototype en platine iridié qui a été sanctionné par la Conférence Générale des Poids et Mesures tenue à Paris en 1889 et qui est déposé au Bureau International des Poids et Mesures.
Kilowatt-heure (symbole kWh) : Unité de mesure d'énergie, correspondant à l'énergie consommée par un appareil d'une puissance de 1 000 watts (1 kW) pendant une durée d'une heure. Elle est surtout utilisée pour mesurer l'énergie électrique, aussi bien l'énergie générée (générateur électrique...) que consommée (plaque de cuisson...), mais elle est aussi utilisée pour mesurer l'énergie du gaz naturel.
1 kWh vaut 3,6 mégajoules (MJ).
kVa (kilo volt-ampère) : Mesure de la puissance électrique apparente. 1 kVa = 1 000 Va.
kW (kilowatt) : Mesure de la puissance électrique active. 1 kW = 1 000 W.
Kyoto (protocole) : cf. glossaire commercial énergie.
Lampe à incandescence : Lampe électrique (inventée en 1879 par Thomas Edison) qui produit de la lumière en portant à incandescence un filament de tungstène.
Placé dans une enceinte contenant un gaz inerte, le filament de Tungstène est porté à une température élevée (plus de 2 200°C). À cette température la matière émet des rayonnements dans le visible (Loi de Planck). Néanmoins l'efficacité lumineuse des lampes à incandescence est assez faible (5 fois moins que l'éclairage fluorescent, 10 fois moins que les lampes à décharge).
Lampe à décharge : Lampe électrique constituée d'un tube ou d'une ampoule en verre remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression, au travers duquel on fait passer un courant électrique. Il s'ensuit une production de photons donc de lumière.
Lampe Halogène : Lampe à incandescence avec filament de tungstène, mais contenant des gaz halogénés (iode et brome) à haute pression dans une ampoule en verre de quartz supportant les hautes températures. Ce procédé limite la sublimation du filament de tungstène (transfert indésirable des atomes de tungstène du filament vers la paroi interne de l'ampoule), ce qui permet de faire fonctionner le filament à plus haute température que dans une lampe traditionnelle et d'obtenir malgré tout une durée de vie plus importante (environ 2 000 h au lieu de 1 000 h).
LAN (Local Area Network) : système de communication permettant de relier des ordinateurs et des périphériques dans un rayon de quelques kilomètres.
Cf. les définitions de VLAN, WLAN.
Liquéfaction : Changement d'état qui fait passer un corps de l'état gazeux à l'état liquide. Elle est la transformation inverse de la vaporisation. Elle peut se produire par compression ou refroidissement d'un gaz (la première industrialisation du procédé est due à Carl von Linde). Ne pas confondre liquéfaction et condensation.
Loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité) : cf. rubrique réglementation
Loi POPE (Programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique) : cf. rubrique réglementation
Longueur d'onde : Grandeur physique, homogène à une longueur, utilisée pour caractériser des phénomènes périodiques. Une onde est un phénomène physique se propageant et qui se reproduit, identique à lui-même, un peu plus tard dans le temps et un peu plus loin dans l'espace. On peut alors définir la longueur d'onde comme étant la plus courte distance séparant deux points de l'onde strictement identiques à un instant donné.
On la dénote communément par la lettre grecque λ (lambda), et λ = c/v
Avec :
c : célérité de l'onde
v = fréquence de l'onde
Pour les ondes électromagnétiques, la même formule λ = c/v s'applique
Avec :
c : vitesse de la lumière (≈3×108 m/s)
ν : fréquence de l'onde.
Lumière : Ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des longueurs d'onde de 380nm (violet) à 780nm (rouge).
Luminance : Intensité lumineuse d'une source lumineuse dans une direction donnée, divisée par l'aire apparente de cette source dans cette même direction.
L'unité de luminance lumineuse est la candela par mètre carré (symbole cd/m²).
Glossaire technique M à O
Machine frigorifique : Machine permettant de faire de la réfrigération.
Les machines frigorifiques peuvent être à compression ou à absorption. Les machines à compression sont les plus répandues (cas des réfrigérateurs ou congélateurs domestiques). Dans les machines à absorption, on utilise en mélange un fluide frigorigène et un liquide absorbant la chaleur de la source chaude. Ce procédé est souvent utilisé par les réfrigérateurs destinés aux camping-cars ou aux bateaux.
Machine thermodynamique : Machine permettant la circulation de la chaleur entre des milieux ayant des températures différentes, à l'aide d'un apport d'énergie extérieur. La pompe à chaleur, le climatiseur et le réfrigérateur sont des machines thermodynamiques qui fonctionnent en général à l'électricité.
Maîtrise de l'énergie : Ensemble des actions mises en œuvre pour améliorer l'efficacité énergétique et inciter à la sobriété énergétique.
Masse (symbole M) : Quantité de matière contenue dans un corps qui s'exprime en kilogramme (kg).
Ne pas confondre avec le poids qui est une force résultant de la gravitation et qui s'exprime en newton (N).
Masse molaire (Mm) : Masse d'une mole (cf. définition) d'une substance (un corps simple ou un composé moléculaire).
Elle s'exprime en grammes par mole (g/mol).
Par définition, pour le carbone 12C, la masse molaire est de 12 g.
Pour un autre élément, la masse molaire, exprimée en grammes, correspond en première approximation au nombre de nucléons de l'élément. Par exemple, pour l'aluminium qui comprend 27 nucléons, la masse molaire est de 27 g.
- - Pour un élément chimique, la masse molaire se trouve dans le Tableau périodique des éléments
Exemple : masse molaire de l'Oxygène O2 : 2 x 16 = 32
- - Pour un composé moléculaire, la masse molaire se calcule en prenant les masses molaires de tous les éléments de ce composé et en les multipliant par les coefficients de la formule brute de ce composé:
Exemple : masse molaire du Buthane C4H10 :.12x4 + 1x10 = 58
Masse volumique (symbole ρ de la lettre grecque rho) : Masse par unité de volume considéré (ex : kg/m3).
Pour les fluides compressibles (air, gaz, vapeurs, etc), les paramètres « volume, masse volumique, viscosité » varient en fonction de la pression et de la température.
La masse volumique ρ d'un gaz est donnée par la formule suivante :
ρ = Mm x Pa
8314 TK
avec :
ρ = masse volumique du gaz en kg/ m3
Mm : masse molaire du gaz en kg/kmol
Pa : Pression absolue du gaz en pascal (Pa)
T : Température absolue en kelvin (K)
Pour les gaz situés à 0°C (273,15 K) et à la pression d'une atmosphère (101 325 Pa), la formule devient :
ρ = Mm et 22,413 correspond au volume d'une mole.
22,413
Masse volumique et densité des gazMatière minérale : Substance normalement inorganique, plus rarement organique, formée naturellement ou synthétisée artificiellement, définie par sa composition chimique et caractérisée par l'agencement de ses atomes selon une périodicité et une symétrie précises. Les matières minérales (ou minéraux) sont généralement solides dans les Conditions normales de température et de pression.
Matière organique : Matière carbonée produite en général par des êtres vivants (végétaux, animaux, ou micro-organismes). Il s'agit par exemple des glucides, protides et lipides. À la différence de la matière minérale, la matière organique est souvent biodégradable. Elle peut ainsi être facilement recyclée en compost ou en biogaz.
MDE ou Maîtrise de la Demande en Energie : cf. maîtrise de l'énergie.
Méthane : Hydrocarbure de formule brute CH4. C'est le plus simple composé de la famille des alcanes. C'est un gaz que l'on trouve à l'état naturel et qui est produit par des organismes vivants. Il est principalement utilisé comme combustible ainsi que comme liquide réfrigérant. Il est également reconnu comme étant un des principaux gaz à effet de serre. Son pouvoir réchauffant est de 296 fois celui du CO2.
Méthanisation : Procédé biologique de dégradation de la matière organique par une flore microbienne. Elle se déroule en l'absence d'oxygène et est aussi appelée digestion ou fermentation anaérobie. La matière biodégradable est transformée en biogaz composé majoritairement de méthane et de gaz carbonique. Le résidu obtenu en fin de processus est un produit biologiquement stable, désodorisé, et éventuellement utilisable comme amendement organique après maturation par compostage.
Mètre (symbole m) : Unité de mesure de longueur du Système International.
Définition : Longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/299 792 458 de seconde.
Le mètre carré (m2) représente l'unité de superficie (ou aire) du Système International.
Le mètre cube (m3) représente l'unité de volume du Système International.
Micro cogénération : Système de production simultanée de chaleur et d'électricité (cogénération) adapté à l'usage domestique, permettant de produire de la chaleur et de l'électricité.
Micro-ondes : ondes électromagnétiques de longueur d'onde intermédiaire entre l'infrarouge et les ondes de radiodiffusion. Les micro-ondes ont des longueurs d'onde approximativement dans la gamme de 30 centimètres (1 GHz) à 1 millimètre (300 GHz).
Micro-organismes : Êtres vivants qui ont pour unique point commun leur taille microscopique et forme par conséquent un ensemble très hétérogène.
Le terme de micro-organismes englobe tout à la fois les bactéries, certains champignons ainsi que les protistes, organismes à affinité animale ou végétale. Bien qu'ils ne possèdent pas toutes les caractéristiques du vivant, les virus sont également considérés comme des micro-organismes. Le mot micro-organisme tend à remplacer celui de microbe.
Modbus/Jbus (marque déposée par Modicon) : Protocole de communication utilisé pour des réseaux d'automates programmables, basé sur une structure hiérarchisée entre un maître et plusieurs esclaves.
Il est constitué de trames contenant l'adresse de l'automate concerné, la fonction à traiter (écriture, lecture), la donnée et le code de vérification d'erreur appelé contrôle de redondance cyclique sur 16 bits ou CRC16. Les trames sont de 2 types :
- - mode RTU (Remote Terminal Unit) : les données sont sur 8 bits. Le format RTU permet pour une même vitesse de transmission un plus fort débit de données.
- - mode ASCII (Américan Standard Code for Information Interchange) : les données sont sur 4 bits (les trames sont donc visibles en hexadécimal).
Le protocole MODBUS utilise des trames dont le début et la fin sont standards. L'adresse est placée en début de trame.
Le protocole MODBUS+ utilise des trames avec des délimiteurs de début et de fin spécifiques au réseau. L'adresse destinataire est intégrée au protocole.
Le protocole JBUS utilise une partie du protocole MODBUS.
Le protocole Modbus peut être implémenté :
- - sur une liaison série asynchrone de type RS-232, RS-422 ou RS-485 ou TTY (boucle de courant 20 mA), avec des débits et sur des distances variables. Cf. définition RS-232, RS-422 ou RS-485 et définition Boucle de courant.
- - via TCP/IP sur Ethernet ; on parle alors de Modbus TCP/IP.
Module photovoltaïque (module PV) : Assemblage en série de plusieurs cellules photovoltaïques, protégées par un revêtement qui en permet l'utilisation à l'extérieur.
Mole (symbole : mol) : Unité de mesure de la quantité de matière du Système International.
Définition : Quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 grammes de carbone 12C.
Une mole d'atomes contient environ 6,02214179 x 1023 atomes. Ce nombre est appelé Nombre d'Avogadro (ou constante d'Avogadro) et son symbole est NA.
La mole est donc une unité de comptage adaptée à un nombre immense (602 214 milliards de milliards d'unités). De la même manière qu'il y a autant d'éléments dans une douzaine de pommes que dans une douzaine d'œufs, il y a le même nombre d'atomes dans une mole de carbone que dans une mole de plomb.
Par définition, pour le carbone 12C, la masse molaire est donc 12 g.
Pour un autre élément, la masse molaire, exprimée en grammes, correspond en première approximation au nombre de nucléons de l'élément. Par exemple, pour l'aluminium qui comprend 27 nucléons, la masse molaire est de 27 g.
Ainsi, 9 grammes d'aluminium contiennent environ 9/27ème de mole soit environ 0,33333 mole soit environ 2,00738×1023 atomes.
Molécule : Ensemble d'atomes unis les uns avec les autres par liaison chimique.
Exemple : la molécule d'hydrogène est formée de deux atomes d'hydrogène : on la note H2.
Une molécule peut se transformer en une ou plusieurs molécules par réaction chimique.
Dans le cas d'un solide, les molécules sont fortement liées les unes aux autres.
Dans le cas d'un liquide, les molécules peuvent glisser les unes sur les autres.
Dans le cas d'un gaz, les molécules sont très indépendantes les unes des autres et occupent un volume beaucoup plus important, car elles sont en perpétuel mouvement et elles s'entrechoquent, ceci expliquant le fait qu'un gaz est compressible mais a aussi tendance à occuper tout l'espace disponible.
Remarque : dans les gaz rares, (hélium, argon, kripton......) les molécules sont réduites à un seul atome.
Moment d'inertie : Résistance à la mise en rotation d'une masse autour d'un axe.
Le moment d'inertie I d'une masse m considérée comme ponctuelle, située à une distance r d'un axe A est I = m.r².
Il découle de la définition du moment d'inertie que plus la masse d'un solide est répartie loin de l'axe de rotation, plus son moment d'inertie est important.
Monoxyde d'azote (NO) : cf. NO
Monoxyde de carbone (CO) : cf. CO
Moteur : Dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique, électrique, thermique ...) en une énergie mécanique ou travail.
Moteur à explosion : Type de moteur à combustion interne.
Il est principalement utilisé pour la propulsion des véhicules de transport (avion à hélice, automobile, moto, camion, bateau), ainsi que pour une multitude d'outils mobiles (tronçonneuse, tondeuse à gazon) ainsi que pour des installations fixes (groupe électrogène, pompe).
Le terme moteur à explosion, consacré par l'usage est impropre car il ne rend pas compte de tous les phénomènes se produisant dans ces moteurs, pour lesquels la dénomination à combustion interne est nettement plus adéquate.
Il se différencie du moteur Diesel car il nécessite, contrairement à ce dernier, une étincelle pour le déclenchement de la combustion du mélange.
Moteur Diesel : Moteur à combustion interne inventé par l'ingénieur allemand Rudolf Diesel entre 1893 et 1897, dont l'allumage n'est pas commandé mais spontané, par phénomène d'auto-inflammation. Il n'a donc pas besoin de bougies d'allumage. Cela est possible grâce à un très fort taux de compression (rapport volumétrique) d'environ 14:1 à 25:1, permettant d'obtenir une température de 700 à 900 °C. Des bougies de préchauffage sont souvent utilisées pour permettre un meilleur démarrage du moteur à froid, en augmentant la température de la chambre de combustion.
Les moteurs Diesel fonctionnent habituellement au gazole, au fioul lourd ou aux huiles végétales ou minérales, avec une pompe à injection. Ils peuvent aussi bien être à deux temps (surtout sur les moteurs Diesel de navire, avec suralimentation par compresseur et injection pneumatique) qu'à quatre temps.
Moteur électrique : Machine électrique produisant une énergie mécanique à partir d'une énergie électrique.
Il existe différents types de moteurs électriques :
- - Moteur à courant continu
- - Moteur à courant alternatif: moteur synchrone et moteur asynchrone
- - Moteur pas à pas
- - Moteur linéaire
Voir également Classification européenne des moteurs électriques.
Moteur électrique asynchrone : Moteur électrique à courant alternatif triphasé.
Le moteur asynchrone se compose de deux pièces principales :
- - Le stator est relié au réseau électrique en direct ou via un variateur de vitesse. Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. La fréquence de rotation de ce champ est imposée par la fréquence des courants statoriques (c'est-à-dire que sa vitesse de rotation est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique). La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.
- - Le rotor est constitué d'enroulements conducteurs en court-circuit qui sont parcourus par des courants rotoriques induits par les variations du champ magnétique créé par les courants statoriques. Ces courants rotoriques sont responsables de l'apparition d'un couple qui tend à mettre le rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux (loi de Lenz). Le rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique. La variation de fréquence du variateur permet donc de faire varier la vitesse de rotation du moteur. La vitesse de rotation du rotor dépend donc de la fréquence et du nombre de paires de poles.
La machine est dite asynchrone car elle est dans l'impossibilité, sans la présence d'un entraînement extérieur (démarreur), d'atteindre la même vitesse que le champ statorique.
Le moteur peut, selon sa construction, être relié à un réseau monophasé ou triphasé. Au-delà de quelques kilowatts, les machines asynchrones sont généralement des machines triphasées.
Le moteur asynchrone représente 90% des moteurs électriques en service. Il est le moteur électrique le plus utilisé dans le domaine des puissances supérieures à quelques kilowatts, car il offre alors le meilleur rapport qualité prix, surtout depuis l'apparition dans les années 1970 de variateurs de vitesse permettant de faire varier la fréquence de rotation du moteur dans une large gamme.
Cf. définition de la Classification européenne des moteurs électriques.
Moteur électrique à courant continu : Moteur électrique alimenté par du courant continu.
Schémas Moteur Courant continu
Le moteur à courant continu se compose de deux pièces principales :
- - Un stator fixe, appelé aussi inducteur, avec des enroulements statoriques (bobinage) ou des aimants permanents qui vont créer un champ magnétique. Il est composé de trois parties:
- o La carcasse: elle assure à la fois des fonctions magnétiques et mécaniques. Elle est généralement en acier moulé ou coulé, quelquefois en fonte.
- o Les pôles inducteurs: ils sont constitués par un assemblage de tôles en acier au silicium
- o Des aimants permanents ou des bobines, réalisées avec du fil de cuivre isolé (vernis isolant) qui est enroulé autour du noyau polaire et alimentées en courant continu de telle sorte à réaliser un électro-aimant.
- - Un rotor, appelé aussi induit, avec différents enroulements rotoriques reliés à un collecteur rotatif alimenté en courant continu par des balais, qui subit les effets du champ magnétique du stator. Le rotor a la forme d'un tambour dans lequel sont pratiquées des encoches où sont placés les fils conducteurs. Entre l'inducteur et l'induit existe un entrefer, qu'il faut diminuer le plus possible pour éviter les pertes magnétiques.
Principe :
Lorsque l'on place une spire (rotor ou induit) parcourue par un courant (grâce aux balais et au collecteur) dans un champ magnétique (stator ou inducteur), il apparaît un couple de forces qui crée un couple de rotation et qui fait dévier la spire de plus ou moins 90 degrés. Le couple de rotation diminue constamment jusqu'à devenir nul après rotation de plus ou moins 90 degrés et se trouve alors en zone neutre.
Afin d'obtenir une rotation sans à coup, l'enroulement d'induit doit être constitué d'un nombre élevé de spires similaires. Celles-ci seront réparties de façon régulière sur le pourtour du rotor (induit), et alimentées par le collecteur, de manière à obtenir un couple indépendant de l'angle de rotation.
Moteur électrique linéaire : Moteur électrique qui produit un déplacement linéaire sur sa longueur.
Pour le moteur linéaire, le chemin magnétique, constitué d'aimants permanents, sert de base au mouvement de la bobine qui est mobile.
Le moteur linéaire est dit à entraînement linéaire direct, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune pièce pour convertir un mouvement d'une autre nature (rotatif par exemple) en mouvement linéaire.
Le moteur linéaire est utilisé dans l'industrie, notamment sur les grosses machines-outils. Il s'impose lorsqu'une grande précision et/ou une grande vitesse de déplacement sont nécessaires. Il doit ses performances au fait que l'entraînement est direct et qu'il y a donc peu de pièces en mouvement.
Moteur électrique « pas à pas » : Moteur qui permet de transformer une impulsion électrique en une énergie mécanique permettant le déplacement angulaire du rotor, appelé " pas ". Chaque impulsion envoyée se traduit par la rotation d'un pas du moteur. La résolution angulaire d'un moteur « pas à pas » va de 4 à 400 pas. Ce type de moteur est très utilisé dans tous les systèmes de positionnement.
Moteur électrique synchrone : Moteur électrique à courant alternatif triphasé.
Le moteur synchrone se compose de deux pièces principales :
- - Le stator est relié au réseau électrique en direct ou via un variateur de vitesse. Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. Sa fréquence de rotation (sa vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée « vitesse de synchronisme ».
- - Le rotor dont l'enroulement est alimenté par un courant continu, ce qui le rend semblable à un aimant. Il peut d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'ayant alors plus besoin d'alimentation électrique. Le champ magnétique du rotor créé cherche en permanence à s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la boussole (qui voit elle par contre un champ magnétique fixe).
Cette machine est dite synchrone, car le champ du rotor ne peut que tourner à la même vitesse que le champ du stator.
Le moteur peut, selon sa construction, être relié à un réseau monophasé ou triphasé. Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont généralement des machines triphasées.
Moteur thermique (ou moteur à combustion) : Machine thermique où l'énergie thermique dégagée par la combustion est transformée en énergie motrice mécanique.
Il existe 2 types de moteurs à combustion :
- - Moteurs à combustion interne: l'énergie thermique est transformée en énergie mécanique directement à l'intérieur du moteur
- - Moteurs à combustion externe: l'énergie thermique est transportée par un fluide caloporteur et transformé en énergie mécanique dans un autre équipement, comme dans un ensemble chaudière + turbine à vapeur ou dans un moteur Stirling.
Mox : Combustible nucléaire utilisé dans les réacteurs des centrales nucléaires et constitué d'un mélange d'oxyde d'uranium et de plutonium (Mixed Oxyde).
MPPT (de l'anglais Maximum Power Point Tracker) : Principe permettant de suivre, comme son nom l'indique, le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. Les systèmes MPPT sont généralement associés avec les générateurs photovoltaïques ou encore avec les générateurs éoliens. Le but d'utilisation de ces systèmes est de continuellement fournir le maximum de puissance disponible à la charge.
Multiples et sous-multiples :
Multiples
Facteur par lequel | Préfixe à mettre | Symbole à mettre |
1024 | yotta | Y |
1021 | zetta | Z |
1018 | exa | E |
1015 | peta | P |
1012 | téra | T |
109 | giga | G |
106 | méga | M |
103 | kilo | k |
102 | hecto | h |
101 | déca | da |
Sous-multiples
Facteur par lequel | Préfixe à mettre | Symbole à mettre |
10-1 | déci | d |
10-2 | centi | c |
10-3 | milli | m |
10-6 | micro | µ |
10-9 | nano | n |
10-12 | pico | p |
10-15 | femto | f |
10-18 | atto | a |
10-21 | zepto | z |
10-24 | yocto | y |
Naphta : Distillat du pétrole, le naphta est un intermédiaire entre l'essence et le kérosène (C5-C11 environ). Il fait partie des produits dits légers en raison de la faible masse moléculaire des hydrocarbures qui le compose. Naphta désigne souvent une coupe d'essence destinée au vapocraquage, unité de base de la pétrochimie.
Neutron : Un des deux constituants du noyau d'un atome, avec les protons. Sa charge électrique est nulle.
Newton (symbole : N) : Unité de force du système international. L'unité doit son nom à Isaac Newton pour ses travaux en mécanique classique.
Un newton est la force capable de communiquer à une masse de 1 kilogramme une accélération de 1 m/s (ce qui peut se lire : un newton est la force capable de communiquer à une masse de 1 kilogramme une augmentation de vitesse de 1 mètre par seconde chaque seconde, ou encore de 3,6 kilomètres à l'heure par seconde).
1N = 1kg x 1m/s².
NO (monoxyde d'azote) : Gaz qui se forme par combinaison de l'azote N2 et de l'oxygène O2 atmosphériques lors des combustions à hautes températures.
Ce polluant est donc émis par les installations de chauffage des locaux, les centrales thermiques de production électrique, les usines d'incinération et les automobiles. La fabrication et l'utilisation d'acide nitrique, la déflagration d'explosifs et les soudages sont aussi à l'origine de ces composés. Ce gaz est considéré comme non toxique. Il joue un rôle important dans les processus photochimiques et peut être oxydé en dioxyde d'azote qui lui est toxique.
NO2 (dioxyde d'azote) : Gaz qui se forme dans l'atmosphère à partir du monoxyde d'azote (NO) qui se dégage essentiellement lors de la combustion de combustibles fossiles, dans la circulation routière, par exemple. Le dioxyde d'azote se transforme dans l'atmosphère en acide nitrique, qui retombe au sol et sur la végétation. Cet acide contribue, en association avec d'autres polluants, à l'acidification des milieux naturels.
Nombre d'Avogadro (symbole NA) : Nombre d'atomes de carbone dans 12 grammes de l'isotope 12 du carbone, soit 6,02214179 x 1023 atomes.
Par définition, une mole d'atomes contient ce même nombre d'atomes.
NOx : Oxydes d'azote, x étant une abréviation utilisée dans le domaine de la chimie pour représenter une stœchiométrie inconnue.
Les NOx principaux sont le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2), deux gaz odorants et toxiques à faible dose : l'irritation des muqueuses commence dès que leur teneur (en volume) dépasse 0,0013 %.
On y ajoute le protoxyde d'azote (N2O - 4ème plus puissant gaz à effet de serre), le tétraoxyde de diazote (N2O4), le trioxyde d'azote (N2O3).
Les composés analysés par les réseaux d'alerte et de mesure de la pollution de l'air sont NO et NO2. Le seuil maximal admissible fixé par l'OMS est de 400 µg/m3 de moyenne sur 1 heure, et 150 µg/m3 de moyenne horaire sur 24 heures.
Nombre de masse (symbole A) : Terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de nucléons, c'est-à-dire la somme du nombre de protons et de neutrons constituant le noyau d'un atome.
Il est indiqué en exposant avant le symbole désignant l'élément chimique. Par exemple, le carbone 12C a 6 protons et 6 neutrons.
Normo mètre cube (symbole m3(n) anciennement noté Nm3) : Unité de mesure de volume pour un gaz se trouvant dans les conditions normatives de température (0 °C) et de pression (pression atmosphérique au niveau de la mer soit 1,01325 bar). Il s'agit d'une unité usuelle, non reconnue par le Bureau international des poids et mesures, qui permet de comparer entre elles des mesures de volumes de gaz effectuées dans des conditions différentes.
Conversion m3 en m3(n)
Pour un gaz pur, un volume de 1 m3(n) correspond à environ 44,6 moles de gaz.
Noyau atomique : Terme désignant la structure formée par les nucléons (protons et neutrons) situés au centre d'un atome. La taille du noyau (10-15 m) est environ 100 000 fois plus petite que celle de l'atome (10-10 m) et concentre quasiment toute sa masse. Les forces nucléaires qui s'exercent entre les nucléons sont à peu près un million de fois plus grandes que les forces entre les atomes ou les molécules. Un noyau instable est dit radioactif (cf. radioactivité). Il est sujet à une transmutation, soit spontanée soit provoquée par l'arrivée d'un neutron supplémentaire.
NPT (National Pipe tapered Thread) : Norme américaine pour les raccords hydrauliques, qui désigne la forme du filetage et la façon dont l'étanchéité est faite. Dans le cas du NPT, elle est assurée par un contact arête sur cône (filetage conique, tapered thread).
Nucléons : Terme désignant les composants du noyau atomique : les protons et les neutrons. Le nombre de nucléons par atome est généralement noté « A », et appelé « Nombre de masse ».
Numéro atomique (Z) : Terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de protons du noyau d'un atome.
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques.
Organisation internationale d'études économiques, dont les pays membres, principalement des pays développés, ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché, en vue de :
- Soutenir une croissance économique durable
- Développer l'emploi
- Elever le niveau de vie
- Maintenir la stabilité financière
- Aider les autres pays à développer leur économie
- Contribuer à la croissance du commerce mondial
En juillet 2010, l'OCDE compte 31 pays membres et regroupe plusieurs centaines d'experts dans ses centres de recherche à Paris.
Ohm (symbole Ω de la lettre grecque Oméga) : Unité de résistance électrique du Système International, nommée ainsi en l'honneur de Georg Ohm.
Définition : résistance électrique entre deux points d'un matériau conducteur lorsqu'une différence de potentiel constante de 1 volt, appliquée entre ces deux points, produit dans ce conducteur un courant de 1 ampère, ledit conducteur n'étant le siège d'aucune force électromotrice.
Onde radioélectrique (dite onde radio) : Onde électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 3 000 GHz, soit une longueur d'onde supérieure à 0,1 mm.
Les ondes de fréquence supérieure à 3 000 GHz sont classées dans les ondes infrarouges.
Une onde radio est classée en fonction de sa fréquence exprimée en Hz; et l'ensemble de ces fréquences constitue le spectre radiofréquence. Le spectre est divisé conventionnellement en bandes d'une décade, dont les appellations internationales sont normalisées.
Onduleur (inverter en anglais) : Dispositif d'électronique de puissance permettant de délivrer des tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique continue. C'est la fonction inverse d'un redresseur.
Exemple d'application :
- - Les variateurs de vitesse des machines alternatives : la tension du réseau est d'abord redressée par un redresseur, puis un onduleur fabrique une tension dont la fréquence et la forme sont réglables.
- - Onduleur pour énergie solaire: il permet d'injecter directement sur le réseau 220V, que ce soit pour votre consommation personnelle ou pour raccordement au réseau de distribution ERDF via le compteur de revente.
Oxydation : cf. oxydo-réduction
Oxydo-réduction : Réaction chimique au cours de laquelle se produit un transfert d'électrons. L'élément chimique qui capte les électrons est appelé « oxydant » ; celui qui les cède est appelé « réducteur ».
Le réducteur s'oxyde dans une réaction d'oxydation, l'oxydant se réduit dans une réaction de réduction. L'oxydo-réduction se compose donc de deux demi-réactions : une oxydation et une réduction.
Par exemple, dans la réaction d'oxydo-réduction entre fer et oxygène 4 Fe + 3 O2 à 2 Fe2O3
- - La réaction d'oxydation est 4 Fe = 4 x (Fe3+ + 3 e-)
- - La réaction de réduction est 3 x (O2 + 4 e-) → 6 x O2-
Oxygène (symbole O) : Elément chimique de numéro atomique 8.
Dans les Conditions normales de température et de pression, l'oxygène se présente sous la forme d'un gaz diatomique : le dioxygène O2, gaz simple sans odeur ni saveur. C'est le cas de « l'oxygène » dans l'air (21% en volume). Il permet à tous les êtres vivants de respirer. L'oxygène se renouvelle grâce à un phénomène appelé photosynthèse qui est produit par les plantes.
Il est également présent dans l'eau (H2O).
L'oxygène est très électronégatif. Il forme facilement de nombreux composés ioniques avec les métaux (oxydes, hydroxydes). Il forme aussi des composés avec les non-métaux (exemples : le dioxyde de carbone, le trioxyde de soufre) et entre dans la composition de nombreuses classes de molécules organiques, par exemple, les alcools (R-OH), les carbonylés R-CHO ou R2CO et les acides carboxyliques (R-COOH).
Son assemblage avec les atomes de carbone constitue les opérations de combustion, avec un fort dégagement de chaleur.
Ozone : Variété gazeuse allotropique de l'oxygène O2, plus lourde que l'air.
- - Le ''bon ozone'', c'est-à-dire l'ozone stratosphérique, absorbe fortement les rayons ultraviolets, protège les organismes vivants de radiations U.V. Il est détruit par des aérosols, notamment issus de l'activité humaine, parmi lesquels les CFC, entraînant ainsi un trou dans la couche d'ozone.
- - Le ''mauvais ozone'', c'est-à-dire l'ozone troposphérique, est engendré par la pollution près de la surface de la terre. C'est un polluant secondaire parce qui est produit lorsque deux polluants primaires réagissent au soleil et à l'air stagnant: il s'agit des oxydes d'azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV). L'ozone troposphérique est un gaz extrêmement irritant qui, chez l'homme ou l'animal, est à l'origine d'irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, de crises d'asthme chez les sujets sensibles. Il contribue également à l'effet de serre et aux pluies acides.
Glossaire technique P
PAC : cf. pompe à chaleur
Pascal (symbole Pa) : Unité de contrainte et de pression du Système International, ainsi nommée en l'honneur du scientifique Blaise Pascal.
Un pascal correspond à la pression (p) générée par une force de 1 newton (N) agissant sur une surface plane de 1 mètre carré : 1 Pa = 1 N/m2.
Les équivalences sont les suivantes :
100 000 Pa (105 Pa) = 1 bar
1 hPa : 100 Pa
101 325 Pa = 1,01325 bar ≈ 760 mmHg (millimètre de mercure ou torr).
PCI : cf. Pouvoir Calorifique Inférieur.
PCS : cf. Pouvoir Calorifique Supérieur.
PCS = PCI + Chaleur latente de vaporisation.
PEG (Point d'Echange de Gaz) : Les Expéditeurs de gaz naturel ont la possibilité de s'échanger des quantités d'énergie en certains points virtuels appelés Points d'Echange de Gaz (PEG). En France, il existe deux Points d'Echange de Gaz, Nord et Sud, chacun étant rattaché à une Zone d'Equilibrage du Réseau Principal.
Depuis novembre 2008, une plate-forme d'échanges multilatérale compensée fonctionne sur les PEG Nord et PEG Sud.
Cette bourse est opérée par Powernext (cf. glossaire commercial) et l'activité de compensation est réalisée par ECC AG (European Commodity Clearing AG).
Pesanteur (ou champ de pesanteur) : Champ attractif auquel sont soumis tous les corps matériels au voisinage de la Terre : on observe ainsi qu'en un lieu donné tous les corps libres tombent en direction du sol. À la surface de la terre, le champ de pesanteur vaut approximativement 9,81 m/s². La force à laquelle est soumise ce corps en raison de la pesanteur est appelée poids de ce corps et est directement reliée à la pesanteur par sa masse.
L'essentiel de la pesanteur est dû à la gravitation, c'est-à-dire due à l'attraction mutuelle entre corps massifs. Le fait que la pesanteur soit définie dans le référentiel terrestre et que la Terre soit en rotation autour de son axe introduit une petite correction sous la forme d'une force d'inertie centrifuge.
Pétrole : Huile minérale naturelle issue de la décomposition sédimentaire des composés organiques à base de carbone notamment et qui s'est accumulée en gisements au cours des siècles, et qui est utilisée comme source d'énergie non renouvelable, mais aussi par l'industrie des matières plastiques qui utilise environ 4% de tous les produits pétroliers. Le pétrole est un hydrocarbure.
pH : Sigle qui signifie « potentiel hydrogène », qui est une mesure de l'acidité en chimie.
Le pH mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) en solution dans un liquide : ph = - log10 aH noté aussi - log10 a(H+)
Ainsi, dans un milieu aqueux à 25 °C, une solution avec un pH :
- - inférieur à 7 est acide,
- - supérieur à 7 est basique,
- - égal à 7 est neutre.
Pour des solutions qui ont une faible concentration en ions (H+) en solution, on peut assimiler l'activité des ions (H+) à leur concentration.
Photosynthèse : Processus bioénergétique qui permet aux plantes et à certaines bactéries (les cyanobactéries) de synthétiser de la matière organique (matière carbonée) en exploitant la lumière du soleil.
La photosynthèse comprend trois phases :
- - De l'énergie électromagnétique, sous forme de lumière (photons), est absorbée grâce à l'action de pigments dont le plus connu est la chlorophylle.
- - Cette énergie est transformée en énergie chimique, sous forme de potentiel d'oxydo-réduction.
- - L'énergie chimique est utilisée pour réduire le CO2 et incorporer le carbone dans des composés organiques riches en énergie qui permettent grâce à l'anabolisme (synthèse organique) la croissance des êtres vivants et grâce au métabolisme (transformation) énergétique un apport en énergie.
À l'échelle planétaire, ce sont les algues et le phytoplancton marin qui produisent le plus d'oxygène, suivi des forêts.
Les premiers éléments ainsi fabriqués sont des sucres (glucose). Ce processus se fait en 2 phases :
- - Les réactions photochimiques, appelées « phase claire », pouvant être résumées ainsi :
12 H2O + lumière → 6 O2 + énergie chimique (24 H)
- - Le cycle de Calvin, appelé aussi phase de fixation du carbone ou phase non-photochimique, ou encore improprement appelé « phase sombre » :
6 CO2 + énergie chimique (24 H) → C6H12O6 + 6 H2O
ce qui donne la formule récapitulative :
6 CO2 + 12 H2O + lumière → C6H12O6 (glucose) + 6 O2 + 6 H2O.
Physique des particules : Branche de la physique qui étudie les constituants élémentaires de la matière et les rayonnements, ainsi que leurs interactions.
Pi (symbole π, de la lettre grecque du même nom) : Constante mathématique dont la valeur est le rapport entre la circonférence d'un cercle quelconque et son diamètre, dans une géométrie euclidienne ; c'est aussi la valeur du rapport entre la superficie d'un cercle et le carré de son rayon. Aussi appelé constante d'Archimède, le nombre π est environ égal, en écriture décimale, à 3,141593.
Circonférence d'un cercle de rayon r : 2.π.r
Surface d'un cercle de rayon r : π.r²
Pile électrique (ou pile) : Dispositif électrochimique autonome transformant l'énergie d'une réaction chimique en énergie électrique.
Le courant électrique a pour origine les échanges d'électrons qui se font dans le cadre d'une réaction d'oxydo-réduction. Une pile fournit donc du courant continu. La borne (-) d'une pile correspond à l'anode où se produit la réaction d'oxydation qui va fournir les électrons. La borne (+) d'une pile correspond à la cathode où se produit la réaction de réduction qui va consommer les électrons.
Pile à combustible : Pile où la fabrication de l'électricité se fait grâce à l'oxydation sur une électrode d'un combustible réducteur tel que le dihydrogène H2, couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que le dioxygène de l'air O2. La réaction d'oxydation de l'hydrogène est accélérée par un catalyseur qui est généralement du platine. Si d'autres combinaisons sont possibles, la pile la plus couramment étudiée et utilisée est la pile dihydrogène-dioxygène ou dihydrogène-air.
Plan de comptage :
Il s'agit de la liste des points de comptage nécessaires à un organisme pour disposer d'un moyen de suivi fiable de ses consommations et permettre de bâtir un plan d'actions d'économies d'énergies.
Le plan de comptage doit notamment prendre en compte :
- - Les caractéristiques de l'énergie ou du fluide à mesurer : propreté et humidité de l'air comprimé, caractéristiques de la vapeur, viscosité d'un liquide ...
- - Les plages de variation de la donnée à mesurer : plage de débit, plage de pression, plage de température, mesure en double sens
- - Les conditions de mise en place des équipements de mesure: diamètre des conduites, mise en place intrusive avec arrêt momentané d'exploitation ou au contraire mise en place nécessaire sans perturbation de l'activité, mesure extérieure ou intérieure, exposition à la poussière, aux intempéries, ...
- - Les conditions de maintenance: accessibilité, fréquence d'entretien,
- - Le niveau de précision nécessaire
- - Les cas de mesure dite «commerciale» en cas de facturation des énergies et/ou fluides mesurés, avec nécessité de certification annuelle de l'appareil de mesure
- - Les conditions de transmission des données, qui devront être cohérentes avec le mode de gestion ultérieur souhaité par l'entreprise: impulsions, Radio-fréquence, Modbus série ou Modbus TCP/IP, ...
Le plan de comptage doit au final indiquer :
- - Les emplacements retenus pour la mise en place des compteurs,
- - Le choix de la technologie de mesure qui semble la mieux adaptée aux conditions précitées, à des prix compatibles avec les moyens financiers de l'organisme,
- - L'architecture de communication retenue.
Plan National d'Allocation des Quotas (PNAQ) : Plan mis en place au niveau de chaque état de l'Union européenne suite à la législation européenne d'octobre 2003 pour mettre en œuvre les objectifs du protocole de Kyoto (-8% d'émissions de gaz à effet de serre pour l'Europe entre 1990 et 2010). Il détermine les quantités de CO2 allouées à certains secteurs de l'industrie et aux énergéticiens. Chaque entreprise reçoit un quota de droits (EUA - cf. glossaire commercial énergie) correspondant à des autorisations d'émissions de Tonnes de CO2. Au-delà de ces droits, l'entreprise doit acheter des droits complémentaires sur le marché ou de gré à gré auprès d'autres industriels. Le premier plan (PNAQ I) couvre la période 2005-2007 et prévoit 150,5 millions de tonnes de CO2. Le PNAQ 2, pour la période 2008-2012, prévoit 149,72 millions de tonnes de CO2.
Plancher chauffant basse température : Dispositif de chauffage intégré à une dalle de béton. Cet émetteur est dimensionné pour que sa température de surface reste modérée (environ 23°C). Son utilisation est donc compatible avec des générateurs de chaleur basse température (chaudière basse température, systèmes solaires).
Plutonium (Symbole Pu) : Elément chimique de numéro atomique 94.
Aucun isotope du plutonium n'existe dans la nature. Le plutonium 239, isotope fissile, est produit dans les réacteurs nucléaires à partir de l'uranium 238 par absorption d'un neutron. Sa manipulation exige de strictes précautions en raison de sa toxicité chimique et des dangers présentés par ses rayonnements alpha.
Poids (symbole P) : Force verticale subie par un objet qui dépend de l'attraction terrestre, et est l'équivalent du produit de la masse d'un objet par l'accélération de la pesanteur (g = 9,80665 m/s² au niveau de la mer).
P = mg. Cette force s'exprime en newtons (N).
Par exemple, un homme de 75 kg possède un poids de 75 x 9,803665 = 735,5 N au niveau de la mer.
Point de comptage (électricité) : Point physique où sont placés les transformateurs de courant et de tension destinés au comptage de l'énergie.
Point de connexion (électricité) : Limite de propriété entre les ouvrages électriques du client et les ouvrages électriques du Réseau Public de Transport. Il est généralement matérialisé par un organe de coupure et constitue le point d'application de la tarification.
Point de livraison (électricité) : Un ou plusieurs points de connexion d'une même installation relevant du même domaine de tension et constituant un point unique d'application de la tarification.
Point de rosée (ou Température de rosée) : Donnée thermodynamique caractérisant l'humidité dans un gaz.
Le point de rosée de l'air est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d'eau est égale à sa pression de vapeur saturante. Si l'air humide est progressivement refroidi par un corps froid, la température de rosée correspond à l'apparition d'eau sous phase liquide : c'est le phénomène de condensation. Ce phénomène est le principe de mesure mis en œuvre dans les hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée.
Point triple : Point du diagramme de phase qui correspond à la coexistence de trois états (liquide, solide et gazeux) d'un corps pur.
Il est unique et s'observe seulement à une température et une pression données ; dans cet état la variance est nulle.
Exemple : le point triple de l'eau est à : T = 273,16 K (soit 0,01 °C) et P = 611 Pa (soit 0,006 atm).
Pointe de consommation (ou pic, ou peak) : Période, en général brève et survenant brutalement, pendant laquelle la consommation électrique dépasse la consommation « normale ».
Pompe : dispositif permettant d'aspirer et de refouler un fluide.
Il existe différents types de pompes, selon les mouvements retransmis aux organes mécaniques :
- - Pompe rotative
- - Pompe alternative (ou pompe à piston ou pompe volumétrique) permettant la conversion d'une énergie mécanique en une énergie de pression.
Elles se caractérisent par :
- - La cylindrée: volume de fluide aspiré et expulsé pour un mouvement. Dans le cas des pompes rotatives, la cylindrée s'exprime en (cm³/tr)
- - Le débit: volume de fluide transvasé par unité de temps. Dans le cas d'une pompe rotative, le débit Q (en m³/s) est le produit de la cylindrée V (en m³/tr) et du nombre de tour par seconde N (en tr/s) du moteur entraînant la pompe à Q = V.N.
- - La différence de pression: capacité de la pompe à augmenter la pression du fluide qui la traverse. La différence de pression est faible pour une pompe centrifuge, et peut être importante pour une pompe volumétrique.
- - Le rendement volumétrique: rapport entre le débit effectivement obtenu et le débit théorique, toujours inférieur à 1 en raison des fuites.
- - Le couple théorique: Produit (en Nm) de la cylindrée (en m³/tr) et de la différence de pression (en Pascal ou N/m²).
Pompe à chaleur (ou PAC) : Dispositif thermodynamique permettant de transférer la chaleur du milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud (et donc de le chauffer), alors que, naturellement, la chaleur se diffuse du plus chaud vers le plus froid jusqu'à l'égalité des températures.
Le réfrigérateur est le système de pompe à chaleur le plus connu. La chaleur y est transférée de l'intérieur du réfrigérateur vers l'extérieur. Un autre exemple est le climatiseur.
Mais le terme de « pompe à chaleur » (PAC) est surtout utilisé pour désigner des systèmes de chauffage domestique.
Une pompe à chaleur peut fonctionner uniquement dans un sens pour produire du chaud ou du froid ou bien dans les deux sens (pompe à chaleur réversible qui produira de la chaleur en hiver et du froid en été.
On distingue 3 types principaux de pompe à chaleur :
- - Pompe à chaleur air/air: la chaleur est prélevée sur l'air extérieur et est transférée directement à l'air du local à chauffer.
- - Pompe à chaleur air/eau: la chaleur est prélevée sur l'air extérieur et est transférée à un circuit d'eau qui alimentera un plancher et/ou plafond chauffant, des radiateurs ventilo-convecteurs ou aérothermes. En fonctionnement inverse pour refroidir un plancher, la chaleur sera prélevée dans l'eau qui circule dans le plancher.
- - Pompe à chaleur eau/eau: le système prélève la chaleur dans un circuit d'eau en contact avec un élément qui lui fournira la chaleur (terre, nappe phréatique) pour la transférer à un autre circuit d'eau comme ci-dessus. C'est le système généralement adopté pour la géothermie.
Une pompe à chaleur est caractérisée par son COP (coefficient de performance).
Pompe à injection : Pompe assurant la mise en pression, le dosage et la distribution du combustible vers les injecteurs des moteurs.
Pont thermique : Zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente une moindre résistance thermique (jonction de deux parois par exemple, ou raccordement du plancher d'un étage). Les ponts thermiques constituent une des causes des pertes thermiques d'un bâtiment et un point froid où l'humidité peut se condenser.
Potentiel d'oxydoréduction : Mesure relative de la réactivité (pouvoir oxydant ou réducteur) d'un couple oxydant/réducteur, exprimé en Volt ou en mVolt.
Cette mesure permet de prévoir la réactivité des espèces chimiques entre elles. Par convention, le potentiel standard E° est mesuré par rapport au couple (H+/ H2), de potentiel nul.
Pouvoir calorifique : Energie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion d'un combustible considéré.
Le plus souvent, on considère un hydrocarbure réagissant avec le dioxygène de l'air pour donner du dioxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur.
Elle est exprimée en MJ ou kWh par unité de combustible.
Pour un gaz combustible, c'est la quantité de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combustion complète de un (1) mètre cube normal (Nm³) de gaz combustible sec dans l'air à une pression absolue constante et égale à 1,01325 bar, le gaz et l'air étant à une température initiale de 0 °C (zéro degré Celsius), tous les produits de combustion étant ramenés à 0 °C et une pression de 1,01325 bar.
Le pouvoir calorifique du gaz combustible s'exprime en MJ ou kWh par mètre cube.
On distingue 2 pouvoirs calorifiques : PCS = PCI + Chaleur latente de vaporisation
PCI = Pouvoir Calorifique Inférieur
PCS = Pouvoir Calorifique Supérieur
Le PCI est égal environ à PCS x 0,9.
Pouvoir Calorifique Inférieur ( PCI ) : Dégagement de chaleur obtenu lors de la combustion du combustible considéré, en excluant la chaleur de condensation de la vapeur d'eau qui est produite lors de la combustion et qui est généralement évacuée dans les fumées (sauf si l'équipement de combustion est équipé de système de récupération des calories contenues dans la vapeur d'eau (Ex : chaudières à condensation).
Pour le gaz naturel, le PCI est égal environ à PCS x 0,9.
Pouvoir Calorifique Supérieur ( PCS ) : Dégagement maximal théorique de chaleur obtenu lors de la combustion du combustible considéré, y compris la chaleur latente de vaporisation de la vapeur d'eau qui est produite lors de la combustion et qui est généralement évacuée dans les fumées (sauf si l'équipement de combustion est équipé de système de récupération des calories contenues dans la vapeur d'eau. Ex : chaudières à condensation).
Pour le gaz naturel, le PCI est égal environ à PCS x 0,9.PPI (Programmation Pluriannuelle des Investissements) :
La PPI électrique est un exercice qui a pour but d'identifier les investissements souhaitables en moyens de production d'électricité au regard de la sécurité d'approvisionnement électrique.
Il est accompagné de deux exercices similaires pour la chaleur (« PPI chaleur ») et pour le gaz (Plan Indicatif Pluriannuel des investissements dans le secteur du gaz - "PIP gaz"). Ces documents permettent de donner une ligne directrice à l'ensemble des acteurs de ces secteurs. Ils sont prévus par la loi et sont mis à jour une fois par législature.
Ppmv : Partie par million en volume ; manière de décrire combien un échantillon (d'air atmosphérique par exemple) contient d'une substance donnée (gaz carbonique par exemple). 1 ppmv correspond à 1 cm3 par m3.
Pression (symbole p) : Force rapportée à la surface sur laquelle elle s'applique : p = F/S. Elle s'exprime en pascal.
Pression absolue : Pression qui utilise le vide comme point de départ de l'échelle.
En pression absolue, la pression atmosphérique est de 101 325 Pa.
La pression absolue correspond à la pression relative + pression atmosphérique (101 325 Pa).
Pression atmosphérique : Pression exercée sur Terre par la couche d'air sur toute surface au contact de cette atmosphère.
La pression atmosphérique se mesure à l'aide d'un baromètre. Elle a été longtemps mesurée en mm Hg en raison de l'utilisation courante de baromètre à colonne de mercure. Depuis l'adoption du pascal comme unité de pression, les météorologues utilisent un multiple de cette unité, l'hectopascal (1 hPa = 100 Pa), nouvelle dénomination du millibar (1 bar = 100 000 Pa).
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer dépend essentiellement de la masse de l'atmosphère, celle-ci pouvant évoluer avec la masse moyenne des gaz dont la concentration peut être variable comme la vapeur d'eau.
Pour un taux d'humidité normale, la pression atmosphérique est 1 013,25 hPa.
Pression de timbre : La pression de timbre d'une chaudière est la pression maximale d'utilisation déterminée par le constructeur.
Pression de vapeur saturante : Pression partielle de la vapeur d'un corps pur à partir de laquelle une partie du corps pur passe sous forme liquide (exceptionnellement solide). On dit aussi que c'est la pression maximale de sa vapeur « sèche » (c'est-à-dire sans phase liquide).
Quand la pression partielle de la vapeur est égale à la pression de vapeur saturante, les phases gazeuse, liquide sont dites en équilibre. Si la pression partielle de la vapeur dépasse la pression de vapeur saturante, il y a condensation (exceptionnellement solidification). À partir d'une situation d'équilibre, cela peut se faire soit en augmentant la pression partielle de vapeur (par exemple en diminuant le volume), ou bien en diminuant la valeur de la pression de vapeur saturante, ceci est possible en diminuant la température.
Pression relative : Pression mesurée par rapport à la pression atmosphérique.
C'est cette pression qui est mesurée sur les manomètres ordinaires.
Profibus (Process Field Bus) : nom d'un type de bus de terrain propriétaire et de son protocole, inter-automates et de supervision. Il est devenu peu à peu une norme de communication dans le monde de l'industrie ces dix dernières années, mais son usage tend à disparaître au profit d'autres bus de terrain ou de réseaux.
Profinet : nom d'un standard de communication ouvert pour l'automatisation industrielle. Il a été créé par PI (PROFIBUS & PROFINET International, l'organisation des utilisateurs PROFIBUS qui compte plus de 1 200 membres), et a été développé par Siemens, Phoenix Contact, Molex et d'autres constructeurs. PROFINET permet l'utilisation de toutes marques de matériel, grâce à son ouverture et à l'utilisation du média de communication Ethernet. La version courante est la version V2.2.
Projet Linky : Projet concernant le développement en France du Réseau intelligent (smart grid) et du comptage intelligent (smart metering) pour l'électricité.Le projet Linky, encadré par la CRE et suivi par un groupe de concertation, obéit à la Loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité, qui prévoit que les gestionnaires des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité mettent en oeuvre des dispositifs permettant aux fournisseurs de proposer à leurs clients des prix différents suivant les périodes de l'année ou de la journée et incitant les utilisateurs des réseaux à limiter leur consommation pendant les pointes de consommation de l'ensemble des consommateurs est la plus élevée (maîtrise de l'énergie).
La validité du projet sera établie selon 5 critères :
- - Les fonctionnalités du système de comptage
- - La performance du système
- - L'information des consommateurs
- - Les conditions de fonctionnement du marché
- - Le jugement porté sur le système par les autorités concédantes
Concernant ERDF, 100 000 compteurs communicants doivent être installés, entre mars et septembre 2010, sur les 150 communes du département d'Indre et Loire composant la zone d'expérimentation qui va durer jusqu'en 2012.
Le remplacement ensuite des 35 millions de compteurs électriques qui équipent les foyers français devrait se faire jusqu'en 2017.
Le coût de développement est évalué à 4 milliards d'euros, et sera couvert par les tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE).
Propane : Hydrocarbure de la famille des alcanes de formule C3H8.
Il est dérivé d'autres produits pétroliers par des processus de thermochimie de gaz ou de pétrole. Il est couramment utilisé comme source d'énergie chimique par combustion dans les moteurs à combustion interne et chaudières.
Il est généralement vendu à l'état liquide, sous forme de GPL notamment dont il est l'un de ses constituants principaux. Un additif, l'éthanethiol, est utilisé comme odorant pour signaler les fuites éventuelles.
Protocole de Kyoto : cf. glossaire commercial énergie.
Proton : Un des deux constituants du noyau d'un atome, avec les neutrons. Sa charge électrique est +1, l'inverse de celle de l'électron. Le nom proton vient du grec et signifie "le premier" : c'est en effet une des premières particules à avoir été identifiée.
Protoxyde d'Azote (N2O) : Puissant gaz à effet de serre qui subsiste longtemps dans l'atmosphère (environ 120 ans). Il est en partie responsable de la destruction de l'ozone. Le sol et les océans sont les principales sources naturelles de ce gaz, mais il est également produit par l'utilisation d'engrais azotés, la combustion de matière organique et de combustibles fossiles, l'industrie... Il est utilisé également en anesthésie. Le N2O est un gaz incolore et ininflammable, stable dans les basses couches de l'atmosphère mais décomposé dans les couches plus élevées (stratosphère) par des réactions chimiques impliquant la lumière du soleil.
PSTN (Public Switched Telephone Network) : Nom anglais du Réseau téléphonique public commuté (RTC).
Puissance : Quantité d'énergie par unité de temps fournie par un système à un autre. Elle est mesurée en watt (symbole W).
La puissance correspond donc à un débit d'énergie : deux systèmes de puissances différentes pourront fournir le même travail (la même énergie), mais le système le plus puissant sera le plus rapide.
Puissance électrique active (symbole P) : Puissance électrique fournie par le courant actif et ayant un sens physique directement utile.
Par exemple, dans le cas d'une résistance, la puissance active est la puissance thermique dissipée. Dans le cas d'un moteur électrique, la puissance active est la puissance mécanique transmise par le moteur pour entraîner des équipements.
En monophasé, P = U x I x Cos φ, avec :
P : puissance exprimée en watts (symbole W) ;
U : tension exprimée en volts (symbole V) - 230 V en France :
I : intensité du courant électrique exprimée en ampères (symbole A).
Cos φ : facteur de puissance
En triphasé, P = U x I x √3 x Cos φ, avec :
P : puissance exprimée en watts (symbole W) ;
U : tension exprimée en volts (symbole V) - 398 V entre phases en France ;
I : intensité du courant électrique exprimée en ampères (symbole A) :
√3 = 1,732
Cos φ : facteur de puissance
Puissance électrique apparente (symbole S) : L'unité d'expression de la puissance apparente est le voltampère (VA), ce qui permet de distinguer cette grandeur de la puissance active notamment exprimé en Watt (W).
La puissance apparente S(kVA) des récepteurs correspond à la somme vectorielle de P(W) et Q(VAr) : S² = P² + Q²
Le rapport de la puissance active sur la puissance apparente est appelé facteur de puissance Cos φ (Cos φ = P/S)
La puissance apparente sert au dimensionnement des systèmes et est la puissance nominale d'une machine par exemple.
Puissance électrique réactive (symbole Q) : Elle est exprimée en Volt-Ampère réactif (VAr).
L'énergie réactive consommée (kvarh) correspond à la puissance réactive Q(kvar) des récepteurs. Elle sert essentiellement à l'alimentation des circuits magnétiques des machines électriques.
Le courant réactif (Ir) est déphasé de 90° par rapport au courant actif, soit en retard (récepteur inductif), soit en avance (récepteur capacitif).
Puissance-crête : puissance délivrée par un module photovoltaïque, exprimée en watt-crête (Wc).
Puits de carbone : Réservoir de carbone qui, pendant un temps donné, absorbe globalement plus de carbone qu'il n'en rejette. On appelle " puits de carbone" la biomasse (notamment la forêt) et l'océan car ce sont eux qui absorbent le carbone dans le cycle de la biosphère.
Puits provençal ou puits canadien : Le puits provençal est un échangeur géothermique qui assure la fonction de rafraîchissement estival ou hivernal de l'air ventilé. Ce système est aussi parfois appelé puits canadien en référence à la fonction de préchauffage hivernal de l'air ventilé. Le puits provençal est un mode de préchauffage/climatisation utilisé dans l'habitat passif.
Purgeur : Appareil placé sur un radiateur (ou une installation), qui permet d'évacuer l'air qui peut s'y être accumulé.
Glossaire technique Q à S
Quart d'onde : Se dit d'une antenne ou d'une ligne radioélectrique ayant une longueur égale à un quart de longueur d'onde.
Quotas CO2 : cf. glossaire commercial
Radian : Unité dérivée du système international qui mesure les angles plans.
Définition : Angle qui, ayant son sommet au centre d'un cercle, intercepte, sur la circonférence de ce cercle, un arc d'une longueur égale à celle du rayon du cercle.
Radioactivité : Phénomène physique au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits radioisotopes, se transforment (« désintégration ») en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons α, des rayons β ou des rayons γ.
- - Radioactivité naturelle: Les atomes qui constituent la matière sont en général stables, mais certains d'entre eux sont naturellement radioactifs. Il s'agit d'un phénomène naturel qui existe dans l'univers depuis son origine. La radioactivité naturelle a été découverte en 1896 par le physicien français Henri Becquerel sur l'uranium.
- - Radioactivité artificielle; c'est un phénomène de même nature que la radioactivité naturelle, les noyaux émetteurs étant alors produits en laboratoire ou dans les réacteurs nucléaires. Elle a été découverte par Irène Curie et Frédéric Joliot en 1934.
Un des radioisotopes naturels les plus utilisés par l'homme est l'isotope 235 de l'uranium (235U).
La radioactivité se mesure en Becquerels.
Radiofréquence : Mode de communication utilisant les ondes radioélectriques (dites ondes radio).
Une onde radio est classée en fonction de sa fréquence exprimée en Hz; et l'ensemble de ces fréquences constitue le spectre radiofréquence. Le spectre est divisé conventionnellement en bandes d'une décade, dont les appellations internationales sont normalisées.
Rankine (symbole Ra) : L'échelle Rankine est une échelle absolue de température, nommée en l'honneur de l'ingénieur et physicien écossais William John Macquorn Rankine, qui la proposa en 1859.
Le zéro absolu correspond au zéro Rankine (et au zéro kelvin), mais l'échelle de température Rankine est ensuite basée sur l'échelle Fahrenheit et non sur l'échelle Celsius (une variation de température de 1 Ra est équivalente à une variation de 1 °F). Par conséquent, compte tenu du rapport de 1,8 entre 1°C et 1°F, le point de fusion de l'eau qui est de 273,15 K est de 273,15 x 1,8 = 491.67 Ra.
Exprimé en sens inverse, le zéro absolu est de - 491,67 °F.
Rayon X : Rayonnement électromagnétique pénétrant, c'est-à-dire traversant relativement facilement les corps matériels mous, mais peu ionisant. Leur longueur d'onde est comprise approximativement entre 5 picomètres et 10 nanomètres. Les rayons X sont notamment utilisés en radiologie, en radiothérapie ou en spectrographie, en raison de leur puissance de pénétration, et de leur pouvoir d'impressionner les émulsions photographiques.
Les rayons X sont constitués de photons produits par des transitions électroniques (passage d'un électron d'un niveau d'énergie à un autre, provoqué en général par la collision d'un électron avec un atome à haute vitesse, sous l'effet d'une décharge électrique dans un gaz par exemple.), conduisant à des échanges d'énergie entre l'atome et son environnement.
Rayon gamma (rayon γ) : Rayonnement électromagnétique. Ils possèdent une longueur d'onde très courte, inférieure à 5 picomètres. Il s'agit de photons de haute énergie (en général au-delà de 100 keV).
Les rayons gamma sont constitués de photons produits lors de la désintégration radioactive des noyaux des atomes ou d'autres processus nucléaires ou subatomiques.
Réacteur nucléaire : Lieu où se produisent la fission des atomes et la récupération de l'énergie dégagée sous forme de chaleur, dans une centrale nucléaire. Les centrales nucléaires françaises comprennent chacune de 2 à 6 réacteurs.
Réacteurs à Eau Pressurisée (sous pression) ou REP : Réacteur à eau ordinaire dans lequel l'eau du circuit est maintenue à haute pression afin d'éviter sa vaporisation. C'est le type de réacteur nucléaire le plus souvent utilisé en France et dans le monde.
Redresseur (rectifier en anglais) : Convertisseur permettant d'alimenter une charge par un courant continu à partir d'une source de courant alternatif.
C'est le contraire d'un onduleur.
Réduction : cf. oxydo-réduction.
Réflexion : Changement brusque de direction d'une onde à l'interface de deux milieux. Après réflexion, l'onde reste dans son milieu de propagation initial. Ce phénomène se rencontre pour différents types d'ondes :
- - réflexion optique
- - réflexion des ondes électromagnétiques
- - réflexion acoustique
- - réflexion des ondes mécaniques
Ne pas confondre avec réfraction.
Réfraction : Phénomène de déviation d'une onde lorsque sa vitesse change entre deux milieux. La réfraction survient généralement à l'interface entre deux milieux, ou lors d'un changement de densité ou d'impédance du milieu.
La réfraction concerne les différents domaine de la physique des ondes (optique, acoustique, sismologie,...).
Réfrigération : Procédé permettant d'obtenir et de maintenir un système (local, produit, etc.) à une température inférieure à celle de l'environnement.
La réfrigération est assurée par des machines frigorifiques à compression ou des machines frigorifiques à absorption.
Règlement européen : Acte juridique communautaire.
De portée générale, il est obligatoire dans toutes ses dispositions : les États membres sont tenus de les appliquer telles qu'elles sont définies par le règlement. Le règlement est donc directement applicable dans l'ordre juridique des États membres. Seules les mesures prévues par le règlement peuvent être prises par les autorités des États membres.
Il s'impose à tous les sujets de droit : particuliers, États, institutions. Ceci le différencie de la décision, autre acte communautaire obligatoire dans toutes ses dispositions, mais seulement pour les destinataires qu'il désigne.
Il existe deux types de règlements :
- - Ceux adoptés sur proposition de la Commission par le Conseil de l'Union européenne (Conseil des ministres) seul ou avec le Parlement européen ;
- - Ceux adoptés par la Commission, en tant que pouvoir propre ou en exécution des décisions du Conseil de l'Union européenne.
La publication des règlements au Journal officiel de l'Union européenne est obligatoire.
Réseau de distribution d'électricité : En aval du réseau de transport d'électricité, les réseaux de distribution, à moyenne et basse tension, desservent en électricité les clients finaux (particuliers, collectivités, PME, PMI).
En France, cette activité est assurée essentiellement par ERDF (filiale de EDF), mais également par différentes ELD (Entreprises Locales de Distribution) telles que des régies municipales ou des SICAE.
Réseau de transport d'électricité : Réseau assurant le transit de l'énergie électrique à haute et très haute tension des lieux de production jusqu'aux réseaux de distribution ou aux sites industriels qui lui sont directement raccordés.
En France, ce réseau est géré par RTE.
Il comprend le réseau de grand transport et d'interconnexion (400 kV et 225 kV) et les réseaux régionaux de répartition (2255 kV, 150 kV, 90 kV et 63 kV). En France.
Réseau intelligent (Smart Grid en anglais) : Dénomination d'un réseau de distribution d'électricité dit « intelligent » qui utilise des technologies informatiques de manière à optimiser la production et la distribution et mieux mettre en relation l'offre et la demande entre les producteurs et les consommateurs d'électricité.
En France, il est développé dans le cadre du projet Linky.
Réseau maillé (Mesh networking en anglais) : Topologie de réseau qualifiant les réseaux (filaires ou non) dont tous les hôtes sont connectés de proche en proche sans hiérarchie centrale, formant ainsi une structure en forme de filet.
Cela permet d'éviter d'avoir des points sensibles, qui en cas de panne, coupent la connexion d'une partie du réseau. Si un hôte est hors service, ses voisins passeront par une autre route.
Résistance électrique (symbole R) : Propriété d'un matériau à s'opposer au passage d'un courant électrique. Son unité de mesure est l'ohm (symbole : Ω). Elle est liée aux notions de résistivité (l'inverse est la conductivité) électrique. Pour un conducteur filiforme homogène, à une température donnée, il existe une relation permettant de calculer sa résistance en fonction du matériau qui le constitue et de ses dimensions.
Pour un conducteur filiforme homogène, à une température donnée, il existe une relation permettant de calculer sa résistance en fonction du matériau qui le constitue et de ses dimensions :
R = r x L/S ou R = L/(σ x S)
r étant la résistivité en ohm-mètre (Ω·m),
L étant la longueur en mètres (m),
S étant la section en mètre carré (m²),
σ étant la conductivité en siemens par mètre (S/m).
La résistance est aussi responsable d'une dissipation d'énergie sous forme de chaleur. Cette propriété porte le nom d'effet Joule. Cette production de chaleur est parfois un effet souhaité (résistances de chauffage), parfois un effet néfaste (pertes Joule).
Lorsqu'un dipôle est traversé par un courant électrique, sa résistance provoque un échauffement qui modifie sa température, laquelle modifie sa résistance. La résistance d'un dipôle dépend donc fortement des conditions d'utilisation.
La puissance dissipée par effet Joule est P = U x I = R x I², avec :
P : puissance, en watts
U : tension électrique, en volts
I : intensité du courant, en ampères, traversant la résistance
R : résistance, en ohms.
Résistance thermique d'une paroi : Propriété d'une paroi à s'opposer à l'écoulement de la chaleur. C'est l'inverse de la transmission thermique. Elle est mesurée par le coefficient de résistance thermique d'une paroi (cf. glossaire).
Résistivité électrique (symbole r de la lettre grecque rho) : Capacité d'un matériau à s'opposer à la circulation du courant électrique (le contraire de la résistivité est la conductivité). Elle correspond à la résistance d'un tronçon de matériau de 1 m de longueur et de 1 m² de section ; elle est exprimée en ohm·mètre (Ω·m). On utilise aussi le Ω·mm2/m = 10-6 Ω·m.
Résonance : phénomène selon lequel certains systèmes physiques (électriques, mécaniques...) sont sensibles à certaines fréquences.
Un système soumis à une excitation sous forme périodique, et proche d'une fréquence dite « fréquence de résonance » ou « fréquence naturelle » ou « fréquence propre », va être le siège d'oscillations de plus en plus importantes, jusqu'à atteindre un régime d'équilibre qui dépend des éléments dissipatifs du système, ou bien jusqu'à conduire à la rupture d'un des composants du système.
Ainsi, une troupe de soldats marchant au pas sur un pont suspendu, peut entraîner la formation d'oscillations de plus en plus grandes qui peuvent provoquer la rupture du pont.
RNIS (Réseau numérique à intégration de services) - (en anglais ISDN pour Integrated Services Digital Network) : Liaison autorisant une meilleure qualité et des vitesses pouvant atteindre 2 Mbit/s (accès S2) contre 56 kbit/s pour un modem classique, conçue pour associer la voix, les données, la vidéo et toute autre application ou service. RNIS s'oppose donc au réseau téléphonique commuté (RTC) traditionnel.
RS-232, RS-422 ou RS-485 : Réseau de communication ayant pour but de relier au moins deux équipements pour échanger un certain nombre d'informations.
RS-232 : Une liaison RS232 est une liaison point à point, via un câble de trois fils minimum. Longueur maxi. : 15 m à 19 200 Bds.
RS-422 : Une liaison RS422 est une liaison point à point, via un câble de quatre fils minimum pour fonctionnement en full duplex. Longueur maxi. : 1 200 m à 19 200 Bds.
RS-485 : Une liaison RS485 est une liaison multipoints (32 maxi.), via un câble de 2 fils minimum pour fonctionnement en half duplex. Longueur maxi. : 1 200 m à 19 200 Bds.
RT2005 : Réglementation thermique en vigueur appliquée aux bâtiments neufs des secteurs résidentiel et non-résidentiel, en vue d'améliorer leurs performances énergétiques. Elle est applicable aux permis de construire déposés depuis le 1er septembre 2006.
Le Plan climat a fixé les objectifs de la RT2005 : une amélioration de la performance de la construction neuve d'au moins 15 %, avec une perspective de progrès tous les cinq ans pour atteindre moins 40 % en 2020.
RT2012 : Réglementation thermique qui va entrer en vigueur le 1er janvier 2011 pour le tertiaire et les bâtiments publics et le 1er janvier 2013 pour le résidentiel. Elle vise à limiter les besoins énergétiques (Cep : consommation en énergie primaire) des bâtiments neufs à un seuil maximum (Cmax) de 50 kWh/m²/an en moyenne (les m² pris en compte seront les m² Short, c.-à-d. surface hors d'œuvre à l'exclusion des surfaces non destinées à l'usage d'habitation). Ce Cep sera calculé à partir des 5 postes de consommation du bâtiment : chauffage, rafraîchissement, ECS, éclairage, consommation électriques des auxiliaires (pompes de circulation, moteurs des ventilateurs pour le renouvellement d'air. Il ne comprend donc pas les consommations spécifiques des équipements du bâtiment (informatique, électroménager...). La consommation en électricité sera prise en compte avec un taux de conversion en énergie primaire de 2,58.
Le seuil de 50 kWh/m²/an correspond approximativement à :
- - 15 kWh pour compenser les déperditions thermiques
- - 25 kWh pour l'ECS
- - 5 kWh pour l'éclairage
- - 5 kWh pour les consommations auxiliaires
RTC : Réseau téléphonique public commuté (synonyme en anglais : PSTN - Public Switched Telephone Network).
RTE (Réseau de Transport d'Electricité) : Gestionnaire du réseau de transport d'électricité français, qu'il exploite, entretient et développe.
Le réseau de transport concerne les domaines de tension > 50 kV. Pour les domaines de tension inférieurs ou égaux à 50 kV, il s'agit des réseaux de distribution qui sont gérés par ERDF ou des ELD (Entreprises Locales de Distribution).
RTE est une entreprise de service public, filiale de EDF mais avec une gestion totalement indépendante. RTE est garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique français. Il assure un accès libre et équitable à tous les utilisateurs du réseau.
Seconde (symbole s) : Unité de mesure du temps du Système International.
Définition : Durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.
Semi-conducteur : Matériau qui a les caractéristiques électriques d'un isolant, mais pour lequel la probabilité qu'un électron puisse contribuer à un courant électrique, quoique faible, est suffisamment importante. La conductivité électrique d'un semi-conducteur est donc intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants.
Le comportement électrique des semi-conducteurs est généralement modélisé à l'aide de la théorie des bandes d'énergie. Selon cette théorie, un matériau semi-conducteur possède une bande interdite suffisamment petite pour que des électrons de la bande de valence puissent facilement rejoindre la bande de conduction. Si un potentiel électrique est appliqué à ses bornes, un faible courant électrique apparait, provoqué à la fois par le déplacement de tels électrons et celui des « trous » qu'ils laissent dans la bande de valence.
Le silicium est le matériau semi-conducteur le plus utilisé, du fait de ses bonnes propriétés, et de son abondance naturelle. Il existe des dizaines d'autres semi-conducteurs utilisés, comme le germanium, l'arséniure de gallium ou le carbure de silicium.
SHOB (Surface Hors oeuvre Brute) : Totalité de la surface des planchers, murs extérieurs compris.
SHON (Surface hors oeuvre nette) : Totalité de surface des planchers moins ce qui n'est pas aménageable (combles, sous-sols non aménageables, terrasses, emplacement de véhicules...).
SICAE : Société d'Intérêt Collectif Agricole d'Electricité.
Elles comptent parmi les distributeurs d'électricité au même titre qu'ERDF et sont classés avec les régies parmi les Entreprises Locales de Distribution (ELD) dont la caractéristique est d'avoir échappé à la nationalisation des entreprises d'électricité du 8 avril 1946 du fait de leur vocation.
Siemens (symbole S) : Unité de conductance électrique du Système International, nommée ainsi en hommage à Werner von Siemens.
La conductance étant l'inverse de la résistance, un siemens correspond à la conductance électrique d'un matériau ayant une résistance électrique d'un ohm (cf. glossaire).
Sobriété énergétique : Démarche de maîtrise de l'énergie visant à réduire la consommation d'énergie et éviter les gaspillages
Cette démarche s'appuie essentiellement sur les comportements des utilisateurs pour faire un bon usage de l'énergie.
Exemples :
- - Conduite souple en voiture: réduction de 40% des consommations par rapport à une conduites agressive
- - Extinction des lumières en quittant une pièce.
- - Arrêt des appareils non utilisés (magnétoscope, télévision, chaîne hi-fi)
- - Réduction de la température dans les habitations et les bureaux
Sobriété énergétique et efficacité énergétique sont les deux bases de la maîtrise de l'énergie.
Solidification : Opération au cours de laquelle un liquide passe à l'état solide. Cela peut se faire par refroidissement (cas le plus courant), par augmentation de la pression, ou bien par une combinaison des deux.
Le contraire de la solidification est la fusion.
Il y a de très nombreuses applications industrielles de la solidification : coulée continue d'acier, croissance du Si pour l'électronique, moulage d'implants dentaires... La solidification se fait en général par précipitation : il y a formation de germes de phase solide au sein du liquide (germination, nucleation en anglais) puis croissance de ces germes.
À pression constante, la solidification des corps purs se fait avec libération de chaleur (chaleur latente de fusion) qui vient momentanément compenser le refroidissement à l'origine de la solidification. La solidification se fait donc à température constante.
Dans le cas d'un mélange de corps purs, la température baisse en général au cours de la solidification (sauf dans le cas des eutectiques).
Sous-station : Local technique abritant :
- - Les équipements qui assurent l'alimentation électrique d'un bâtiment ou d'un équipement industriel
- - Le transfert de chaleur du réseau de chauffage urbain au circuit de chauffage (et éventuellement d'eau chaude sanitaire) d'un immeuble.
Spectre : Distribution des valeurs prises par une grandeur physique selon divers paramètres.
Spectre électromagnétique : Le spectre électromagnétique est la décomposition du rayonnement électromagnétique selon ses différentes composantes en terme de fréquence, d'énergie des photons ou encore de longueur d'onde associée, les trois grandeurs ν (fréquence), E (énergie) et λ (longueur d'onde) étant liées deux à deux par la constante de Planck h et la vitesse de la lumière c , selon les formules :
E = h.v et c = λ.v, d'où aussi : E = h.c / λ
Pour les ondes radio et la lumière, on utilise habituellement la longueur d'onde. À partir des rayons X, les longueurs d'ondes sont rarement utilisées : comme on a affaire à des particules très énergétiques, l'énergie correspondant au photon X ou γ détecté est plus utile. Cette énergie est exprimée en électron-volt (eV), soit l'énergie d'1 électron accéléré par un potentiel de 1 volt.
Stéradian (symbole sr) : Unité dérivée du Système International pour la mesure d'angles solides.
Le stéradian est défini comme étant l'angle solide qui, ayant son sommet au centre d'une sphère, découpe, sur la surface de cette sphère, une aire équivalente à celle d'un carré dont le côté est égal au rayon de la sphère.
Sublimation : Passage direct d'un corps de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par l'état liquide. Le phénomène inverse se nomme condensation solide ou sublimation inverse.
Système International (SI) d'unités de mesure : Système international d'unités, inspiré du système métrique, qui est le système d'unités le plus largement employé du monde.
Cf. Unités de base et unités dérivées du SI
La gestion en est faite par le BIPM (bureau International des Poids et Mesures).
Glossaire technique T
Tableau périodique des éléments (également appelé table de Mendeleïev) : Classification de tous les éléments chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant, et organisés en fonction de leur configuration électronique, laquelle sous-tend leurs propriétés chimiques.
Tableau périodique des éléments
Tableau périodique des éléments détaillé
Tableau périodique des isotopes :
Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE) :cf. TURPE
Tarif public défini par le MEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer) sur proposition de la CRE, qui s'applique à toutes les entreprises qui assurent e transport et la distribution d'électricité en France (RTE, ERDF et toutes les ELD).
Tarifs réglementés : Tarifs des prix de vente de l'électricité et du gaz, déterminés par le MEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer), s'appliquant aux clients n'ayant pas fait le choix d'acheter sur le marché libre.
Ces tarifs donnent des prix complets intégrant le transport et la distribution ainsi que la fourniture proprement dite de l'énergie.
Cf. tableau des différents tarifs réglementés pour l'électricité.
TaRTAM (Tarif Réglementé Transitoire d'Ajustement du Marché) : Tarif règlementé transitoire de l'électricité mis en place par l'article 15 de la Loi n° 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de l'énergie, afin de préserver les entreprises contre la forte augmentation des prix de marché de l'électricité constatée en 2006.
Il a été mis en place pour une durée initiale de 2 ans allant du 1er juillet 2007 au 30 juin 2009. Il a été prolongé une première fois jusqu'au 30 juin 2010 et une seconde fois jusqu'au 31 décembre 2010.
Le niveau de prix est déterminé par l'arrêté du 03 janvier 2007. Il est égal au tarif réglementé de vente hors taxes applicable à un site de consommation présentant les mêmes caractéristiques, majoré de :
- 10 % pour les consommateurs finals raccordés en basse tension dont la puissance souscrite est inférieure ou égale à 36 kVA ;
- 20 % pour les consommateurs finals raccordés en basse tension souscrivant une puissance strictement supérieure à 36 kVA ;
- 23 % pour les consommateurs finals raccordés aux domaines de tension HTA et HTB.
Depuis août 2009, les tarifs TaRTAM en vigueur sont indiqués par l'arrêté du 13 août 2009 et l'arrêté rectificatif du 22 août 2009.
A compter du 1er septembre 2010, les tarifs TaRTAM en vigueur sont indiqués par l'arrêté du 31 août 2010 (paru au journal officiel du 16 septembre 2010), correspondant à une augmentation de 0,6%.Le TaRTAM doit prendre fin au 1er juillet 2011, selon la déclaration de M. Eric BESSON en date du 18 janvier 2011.
TCP/IP : Transmission Control Protocol/Internet Protocol. Protocole utilisé sur le réseau Internet pour transmettre des données entre deux machines. Protocole de transport, TCP prend à sa charge l'ouverture et le contrôle de la liaison entre deux ordinateurs. Protocole d'adressage, IP assure le routage des paquets de données. A voir comme un langage universel permettant à deux machines de communiquer entre elles peu importe leur système d'exploitation.
Température : Grandeur physique (propriété de la nature qui peut être quantifiée par la mesure ou le calcul) caractérisant l'énergie thermique d'un corps.
Les particules qui composent un système matériel (molécules ou atomes) ne sont jamais au repos. Elles sont en vibration permanente et possèdent donc une certaine énergie cinétique. La température mesure indirectement par contact le degré d'agitation microscopique des particules. Elle se mesure au moyen d'un thermomètre.
Lorsqu'on met deux corps en contact, ils échangent spontanément de l'énergie thermique : l'un des deux corps a des particules qui ont plus d'énergie cinétique. En les mettant en contact, les chocs entre particules font que cette énergie cinétique microscopique se transmet d'un corps à l'autre. Par exemple, quand l'agitation est faible, l'objet est froid au toucher. Ces transferts d'énergie mènent progressivement à un état d'équilibre thermique où les deux corps en présence ont la même température.
C'est ce transfert d'énergie qui, en sciences physiques, est appelé chaleur.
Dans la vie courante, la notion de température est reliée aux sensations de froid et de chaud, provenant du transfert de chaleur entre le corps humain et son environnement.
Unités et échelles de mesure de la température :
L'unité légale de température dans le système international est le kelvin (K).
Il existe d'autres systèmes de mesures antérieurs et toujours utilisés : les échelles Celsius, Fahrenheit et Rankine.
L'échelle de température la plus répandue est le degré Celsius, et l'échelle très voisine du degré Centigrade.
Dans les pays utilisant le système impérial (anglo-saxon) d'unités, on emploie le degré Fahrenheit.
L'échelle Rankine est une simple homothétie de l'échelle absolue avec un facteur 9/5. A noter que le 0 degré absolu Rankine (°R) est donc le même que le zéro absolu Kelvin (0 K).
Point de congélation/fusion de l'eau : 0°C ou 32 °F ou 273,15 K ou 491,67 °R.
Conversion des températures
Température de rosée (ou point de rosée) : Donnée thermodynamique caractérisant l'humidité dans un gaz.
Le point de rosée de l'air est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d'eau est égale à sa pression de vapeur saturante. Si l'air humide est progressivement refroidi par un corps froid, la température de rosée correspond à l'apparition d'eau sous phase liquide : c'est le phénomène de condensation. Ce phénomène est le principe de mesure mis en œuvre dans les hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée.
Température des couleurs : Caractérisation d'une source de lumière à partir de sa couleur. Elle se mesure en kelvins (K).
La couleur d'une source lumineuse est comparée à celle d'un corps noir théorique chauffé entre 2 000 et 10 000 K, et qui aurait, dans le domaine de la lumière visible, un spectre d'émission similaire à la couleur considérée. La température obtenue pour avoir cette même couleur est appelée Température de couleur.
Les sources dites « froides » sont de couleur rouge (température de 2 000 K).
Les sources dites « chaudes » sont de couleur bleue (température de 6 500 K).
Température d'inflammation : Température minimale à laquelle doit être porté un mélange inflammable d'air et de gaz combustible pour que la combusion puisse s'amorcer et se propager.
Tension de vapeur : cf. Pression de vapeur saturante.
Tension électrique du réseau : Dans le réseau électrique français, on distingue les domaines de tension suivants :
- - Haute Tension (HT) :
Tension de connexion | Domaine de tension |
350 kV < U ≤ 500 kV | HTB3 |
130 kV < U ≤ 350 kV | HTB2 |
50 kV < U ≤ 130 kV | HTB1 |
40 kV < U ≤ 50 kV | HTA2 |
1 kV < U ≤ 40 kV | HTA1 |
- - Basse Tension (BT): tensions inférieures ou égales à 1000 Volts. Les consommateurs qui sont au tarif réglementé bleu ou jaune sont alimentés en basse tension. Pour l'électricité domestique, la tension est de 220 V.
Ces valeurs correspondent à la valeur efficace de la tension (cf. définition de la valeur efficace de la tension).
Tep : cf. Tonne Equivalent Pétrole
TGBT : Tableau Général Basse Tension.
Le sigle TGBT désigne le tableau électrique basse tension des grandes installations électriques.
Ce tableau fait le lien entre l'arrivée du fournisseur (comme ERDF en France) et le réseau du client (entreprise, particulier...). Il peut être suivi de tableaux divisionnaires en fonction de la grosseur et du cahier des charges de l'installation. Il permet une adaptation de tension pour la suite de l'installation.
Théorie des bandes : Modélisation des valeurs d'énergie que peuvent prendre les électrons d'un solide à l'intérieur de celui-ci. De façon générale, ces électrons n'ont la possibilité de prendre que des valeurs d'énergie comprises dans certains intervalles, lesquels sont séparés par des "bandes" d'énergie interdites. Cette modélisation conduit à parler de bandes d'énergie ou de structure de bandes.
Selon la façon dont ces bandes sont réparties, il est possible d'expliquer au moins schématiquement les différences de comportement électrique entre un isolant, un semi-conducteur et un conducteur.
Thermie (symbole th) : Unité ancienne de quantité de chaleur, parfois encore utilisée par les thermiciens.
1 th = 1 000 kcal
Thermodynamique : Science qui peut se définir de deux façons simples : la science de la chaleur et des machines thermiques ou la science des grands systèmes en équilibre. La première définition est aussi la première dans l'histoire. La seconde est venue ensuite, grâce aux travaux pionniers de Ludwig Boltzmann.
Principes de la thermodynamique :
Les deux principes les plus importants sont les suivants :
- - Le premier principe de la thermodynamique ou principe de conservation de l'énergie affirme que l'énergie est toujours conservée. Autrement dit, l'énergie totale d'un système isolé reste constante. Les événements qui s'y produisent ne se traduisent que par des transformations de certaines formes d'énergie en d'autres formes d'énergie. L'énergie ne peut donc pas être produite ex nihilo ; elle est en quantité invariable dans la nature. Elle ne peut que se transmettre d'un système à un autre. On ne crée pas l'énergie, on la transforme. Elle rejoint un principe promu par Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
- - Le deuxième principe de la thermodynamique ou principe d'évolution des systèmes affirme la dégradation de l'énergie : l'énergie d'un système passe nécessairement et spontanément de formes concentrées et potentielles à des formes diffuses et cinétiques (frottement, chaleur, etc.). Il introduit ainsi la notion d'irréversibilité d'une transformation et la notion d'entropie. Il affirme que l'entropie d'un système isolé augmente, ou reste constante. Ce principe est souvent interprété comme une "mesure du désordre" et à l'impossibilité du passage du "désordre" à l'"ordre" sans intervention extérieure.
On ajoute parfois deux autres principes :
- - Le principe zéro de la thermodynamique concerne la notion d'équilibre thermique et est à la base de la thermométrie. Si deux systèmes sont en équilibre thermique avec un troisième, alors ils sont aussi ensemble en équilibre thermique.
- - Le troisième principe de la thermodynamique est plus controversé. Il est associé à l'évolution d'un système vers son état quantique fondamental quand la température s'approche d'une limite qui définit la notion de zéro absolu.
TICFE : Taxe Interne sur la Consommation Finale d'Electricité, entrée en vigueur le 1er janvier 2011.
Note dinformation TICFE
Tonne Equivalent Pétrole (Tep) : Unité de mesure de l'énergie correspondant à l'énergie produite par la combustion d'une tonne de pétrole moyen.
Par définition, 1 Tep vaut 10 000 thermies PCI, soit 41,868 GJ PCI, soit 11 630 kWh PCI.
Cette unité est couramment utilisée par les économistes de l'énergie pour comparer les énergies entre elles.
Les anglo-saxons utilisent également le baril équivalent pétrole, ou boe (barrel of oil equivalent) qui vaut environ 0,135 Tep.
1 Tep = environ 7,3 barils (le baril étant une mesure de capacité valant 159 litres), soit environ 1 161 litres de pétrole.
1 Tep = environ 1 000 m3 de gaz naturel
1 Tep = environ 1,5 tonne de charbon
Torche à plasma : Système permettant de générer un jet de plasma qui peut être utilisé pour la découpe, la projection thermique, le traitement thermique superficiel, .... La torche à plasma est aussi utilisée pour brûler des déchets en les vitrifiant.
Une torche à plasma est un dispositif permettant d'atteindre de très hautes températures (plus de 3 000°C).
Torr (symbole torr) : Unité de mesure de la pression initialement définie comme la pression exercée à 0 °C par une colonne de 1 millimètre de mercure. Son nom vient du physicien et mathématicien italien Evangelista Torricelli.
Elle a été plus tard indexée sur la pression atmosphérique : 1 atmosphère standard correspond à 760 mmHg et à 101 325 pascals. On en déduit donc que le torr, soit 1 mmHg est équivalent à environ 133,322368 Pa.
La valeur retenue par le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) est : 1 torr = 133,322 Pa.
Cette unité de pression est utilisée en physique dans le cas des très basses pressions, notamment pour caractériser les installations faisant du vide.
Traitement thermique : Procédé de métallurgie, qui consiste à faire subir à une pièce métallique des transformations de structure cristalline grâce à des cycles prédéterminés de chauffage et de refroidissement, afin d'en améliorer les caractéristiques mécaniques : dureté, ductilité, limite d'élasticité, ...
Ce procédé est souvent couplé avec l'emploi d'une atmosphère contrôlée lors de la mise en température de la pièce, soit pour éviter son oxydation ou sa décarburation, soit pour effectuer un apport moléculaire à sa surface (cémentation avec apport de carbone ou nitruration avec apport d'azote).
Transformateur électrique : Convertisseur permettant de modifier les valeurs de tension et d'intensité du courant délivrées par une source d'énergie électrique alternative, en un système de tension et de courant de valeurs différentes, mais de même fréquence et de même forme.
Il effectue cette transformation avec un excellent rendement. Il est analogue à un engrenage en mécanique (le couple sur chacune des roues dentées étant l'analogue de la tension et la vitesse de rotation étant l'analogue du courant).
On distingue les transformateurs statiques et les commutatrices :
- - Dans un transformateur statique (Le mot statique peut désigner ou qualifier ce qui est relatif à l'absence de mouvement. Il peut être employé...), l'énergie (Dans le sens commun l'énergie désigne tout ce qui permet d'effectuer un travail, fabriquer de la chaleur, de la...) est transférée du primaire au secondaire par l'intermédiaire du circuit magnétique (Un circuit magnétique est un circuit généralement réalisé en matériau ferromagnétique au travers duquel circule un flux...) que constitue la carcasse du transformateur. Ces deux circuits sont alors magnétiquement couplés. Ceci permet de réaliser un isolement galvanique entre les deux circuits.
- - Dans une commutatrice, l'énergie est transmise de manière mécanique entre une génératrice et un moteur (Un moteur est un dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique, électrique, thermique par...) électrique.
Transmission thermique d'une paroi : Propriété d'une paroi à favoriser l'écoulement de la chaleur. C'est l'inverse de la résistance thermique d'une paroi. Elle est mesurée par le coefficient de transmission thermique d'une paroi (cf. glossaire).
Transmutation : Transformation d'un élément chimique en un autre par une modification du noyau atomique de l'élément chimique. Elle est aussi appelée transmutation nucléaire. La transmutation de l'isotope d'un élément en un autre peut soit se produire naturellement, ou bien être provoquée, par exemple dans un réacteur nucléaire.
Travail (symbole W) : Energie fournie par une force F lorsque son point d'application se déplace de la distance d.
Formule de calcul : W = Fd.
Par exemple, pour monter un corps de masse m d'une hauteur h, il faut fournir un travail W = mgh puisque le poids est une force F = mg.
Le travail s'exprime en joules, ou en kWh.
Tube fluorescent : Type particulier de lampe à décharge, dans laquelle une décharge électrique produite par un ballast est transformée en lumière visible grâce aux substances fluorescentes tapissant les parois du tube.
Il existe différentes versions de tubes fluorescents :
- - Tube T8 de diamètre 26 mm
- - Tube T8 HR (haut rendement)
- - Tube T5, de diamètre 16 mm.
Tube radiant en fibre céramique : Technique de chauffage par rayonnement infrarouge pour des fours industriels.
Les gaz de combustion circulent dans un tube en fibre céramique qui est enveloppé par un tube en acier auquel il transmet sa chaleur. La température peut atteindre 1 250°C et le tube en acier transfère alors l'énergie aux produits à chauffer par rayonnement infrarouge.
Avantages de cette technologie :
- - Élimine l'utilisation de fluide caloporteur et réduit ainsi les pertes de chaleur
- - Uniformise la température sur toute la surface du brûleur
- - Evite le contact de la flamme avec les produits à chauffer (notamment pour le chauffage de pièces en acier, ce qui élimine la formation de calamine et le risque de décarburation en surface)
Turbine : Dispositif rotatif destiné à utiliser la force d'un fluide (eau, vapeur, air, gaz de combustion), dont le couple est transmis au moyen d'un arbre.
L'énergie du fluide, caractérisée par sa vitesse et son enthalpie, est partiellement convertie en énergie mécanique pour entraîner un alternateur, une pompe ou tout autre récepteur mécanique rotatif.
Turbine à gaz (ou turbine à combustion) : Machine tournante thermodynamique dont le rôle est de produire de l'énergie mécanique sous la forme de la rotation d'un arbre, directement à partir de l'énergie cinétique des gaz produits par la combustion d'un hydrocarbure (fuel, gaz combustible...) qui subissent une détente dans une turbine. Le comburant, le plus souvent de l'air ambiant, est généralement comprimé avant de pénétrer dans la chambre de combustion, en utilisant un compresseur rotatif entraîné par le même arbre que la turbine.
Le turboréacteur est une turbine à gaz particulière qui utilise le principe de la réaction pour propulser certains types d'avions rapides.
Turbine à vapeur : Turbine constituée d'un rotor comprenant un arbre sur lequel sont fixées des aubes et, d'un stator constitué d'un carter portant des déflecteurs fixes, généralement constitué de deux parties assemblées selon un plan axial. Elle comprend en outre un tore d'admission segmenté et un divergent d'échappement dirigé vers le condenseur. La fonction des déflecteurs fixes est d'assurer tout ou partie de la détente en formant un réseau de tuyères et de modifier la direction de l'écoulement sortant de l'étage précédent. La turbine
Une turbine à vapeur comprend un ou plusieurs étages assurant chacun deux fonctions :
- - La détente de la vapeur qui correspond à la conversion de l'énergie potentielle en énergie cinétique,
- - La conversion de l'énergie cinétique en couple de rotation de la machine par le biais des aubages mobiles.
La turbine à vapeur fait partie d'un ensemble d'équipements comprenant :
- - Une pompe permettant de mettre l'eau liquide sous pression et de l'envoyer vers la chaudière,
- - Une chaudière dans laquelle l'eau est chauffée, vaporisée et surchauffée,
- - La turbine à vapeur qui permet de transformer l'énergie de la vapeur en énergie cinétique de rotation d'un arbre
- - Un condenseur récupérant la vapeur à la sortie de la turbine et la transformant en eau liquide renvoyée par la pompe
- - Un alternateur permettant de transformer l'énergie cinétique de la turbine en électricité
Turbine hydraulique : Machine tournante qui produit une énergie mécanique à partir d'eau en mouvement. Elle constitue le composant essentiel des centrales hydroélectriques destinées à produire de l'électricité à partir de chutes d'eau.
On distingue deux types de turbines hydrauliques : les turbines à action et à réaction.
- Les turbines à action transforment la pression hydraulique en énergie cinétique par un dispositif statique (injecteur), avant d'actionner la partie mobile. C'est le cas de:
- - La turbine Pelton, adaptée aux hautes chutes, avec une roue à augets.
- - La turbine Banki, au flux transversal (l'eau s'écoule au travers des pales de la turbine), est adaptée aux basses vitesses.
- - La turbine Turgo, conçue pour des hauteurs de chute moyenne.
- Dans le cas d'une turbine à réaction, la partie mobile provoque au contraire une différence de pression entre l'entrée et la sortie. C'est le cas de:
- - La turbine Francis, plutôt montée pour des chutes moyennes, voire hautes, avec une roue à aubes simple ou double.
- - La turbine Kaplan à écoulement axial avec une roue de type hélice, comme celle d'un bateau, dont les pales peuvent s'orienter en fonction des débits utilisables. Elle est parfaitement adaptée aux basses chutes et forts débits.
Turbo-alternateur : Assemblage mécanique d'une turbine et d'un alternateur afin de produire de l'électricité à partir de la circulation d'un fluide .
Exemples :
- - Turbo-alternateur pour valoriser l'énergie hydraulique d'un cours d'eau ou d'une conduite forcée.
- - Turbo-alternateur pour valoriser la vapeur d'une cogénération ou d'une centrale nucléaire
TURPE : Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité.
Tarif public fixé par décision du MEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer) sur proposition de la CRE, qui s'applique à toutes les entreprises qui assurent le transport et la distribution d'électricité en France (RTE, ERDF et toutes les ELD).
Il est destiné à couvrir les coûts d'acheminement de l'électricité, et doit garantir les moyens d'exploiter, d'entretenir et de développer le réseau de transport, dans le respect de la sécurité et de la qualité du système électrique.
La détermination et l'application du tarif reposent sur 4 principes fondateurs :
- La péréquation tarifaire : le tarif est identique sur l'ensemble du territoire national, conformément au principe de solidarité territorial mentionné par la loi du 10 février 2000.
- Le principe du « timbre poste » : le tarif est indépendant de la distance parcourue par l'énergie entre le site producteur et le site consommateur (solidarité individuelle).
- La tarification : elle est établie en fonction de la puissance souscrite et de l'énergie soutirée.
- L'horo-saisonnalité : certaines versions tarifaires connaissent des variations de prix selon les saisons, les jours de la semaine et/ou les heures de la journée.
Le TURPE 3, en vigueur depuis le 1er août 2009 s'applique jusqu'en 2013. La décision ministérielle du 5 juin 2009 prévoit une indexation annuelle de la grille tarifaire au 1er août. En application de la délibération de la CRE du 6 mai 2010, l'indexation tarifaire du 1er août 2010 conduit à une hausse de 2,5%, applicable à l'ensemble des clients.
TURPE 3 en vigueur au 1er août 2010 :
Document RTE : Comprendre le tarif
Document ERDF : Tarif d'Utilisation du Réseau Public de Distribution d'Électricité en vigueur au 1er août 2010
Glossaire technique U à Z
Ultraviolet : Rayonnement électromagnétique de longueur d'onde comprise entre 10 nm et 400 nm, intermédiaire entre celle de la lumière visible et celle des rayons X. Près de 5 % de l'énergie du Soleil est émise sous forme de rayonnement UV.
On distingue différents rayonnements :
- - UV-A (400-315 nm): ils représentent près de 95 % du rayonnement UV qui atteint la surface de la Terre. Ils peuvent pénétrer dans les couches profondes de la peau et sont les "agents du bronzage".
- - UV-B (315-280 nm): ils sont partiellement arrêtés par l'atmosphère, et ne pénètrent pas au-delà des couches superficielles de la peau.
- - UV-C (280-10 nm): ils sont totalement arrêtés par la couche d'ozone.
Unités du Système International (SI) :
Cf. Unités de base et unités dérivées du SI
La gestion en est faite par le BIPM (bureau International des Poids et Mesures)
Cf. Le Système international d'unités - Edition 2006
Tableau de conversion des principales unités énergie
Les 7 unités de base sont les suivantes :
- - Mètre (m): Longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/299 792 458 de seconde.
- - Kilogramme (kg): Masse du prototype en platine iridié qui a été sanctionné par la Conférence Générale des Poids et Mesures tenue à Paris en 1889 et qui est déposé au Bureau International des Poids et Mesures.
- - Seconde (s): Durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.
- - Ampère (A): Intensité d'un courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre l'un de l'autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une force de 2.10-7 newton par mètre de longueur.
- - Kelvin (K): Le kelvin, unité de température thermodynamique, est la fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple de l'eau.
- - Mole (mol): Quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 0,012 kilogramme de carbone 12.
- - Candela (cd): La candéla est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540,1012 hertz et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.
Uranium (symbole U) : Elément chimique de symbole U et de numéro atomique 92. C'est un élément naturel assez fréquent. Il se trouve partout à l'état de trace, y compris dans l'eau de mer. Métal gris-blanc qui provient d'un minerai appelé pechblende (UO2).
Un des radioisotopes naturels les plus utilisés par l'homme est l'isotope 235 de l'uranium (235U) qui se trouve dans la nature en faible concentration (<1 %) associé à l'isotope 238U.
L'uranium 235 est le seul nucléide naturel qui soit fissile : il peut, par capture de neutron, se scinder en deux noyaux fils avec émission de neutrons (fission nucléaire). Par suite, l'uranium enrichi en cet isotope est aujourd'hui utilisé comme combustible nucléaire dans les réacteurs nucléaires ou encore dans les armes nucléaires, que ce soient les bombes atomiques, ou comme amorce dans les bombes H.
Valeur efficace d'un courant : Valeur de l'intensité I d'un courant continu qui, si elle était appliquée aux bornes d'une résistance, provoquerait la même dissipation de puissance qu'un courant alternatif sinusoïdal qu'on veut caractériser.
Valeur efficace d'une tension (Ueff) : Valeur de la tension d'un courant continu qui, si elle était appliquée aux bornes d'une résistance, provoquerait la même dissipation de puissance qu'un courant alternatif sinusoïdal de tension maximum Umax.
Par calcul : Ueff = Umax
√2
Pour le courant alternatif sinusoïdal en Européen Ueff = 230 V et Umax = 230 x 1,414 = 325 V.
Valorisation énergétique : Utilisation de la chaleur dégagée par la combustion des déchets ou du biogaz produit par les déchets (production d'électricité ou alimentation d'un réseau de chaleur).
Vapeur d'eau (ou plus communément vapeur) : Appellation de l'eau à l'état gazeux.
La vapeur d'eau est qualifiée de :
- - Vapeur saturée (ou saturante), qui a une température qui dépend de la pression (cf. Tables de la vapeur saturée). La vapeur d'eau saturée contient une quantité plus ou moins importante de fines gouttelettes qui peuvent être entraînées dans le courant de vapeur à la sortie de la chaudière. Le taux d'humidité de la vapeur saturée est quantifié par le titre (noté X), qui est le rapport suivant :
Masse Vapeur Sèche .
Masse Vapeur Sèche + Masse Eau en Phase Liquide
Une vapeur saturée ayant un titre de 0,95 contient une masse d'eau de 5%.
La vapeur saturée échappe aux lois des gaz parfaits.
- - Vapeur surchauffée ou sèche (cf. Vapeur surchauffée ci-dessous), lorsque sa température est supérieure aux conditions de saturation ;
- - Vapeur supercritique, lorsque sa température est supérieure à la température critique, soit 374,1 °C.
Dans de nombreux mécanismes de conversion d'énergie, la vapeur d'eau va servir de fluide intermédiaire.
Par exemple dans une centrale thermique de production d'électricité (centrale classique ou nucléaire), l'énergie libérée par la combustion (de charbon ou de gaz naturel) ou par fission nucléaire est utilisée pour vaporiser de l'eau, la vapeur d'eau entraînant une turbine (dans le cas d'une centrale nucléaire, il y a deux circuits intermédiaires utilisant de l'eau, ou éventuellement du sodium). Le même phénomène est à l'œuvre dans la locomotive à vapeur où l'énergie du charbon est utilisée après vaporisation d'eau, la vapeur dégagée servant à actionner les pistons du moteur.
La vapeur peut également être stockée dans des réservoirs sous pression et constituer ainsi une forme de stockage d'énergie.
Vapeur surchauffée :
Elle est obtenue à partir de vapeur saturante plus ou moins sèche que l'on chauffe dans un surchauffeur qui n'est pas en contact avec l'eau de la chaudière. Cette vapeur ne peut pas contenir de gouttelettes d'eau, et la vapeur surchauffée se comporte alors comme un gaz parfait ou presque. Il n'y a plus de relation entre la pression et la température. La chaleur nécessaire pour surchauffer cette vapeur s'appelle la chaleur de surchauffe. Il faut environ 2,09 kJ (0,5 kcal) pour élever de 1 °C une masse de 1 kg de vapeur à pression constante.
La vapeur surchauffée aura un coefficient de transfert de chaleur équivalent à celui d'un gaz, très inférieur à celui de la vapeur saturante, ce qui en fait un mauvais fluide de transfert thermique. Elle n'est donc généralement pas utilisée pour des échanges de chaleur.
Vaporisation : Passage d'un corps de l'état liquide à l'état gazeux. Suivant les conditions de réalisation elle peut prendre la forme d'une évaporation (phénomène progressif) ou d'une ébullition (phénomène violent avec formation de bulles).
La vaporisation demande en général un apport d'énergie important.
La vaporisation est utilisée dans de nombreux mécanismes de conversion d'énergie, en produisant de la vapeur d'eau qui va servir de fluide intermédiaire.
Variance (symbole v) : Nombre de paramètres intensifs et indépendants qui caractérisent un état d'équilibre. C'est donc le nombre maximum de paramètres que peut fixer librement l'expérimentateur sans rompre l'équilibre.
Variation électronique de vitesse : Technologie consistant à ajuster la vitesse de fonctionnement d'un moteur en jouant sur la fréquence du courant au niveau du stator à l'aide d'un organe de contrôle électronique, afin de l'adapter aux besoins de la production. Mise au point dans les années 1970, cette technologie a permis dans un premier temps aux moteurs asynchrones puis aux moteurs à aimants permanents d'être plus performants en terme de rendement, notamment à faible vitesse. En outre, ce système permet d'atténuer l'appel de charge au démarrage et de supprimer les coups de bélier dûs aux changements de régime, prolongeant ainsi la durée de vie du moteur.
Cette technologie entre dans la liste des opérations standardisées des Certificats d'Economie d‘Energie.
Vase d'expansion : Conteneur raccordé à un système à liquide tel qu'une boucle souterraine ou un système de chauffage par rayonnement à partir du plancher, pour permettre l'expansion ou la contraction du liquide lorsque surviennent des changements de température.
Vecteur énergétique : Moyen de transport de l'énergie. Le principal est l'électricité, mais il est également possible d'utiliser l'hydrogène ou bien des fluides dits caloporteurs, c'est à dire capables d'emmagasiner de la chaleur pour la restituer ensuite.
Ventilation : Apport d'air neuf de l'extérieur pour renouveler l'air du logement et extraire l'air vicié.
Ventilation mécanique : Système comportant un ou deux ventilateurs électriques qui mettent l'air en mouvement afin de permettre son évacuation ou son insufflation forcée. Dans une VMC (ventilation mécanique contrôlée), les bouches de ventilation régulent automatiquement l'admission et l'extraction d'air afin d'assurer correctement son renouvellement tout en limitant les déperditions d'énergie.
Ventilation mécanique contrôlée (VMC) : Dispositif permettant la circulation d'air dans un logement par l'extraction de l'air vicié dans les pièces techniques (cuisines, sanitaires) et injection d'air neuf dans les pièces de séjour. Différents types de ventilation sont disponibles, soit à simple flux (extraction mécanique, entrée d'air par ouvertures), soit à double flux (extraction et injection d'air mécaniques).
Ventilation naturelle : Ventilation sans l'assistance de ventilateur. Le vent ou l'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur entraînent le passage d'air grâce à la présence de grilles de ventilation.
Ventilo-convecteur : Emetteur de chaleur ou de froid par air raccordé à un circuit d'eau chauffée ou rafraîchie par la PAC. Il filtre et diffuse l'air des pièces grâce à un ventilateur.
Vermiculite : Matériau naturel composé essentiellement de silicate d'aluminium et de magnésium, utilisé comme isolant.
Vitesse : Grandeur qui définit une évolution par rapport au temps.
- - En physique, la vitesse mesure, pour un phénomène identifié, le rapport de son évolution au temps. Exemple: vitesse de sédimentation, vitesse d'une réaction chimique, etc.
- - En cinématique, la vitesse mesure, pour un mouvement, le rapport de la distance parcourue au temps. L'unité internationale de la vitesse est le mètre par seconde (m/s).
Vitesse angulaire (symbole : ω) : Mesure de la vitesse de rotation.
Elle s'exprime dans le système international en radians par seconde (rad/s).
VLAN (Virtual Local Area Network) : appellation d'un réseau local virtuel, qui est un réseau informatique logique indépendant.
Il existe 3 types différents de VLAN :
- - VLAN de niveau 1 (ou VLAN par port) : on y définit les ports du commutateur qui appartiendront à tel ou tel VLAN. Cela permet de déterminer physiquement quels ports appartiennent à quels VLAN.
- - VLAN de niveau 2 (ou VLAN par adresse MAC) : on indique directement les adresses MAC des cartes réseaux contenues dans les machines que l'on souhaite voir appartenir à un VLAN. Cette solution est plus souple que les VLAN de niveau 1, car peu importe le port sur lequel la machine sera connectée. Cette dernière fera partie du VLAN dans lequel son adresse MAC sera configurée. Cette configuration présente l'inconvénient suivant: si le serveur contenant les adresses MAC tombe en panne, tout le réseau est alors impacté.
- - VLAN de niveau 3 (ou VLAN par adresse IP) : même principe que pour les VLAN de niveau 2 sauf que l'on indique les adresses IP (ou une plage d'IP) qui appartiendront à tel ou tel VLAN.
Pour déployer des VLAN, il faut que le commutateur utilisé permette de gérer les VLAN du niveau désiré. Plus le niveau de VLAN sera élevé, plus le commutateur sera cher à l'achat.
Volume : Extension que possède un objet dans l'espace, dans les trois directions.Le volume se mesure en mètre cube (m3) dans le système international. On utilise fréquemment le litre, notamment pour des liquides et pour des matières sèches.
Volume molaire : Volume occupé par une mole d'une substance considérée.
Dans les unités du Système International, le volume molaire s'exprime en mètres cubes par mole (m3/mol), mais il est souvent donné en litre/mol.
Le volume molaire d'un gaz parfait, dans les Conditions normales de température (0° C) et de pression (1 atm soit 101 325 Pa), est de 22,413996 litres/mol.
Le volume molaire est une entité physico-chimique qui varie avec la température (il augmente si la température augmente et diminue si la pression augmente).
Dans une large gamme de températures et de pressions, le volume molaire des gaz réels n'est généralement pas très différent de celui d'un gaz parfait.
Volume molaire : Volume occupé par une mole d'une substance considérée.
Dans les unités du système international, le volume molaire s'exprime en mètres cubes par mole (m3/mol), mais il est souvent donné en litre/mol.
Il est souvent exprimé dans les Conditions normales de température et de pression (CNTP).
Le volume molaire d'un gaz parfait est de 22,4 litres/mol dans les CNTP, et de 24 litres/mol à 20 °C sous une atmosphère de 1013 hPa.
Le volume molaire est une entité physico-chimique qui augmente avec l'élévation de la température.
Dans une large gamme de températures et de pressions, le volume molaire des gaz réels n'est généralement pas très différent de celui d'un gaz parfait.
Volt (symbole V) : Unité de mesure de la tension électrique du Système International. On doit ce nom à Alessandro Volta, inventeur italien de la pile électrique en 1800.
Définition : Différence de potentiel qui existe entre deux points d'un fil conducteur parcouru par un courant constant de 1 ampère lorsque la puissance dissipée entre ces points est égale à 1 watt.
WAN (Wide Area Network) : réseau généralement constitué de plusieurs sous-réseaux hétérogènes et s'étendant sur une région ou un pays entier.
Watt (symbole W) : Unité de puissance du Système International. Le terme provient du nom de l'ingénieur James Watt qui a contribué au développement de la machine à vapeur.Un watt est la puissance d'un système énergétique dans lequel une énergie de 1 joule est transférée uniformément pendant 1 seconde, ou en formulant de façon différente, la puissance développée par une force de 1 newton se déplaçant sur une distance de 1 mètre pendant 1 seconde.
Un watt est égal à un joule par seconde :
1 W = (1kg x 1m² / 1s²) / s
En électricité, le watt est l'unité de puissance d'un système débitant une intensité de 1 ampère sous une tension de 1 volt. C'est le produit de la tension par l'intensité : P(W) = U(V) x I(A)
Watt crête (symbole Wc) : Unité de la Puissance-crête. Puissance délivrée par un module photovoltaïque sous un ensoleillement optimum de 1 kW/m² à 25°C (les performances étant fonction de la température).
Watt-heure (Wh) : Unité de mesure d'énergie, correspondant à l'énergie consommée par un appareil d'une puissance de 1 watt (1 W) pendant une durée d'une heure.
Un Wattheure (Wh) est une quantité d'énergie égale à 3 600 joules ou 3,6 kJ. On utilise plus souvent des multiples exprimés en kWh (kilowattheure), en MWh (mégawattheure) avec 1 MWh = 1 000 kWh, ou TWh (térawattheure), avec 1TWh = 1 million de kWh.
WLAN (Wireless Local Area Network) : Réseau local sans fil utilisant les ondes radio pour assurer la circulation d'informations entre les machines (ordinateurs ou périphériques) ainsi reliées entre elles.
Zone de développement éolien (ZDE) : Zone dans laquelle les éoliennes bénéficient de l'obligation d'achat par EDF de l'électricité produite. Elle est créée à l'initiative d'une commune ou d'un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) à fiscalité propre (communauté de commune, d'agglomération, etc .) et validée par le Préfet. Le principe de création de Zones de Développement de l'Eolien (ZDE) a été introduit par la loi POPE du 13 juillet 2005, qui fixe les orientations de la politique énergétique de la France.