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Glossaire technique P
PAC : cf. pompe à chaleur
Pascal (symbole Pa) : Unité de contrainte et de pression du Système International, ainsi nommée en l'honneur du scientifique Blaise Pascal.
Un pascal correspond à la pression (p) générée par une force de 1 newton (N) agissant sur une surface plane de 1 mètre carré : 1 Pa = 1 N/m2.
Les équivalences sont les suivantes :
100 000 Pa (105 Pa) = 1 bar
1 hPa : 100 Pa
101 325 Pa = 1,01325 bar ≈ 760 mmHg (millimètre de mercure ou torr).
PCI : cf. Pouvoir Calorifique Inférieur.
PCS : cf. Pouvoir Calorifique Supérieur.
PCS = PCI + Chaleur latente de vaporisation.
PEG (Point d'Echange de Gaz) : Les Expéditeurs de gaz naturel ont la possibilité de s'échanger des quantités d'énergie en certains points virtuels appelés Points d'Echange de Gaz (PEG). En France, il existe deux Points d'Echange de Gaz, Nord et Sud, chacun étant rattaché à une Zone d'Equilibrage du Réseau Principal.
Depuis novembre 2008, une plate-forme d'échanges multilatérale compensée fonctionne sur les PEG Nord et PEG Sud.
Cette bourse est opérée par Powernext (cf. glossaire commercial) et l'activité de compensation est réalisée par ECC AG (European Commodity Clearing AG).
Pesanteur (ou champ de pesanteur) : Champ attractif auquel sont soumis tous les corps matériels au voisinage de la Terre : on observe ainsi qu'en un lieu donné tous les corps libres tombent en direction du sol. À la surface de la terre, le champ de pesanteur vaut approximativement 9,81 m/s². La force à laquelle est soumise ce corps en raison de la pesanteur est appelée poids de ce corps et est directement reliée à la pesanteur par sa masse.
L'essentiel de la pesanteur est dû à la gravitation, c'est-à-dire due à l'attraction mutuelle entre corps massifs. Le fait que la pesanteur soit définie dans le référentiel terrestre et que la Terre soit en rotation autour de son axe introduit une petite correction sous la forme d'une force d'inertie centrifuge.
Pétrole : Huile minérale naturelle issue de la décomposition sédimentaire des composés organiques à base de carbone notamment et qui s'est accumulée en gisements au cours des siècles, et qui est utilisée comme source d'énergie non renouvelable, mais aussi par l'industrie des matières plastiques qui utilise environ 4% de tous les produits pétroliers. Le pétrole est un hydrocarbure.
pH : Sigle qui signifie « potentiel hydrogène », qui est une mesure de l'acidité en chimie.
Le pH mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) en solution dans un liquide : ph = - log10 aH noté aussi - log10 a(H+)
Ainsi, dans un milieu aqueux à 25 °C, une solution avec un pH :
- - inférieur à 7 est acide,
- - supérieur à 7 est basique,
- - égal à 7 est neutre.
Pour des solutions qui ont une faible concentration en ions (H+) en solution, on peut assimiler l'activité des ions (H+) à leur concentration.
Photosynthèse : Processus bioénergétique qui permet aux plantes et à certaines bactéries (les cyanobactéries) de synthétiser de la matière organique (matière carbonée) en exploitant la lumière du soleil.
La photosynthèse comprend trois phases :
- - De l'énergie électromagnétique, sous forme de lumière (photons), est absorbée grâce à l'action de pigments dont le plus connu est la chlorophylle.
- - Cette énergie est transformée en énergie chimique, sous forme de potentiel d'oxydo-réduction.
- - L'énergie chimique est utilisée pour réduire le CO2 et incorporer le carbone dans des composés organiques riches en énergie qui permettent grâce à l'anabolisme (synthèse organique) la croissance des êtres vivants et grâce au métabolisme (transformation) énergétique un apport en énergie.
À l'échelle planétaire, ce sont les algues et le phytoplancton marin qui produisent le plus d'oxygène, suivi des forêts.
Les premiers éléments ainsi fabriqués sont des sucres (glucose). Ce processus se fait en 2 phases :
- - Les réactions photochimiques, appelées « phase claire », pouvant être résumées ainsi :
12 H2O + lumière → 6 O2 + énergie chimique (24 H)
- - Le cycle de Calvin, appelé aussi phase de fixation du carbone ou phase non-photochimique, ou encore improprement appelé « phase sombre » :
6 CO2 + énergie chimique (24 H) → C6H12O6 + 6 H2O
ce qui donne la formule récapitulative :
6 CO2 + 12 H2O + lumière → C6H12O6 (glucose) + 6 O2 + 6 H2O.
Physique des particules : Branche de la physique qui étudie les constituants élémentaires de la matière et les rayonnements, ainsi que leurs interactions.
Pi (symbole π, de la lettre grecque du même nom) : Constante mathématique dont la valeur est le rapport entre la circonférence d'un cercle quelconque et son diamètre, dans une géométrie euclidienne ; c'est aussi la valeur du rapport entre la superficie d'un cercle et le carré de son rayon. Aussi appelé constante d'Archimède, le nombre π est environ égal, en écriture décimale, à 3,141593.
Circonférence d'un cercle de rayon r : 2.π.r
Surface d'un cercle de rayon r : π.r²
Pile électrique (ou pile) : Dispositif électrochimique autonome transformant l'énergie d'une réaction chimique en énergie électrique.
Le courant électrique a pour origine les échanges d'électrons qui se font dans le cadre d'une réaction d'oxydo-réduction. Une pile fournit donc du courant continu. La borne (-) d'une pile correspond à l'anode où se produit la réaction d'oxydation qui va fournir les électrons. La borne (+) d'une pile correspond à la cathode où se produit la réaction de réduction qui va consommer les électrons.
Pile à combustible : Pile où la fabrication de l'électricité se fait grâce à l'oxydation sur une électrode d'un combustible réducteur tel que le dihydrogène H2, couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que le dioxygène de l'air O2. La réaction d'oxydation de l'hydrogène est accélérée par un catalyseur qui est généralement du platine. Si d'autres combinaisons sont possibles, la pile la plus couramment étudiée et utilisée est la pile dihydrogène-dioxygène ou dihydrogène-air.
Plan de comptage :
Il s'agit de la liste des points de comptage nécessaires à un organisme pour disposer d'un moyen de suivi fiable de ses consommations et permettre de bâtir un plan d'actions d'économies d'énergies.
Le plan de comptage doit notamment prendre en compte :
- - Les caractéristiques de l'énergie ou du fluide à mesurer : propreté et humidité de l'air comprimé, caractéristiques de la vapeur, viscosité d'un liquide ...
- - Les plages de variation de la donnée à mesurer : plage de débit, plage de pression, plage de température, mesure en double sens
- - Les conditions de mise en place des équipements de mesure: diamètre des conduites, mise en place intrusive avec arrêt momentané d'exploitation ou au contraire mise en place nécessaire sans perturbation de l'activité, mesure extérieure ou intérieure, exposition à la poussière, aux intempéries, ...
- - Les conditions de maintenance: accessibilité, fréquence d'entretien,
- - Le niveau de précision nécessaire
- - Les cas de mesure dite «commerciale» en cas de facturation des énergies et/ou fluides mesurés, avec nécessité de certification annuelle de l'appareil de mesure
- - Les conditions de transmission des données, qui devront être cohérentes avec le mode de gestion ultérieur souhaité par l'entreprise: impulsions, Radio-fréquence, Modbus série ou Modbus TCP/IP, ...
Le plan de comptage doit au final indiquer :
- - Les emplacements retenus pour la mise en place des compteurs,
- - Le choix de la technologie de mesure qui semble la mieux adaptée aux conditions précitées, à des prix compatibles avec les moyens financiers de l'organisme,
- - L'architecture de communication retenue.
Plan National d'Allocation des Quotas (PNAQ) : Plan mis en place au niveau de chaque état de l'Union européenne suite à la législation européenne d'octobre 2003 pour mettre en œuvre les objectifs du protocole de Kyoto (-8% d'émissions de gaz à effet de serre pour l'Europe entre 1990 et 2010). Il détermine les quantités de CO2 allouées à certains secteurs de l'industrie et aux énergéticiens. Chaque entreprise reçoit un quota de droits (EUA - cf. glossaire commercial énergie) correspondant à des autorisations d'émissions de Tonnes de CO2. Au-delà de ces droits, l'entreprise doit acheter des droits complémentaires sur le marché ou de gré à gré auprès d'autres industriels. Le premier plan (PNAQ I) couvre la période 2005-2007 et prévoit 150,5 millions de tonnes de CO2. Le PNAQ 2, pour la période 2008-2012, prévoit 149,72 millions de tonnes de CO2.
Plancher chauffant basse température : Dispositif de chauffage intégré à une dalle de béton. Cet émetteur est dimensionné pour que sa température de surface reste modérée (environ 23°C). Son utilisation est donc compatible avec des générateurs de chaleur basse température (chaudière basse température, systèmes solaires).
Plutonium (Symbole Pu) : Elément chimique de numéro atomique 94.
Aucun isotope du plutonium n'existe dans la nature. Le plutonium 239, isotope fissile, est produit dans les réacteurs nucléaires à partir de l'uranium 238 par absorption d'un neutron. Sa manipulation exige de strictes précautions en raison de sa toxicité chimique et des dangers présentés par ses rayonnements alpha.
Poids (symbole P) : Force verticale subie par un objet qui dépend de l'attraction terrestre, et est l'équivalent du produit de la masse d'un objet par l'accélération de la pesanteur (g = 9,80665 m/s² au niveau de la mer).
P = mg. Cette force s'exprime en newtons (N).
Par exemple, un homme de 75 kg possède un poids de 75 x 9,803665 = 735,5 N au niveau de la mer.
Point de comptage (électricité) : Point physique où sont placés les transformateurs de courant et de tension destinés au comptage de l'énergie.
Point de connexion (électricité) : Limite de propriété entre les ouvrages électriques du client et les ouvrages électriques du Réseau Public de Transport. Il est généralement matérialisé par un organe de coupure et constitue le point d'application de la tarification.
Point de livraison (électricité) : Un ou plusieurs points de connexion d'une même installation relevant du même domaine de tension et constituant un point unique d'application de la tarification.
Point de rosée (ou Température de rosée) : Donnée thermodynamique caractérisant l'humidité dans un gaz.
Le point de rosée de l'air est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d'eau est égale à sa pression de vapeur saturante. Si l'air humide est progressivement refroidi par un corps froid, la température de rosée correspond à l'apparition d'eau sous phase liquide : c'est le phénomène de condensation. Ce phénomène est le principe de mesure mis en œuvre dans les hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée.
Point triple : Point du diagramme de phase qui correspond à la coexistence de trois états (liquide, solide et gazeux) d'un corps pur.
Il est unique et s'observe seulement à une température et une pression données ; dans cet état la variance est nulle.
Exemple : le point triple de l'eau est à : T = 273,16 K (soit 0,01 °C) et P = 611 Pa (soit 0,006 atm).
Pointe de consommation (ou pic, ou peak) : Période, en général brève et survenant brutalement, pendant laquelle la consommation électrique dépasse la consommation « normale ».
Pompe : dispositif permettant d'aspirer et de refouler un fluide.
Il existe différents types de pompes, selon les mouvements retransmis aux organes mécaniques :
- - Pompe rotative
- - Pompe alternative (ou pompe à piston ou pompe volumétrique) permettant la conversion d'une énergie mécanique en une énergie de pression.
Elles se caractérisent par :
- - La cylindrée: volume de fluide aspiré et expulsé pour un mouvement. Dans le cas des pompes rotatives, la cylindrée s'exprime en (cm³/tr)
- - Le débit: volume de fluide transvasé par unité de temps. Dans le cas d'une pompe rotative, le débit Q (en m³/s) est le produit de la cylindrée V (en m³/tr) et du nombre de tour par seconde N (en tr/s) du moteur entraînant la pompe à Q = V.N.
- - La différence de pression: capacité de la pompe à augmenter la pression du fluide qui la traverse. La différence de pression est faible pour une pompe centrifuge, et peut être importante pour une pompe volumétrique.
- - Le rendement volumétrique: rapport entre le débit effectivement obtenu et le débit théorique, toujours inférieur à 1 en raison des fuites.
- - Le couple théorique: Produit (en Nm) de la cylindrée (en m³/tr) et de la différence de pression (en Pascal ou N/m²).
Pompe à chaleur (ou PAC) : Dispositif thermodynamique permettant de transférer la chaleur du milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud (et donc de le chauffer), alors que, naturellement, la chaleur se diffuse du plus chaud vers le plus froid jusqu'à l'égalité des températures.
Le réfrigérateur est le système de pompe à chaleur le plus connu. La chaleur y est transférée de l'intérieur du réfrigérateur vers l'extérieur. Un autre exemple est le climatiseur.
Mais le terme de « pompe à chaleur » (PAC) est surtout utilisé pour désigner des systèmes de chauffage domestique.
Une pompe à chaleur peut fonctionner uniquement dans un sens pour produire du chaud ou du froid ou bien dans les deux sens (pompe à chaleur réversible qui produira de la chaleur en hiver et du froid en été.
On distingue 3 types principaux de pompe à chaleur :
- - Pompe à chaleur air/air: la chaleur est prélevée sur l'air extérieur et est transférée directement à l'air du local à chauffer.
- - Pompe à chaleur air/eau: la chaleur est prélevée sur l'air extérieur et est transférée à un circuit d'eau qui alimentera un plancher et/ou plafond chauffant, des radiateurs ventilo-convecteurs ou aérothermes. En fonctionnement inverse pour refroidir un plancher, la chaleur sera prélevée dans l'eau qui circule dans le plancher.
- - Pompe à chaleur eau/eau: le système prélève la chaleur dans un circuit d'eau en contact avec un élément qui lui fournira la chaleur (terre, nappe phréatique) pour la transférer à un autre circuit d'eau comme ci-dessus. C'est le système généralement adopté pour la géothermie.
Une pompe à chaleur est caractérisée par son COP (coefficient de performance).
Pompe à injection : Pompe assurant la mise en pression, le dosage et la distribution du combustible vers les injecteurs des moteurs.
Pont thermique : Zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente une moindre résistance thermique (jonction de deux parois par exemple, ou raccordement du plancher d'un étage). Les ponts thermiques constituent une des causes des pertes thermiques d'un bâtiment et un point froid où l'humidité peut se condenser.
Potentiel d'oxydoréduction : Mesure relative de la réactivité (pouvoir oxydant ou réducteur) d'un couple oxydant/réducteur, exprimé en Volt ou en mVolt.
Cette mesure permet de prévoir la réactivité des espèces chimiques entre elles. Par convention, le potentiel standard E° est mesuré par rapport au couple (H+/ H2), de potentiel nul.
Pouvoir calorifique : Energie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion d'un combustible considéré.
Le plus souvent, on considère un hydrocarbure réagissant avec le dioxygène de l'air pour donner du dioxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur.
Elle est exprimée en MJ ou kWh par unité de combustible.
Pour un gaz combustible, c'est la quantité de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combustion complète de un (1) mètre cube normal (Nm³) de gaz combustible sec dans l'air à une pression absolue constante et égale à 1,01325 bar, le gaz et l'air étant à une température initiale de 0 °C (zéro degré Celsius), tous les produits de combustion étant ramenés à 0 °C et une pression de 1,01325 bar.
Le pouvoir calorifique du gaz combustible s'exprime en MJ ou kWh par mètre cube.
On distingue 2 pouvoirs calorifiques : PCS = PCI + Chaleur latente de vaporisation
PCI = Pouvoir Calorifique Inférieur
PCS = Pouvoir Calorifique Supérieur
Le PCI est égal environ à PCS x 0,9.
Pouvoir Calorifique Inférieur ( PCI ) : Dégagement de chaleur obtenu lors de la combustion du combustible considéré, en excluant la chaleur de condensation de la vapeur d'eau qui est produite lors de la combustion et qui est généralement évacuée dans les fumées (sauf si l'équipement de combustion est équipé de système de récupération des calories contenues dans la vapeur d'eau (Ex : chaudières à condensation).
Pour le gaz naturel, le PCI est égal environ à PCS x 0,9.
Pouvoir Calorifique Supérieur ( PCS ) : Dégagement maximal théorique de chaleur obtenu lors de la combustion du combustible considéré, y compris la chaleur latente de vaporisation de la vapeur d'eau qui est produite lors de la combustion et qui est généralement évacuée dans les fumées (sauf si l'équipement de combustion est équipé de système de récupération des calories contenues dans la vapeur d'eau. Ex : chaudières à condensation).
Pour le gaz naturel, le PCI est égal environ à PCS x 0,9.PPI (Programmation Pluriannuelle des Investissements) :
La PPI électrique est un exercice qui a pour but d'identifier les investissements souhaitables en moyens de production d'électricité au regard de la sécurité d'approvisionnement électrique.
Il est accompagné de deux exercices similaires pour la chaleur (« PPI chaleur ») et pour le gaz (Plan Indicatif Pluriannuel des investissements dans le secteur du gaz - "PIP gaz"). Ces documents permettent de donner une ligne directrice à l'ensemble des acteurs de ces secteurs. Ils sont prévus par la loi et sont mis à jour une fois par législature.
Ppmv : Partie par million en volume ; manière de décrire combien un échantillon (d'air atmosphérique par exemple) contient d'une substance donnée (gaz carbonique par exemple). 1 ppmv correspond à 1 cm3 par m3.
Pression (symbole p) : Force rapportée à la surface sur laquelle elle s'applique : p = F/S. Elle s'exprime en pascal.
Pression absolue : Pression qui utilise le vide comme point de départ de l'échelle.
En pression absolue, la pression atmosphérique est de 101 325 Pa.
La pression absolue correspond à la pression relative + pression atmosphérique (101 325 Pa).
Pression atmosphérique : Pression exercée sur Terre par la couche d'air sur toute surface au contact de cette atmosphère.
La pression atmosphérique se mesure à l'aide d'un baromètre. Elle a été longtemps mesurée en mm Hg en raison de l'utilisation courante de baromètre à colonne de mercure. Depuis l'adoption du pascal comme unité de pression, les météorologues utilisent un multiple de cette unité, l'hectopascal (1 hPa = 100 Pa), nouvelle dénomination du millibar (1 bar = 100 000 Pa).
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer dépend essentiellement de la masse de l'atmosphère, celle-ci pouvant évoluer avec la masse moyenne des gaz dont la concentration peut être variable comme la vapeur d'eau.
Pour un taux d'humidité normale, la pression atmosphérique est 1 013,25 hPa.
Pression de timbre : La pression de timbre d'une chaudière est la pression maximale d'utilisation déterminée par le constructeur.
Pression de vapeur saturante : Pression partielle de la vapeur d'un corps pur à partir de laquelle une partie du corps pur passe sous forme liquide (exceptionnellement solide). On dit aussi que c'est la pression maximale de sa vapeur « sèche » (c'est-à-dire sans phase liquide).
Quand la pression partielle de la vapeur est égale à la pression de vapeur saturante, les phases gazeuse, liquide sont dites en équilibre. Si la pression partielle de la vapeur dépasse la pression de vapeur saturante, il y a condensation (exceptionnellement solidification). À partir d'une situation d'équilibre, cela peut se faire soit en augmentant la pression partielle de vapeur (par exemple en diminuant le volume), ou bien en diminuant la valeur de la pression de vapeur saturante, ceci est possible en diminuant la température.
Pression relative : Pression mesurée par rapport à la pression atmosphérique.
C'est cette pression qui est mesurée sur les manomètres ordinaires.
Profibus (Process Field Bus) : nom d'un type de bus de terrain propriétaire et de son protocole, inter-automates et de supervision. Il est devenu peu à peu une norme de communication dans le monde de l'industrie ces dix dernières années, mais son usage tend à disparaître au profit d'autres bus de terrain ou de réseaux.
Profinet : nom d'un standard de communication ouvert pour l'automatisation industrielle. Il a été créé par PI (PROFIBUS & PROFINET International, l'organisation des utilisateurs PROFIBUS qui compte plus de 1 200 membres), et a été développé par Siemens, Phoenix Contact, Molex et d'autres constructeurs. PROFINET permet l'utilisation de toutes marques de matériel, grâce à son ouverture et à l'utilisation du média de communication Ethernet. La version courante est la version V2.2.
Projet Linky : Projet concernant le développement en France du Réseau intelligent (smart grid) et du comptage intelligent (smart metering) pour l'électricité.Le projet Linky, encadré par la CRE et suivi par un groupe de concertation, obéit à la Loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité, qui prévoit que les gestionnaires des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité mettent en oeuvre des dispositifs permettant aux fournisseurs de proposer à leurs clients des prix différents suivant les périodes de l'année ou de la journée et incitant les utilisateurs des réseaux à limiter leur consommation pendant les pointes de consommation de l'ensemble des consommateurs est la plus élevée (maîtrise de l'énergie).
La validité du projet sera établie selon 5 critères :
- - Les fonctionnalités du système de comptage
- - La performance du système
- - L'information des consommateurs
- - Les conditions de fonctionnement du marché
- - Le jugement porté sur le système par les autorités concédantes
Concernant ERDF, 100 000 compteurs communicants doivent être installés, entre mars et septembre 2010, sur les 150 communes du département d'Indre et Loire composant la zone d'expérimentation qui va durer jusqu'en 2012.
Le remplacement ensuite des 35 millions de compteurs électriques qui équipent les foyers français devrait se faire jusqu'en 2017.
Le coût de développement est évalué à 4 milliards d'euros, et sera couvert par les tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE).
Propane : Hydrocarbure de la famille des alcanes de formule C3H8.
Il est dérivé d'autres produits pétroliers par des processus de thermochimie de gaz ou de pétrole. Il est couramment utilisé comme source d'énergie chimique par combustion dans les moteurs à combustion interne et chaudières.
Il est généralement vendu à l'état liquide, sous forme de GPL notamment dont il est l'un de ses constituants principaux. Un additif, l'éthanethiol, est utilisé comme odorant pour signaler les fuites éventuelles.
Protocole de Kyoto : cf. glossaire commercial énergie.
Proton : Un des deux constituants du noyau d'un atome, avec les neutrons. Sa charge électrique est +1, l'inverse de celle de l'électron. Le nom proton vient du grec et signifie "le premier" : c'est en effet une des premières particules à avoir été identifiée.
Protoxyde d'Azote (N2O) : Puissant gaz à effet de serre qui subsiste longtemps dans l'atmosphère (environ 120 ans). Il est en partie responsable de la destruction de l'ozone. Le sol et les océans sont les principales sources naturelles de ce gaz, mais il est également produit par l'utilisation d'engrais azotés, la combustion de matière organique et de combustibles fossiles, l'industrie... Il est utilisé également en anesthésie. Le N2O est un gaz incolore et ininflammable, stable dans les basses couches de l'atmosphère mais décomposé dans les couches plus élevées (stratosphère) par des réactions chimiques impliquant la lumière du soleil.
PSTN (Public Switched Telephone Network) : Nom anglais du Réseau téléphonique public commuté (RTC).
Puissance : Quantité d'énergie par unité de temps fournie par un système à un autre. Elle est mesurée en watt (symbole W).
La puissance correspond donc à un débit d'énergie : deux systèmes de puissances différentes pourront fournir le même travail (la même énergie), mais le système le plus puissant sera le plus rapide.
Puissance électrique active (symbole P) : Puissance électrique fournie par le courant actif et ayant un sens physique directement utile.
Par exemple, dans le cas d'une résistance, la puissance active est la puissance thermique dissipée. Dans le cas d'un moteur électrique, la puissance active est la puissance mécanique transmise par le moteur pour entraîner des équipements.
En monophasé, P = U x I x Cos φ, avec :
P : puissance exprimée en watts (symbole W) ;
U : tension exprimée en volts (symbole V) - 230 V en France :
I : intensité du courant électrique exprimée en ampères (symbole A).
Cos φ : facteur de puissance
En triphasé, P = U x I x √3 x Cos φ, avec :
P : puissance exprimée en watts (symbole W) ;
U : tension exprimée en volts (symbole V) - 398 V entre phases en France ;
I : intensité du courant électrique exprimée en ampères (symbole A) :
√3 = 1,732
Cos φ : facteur de puissance
Puissance électrique apparente (symbole S) : L'unité d'expression de la puissance apparente est le voltampère (VA), ce qui permet de distinguer cette grandeur de la puissance active notamment exprimé en Watt (W).
La puissance apparente S(kVA) des récepteurs correspond à la somme vectorielle de P(W) et Q(VAr) : S² = P² + Q²
Le rapport de la puissance active sur la puissance apparente est appelé facteur de puissance Cos φ (Cos φ = P/S)
La puissance apparente sert au dimensionnement des systèmes et est la puissance nominale d'une machine par exemple.
Puissance électrique réactive (symbole Q) : Elle est exprimée en Volt-Ampère réactif (VAr).
L'énergie réactive consommée (kvarh) correspond à la puissance réactive Q(kvar) des récepteurs. Elle sert essentiellement à l'alimentation des circuits magnétiques des machines électriques.
Le courant réactif (Ir) est déphasé de 90° par rapport au courant actif, soit en retard (récepteur inductif), soit en avance (récepteur capacitif).
Puissance-crête : puissance délivrée par un module photovoltaïque, exprimée en watt-crête (Wc).
Puits de carbone : Réservoir de carbone qui, pendant un temps donné, absorbe globalement plus de carbone qu'il n'en rejette. On appelle " puits de carbone" la biomasse (notamment la forêt) et l'océan car ce sont eux qui absorbent le carbone dans le cycle de la biosphère.
Puits provençal ou puits canadien : Le puits provençal est un échangeur géothermique qui assure la fonction de rafraîchissement estival ou hivernal de l'air ventilé. Ce système est aussi parfois appelé puits canadien en référence à la fonction de préchauffage hivernal de l'air ventilé. Le puits provençal est un mode de préchauffage/climatisation utilisé dans l'habitat passif.
Purgeur : Appareil placé sur un radiateur (ou une installation), qui permet d'évacuer l'air qui peut s'y être accumulé.