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INFORMATIONS
Glossaire technique A à B
Accélération : Augmentation de la vitesse d'un objet au cours du temps, en grandeur et en direction. Une accélération de 1 m/s² est une augmentation de vitesse de 1m/s chaque seconde. Le contraire de l'accélération est la décélération.
La distance « d » parcourue par un objet ayant une vitesse initiale « v0 » et une accélération « a » pendant un temps « t » est la suivante : d = v0.t + a.t²/2.
Accélération de la pesanteur (symbole g) : Depuis les expériences de Galilée, on observe que dans un lieu donné tous les corps libres chutent en subissant la même accélération verticale. Ce phénomène est appelé pesanteur et est essentiellement dû à la gravitation. Au niveau de la mer, l'accélération de la pesanteur vaut 9,80665 m/s² (approximativement 9,81 m/s²).
ADEME : Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie.
Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le Climat et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Aérogénérateur : système complet permettant de convertir l'énergie cinétique du vent (énergie éolienne) en énergie mécanique puis en énergie électrique avec un alternateur. Une éolienne est un aérogénérateur.
Aérotherme : Un aérotherme est un appareil autonome servant à chauffer un espace spécifique. C'est un échangeur de chaleur muni d'un ventilateur qui souffle sur un serpentin chaud. La chaleur provient d'un réseau d'eau chaude ou de vapeur, d'un serpentin électrique, ou d'un brûleur au gaz dont l'échappement passe par un serpentin où l'air absorbe la chaleur. Le jet d'air chaud est dirigé vers l'espace à chauffer.
Agence Internationale de l'Énergie (AIE) : Cette agence a été crée suite à la crise pétrolière de 1973-1974. Elle est le cadre privilégié pour la coopération entre 27 pays membres de l'OCDE dans le domaine de l'énergie. Elle contribue à la sécurité d'approvisionnement de l'énergie, à la croissance économique et à la protection de l'environnement.
Agenda 21 : Il s'agit d'un programme d'action souvent mis en place par une commune, pour le XXIème siècle, orienté vers le développement durable. Il a été adopté par les pays signataires de la Déclaration de Rio de Janeiro en juin 1992.
AIE : Cf. Agence Internationale de l'Energie.
Air : Mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. Il est inodore et incolore.
L'air sec se compose en volume de 78,08 % d'azote, 20,95 % d'oxygène, 0,93 % d'argon, 0,039 % de dioxyde de carbone (CO2) et des traces d'autres gaz.
Air comprimé : Air prélevé dans l'atmosphère, mis sous pression avec un compresseur, le plus souvent entre 7 et 10 bars mais parfois jusque 300 bars, en mettant à profit la compressibilité de l'air.
Une installation d''air comprimé comprend :
- un compresseur- un réservoir de stockage
- un sécheur frigorifique. Le niveau d'humidité maximum acceptable dépend de l'équipement alimenté.
- des purges de condensats
- un filtre terminal avant envoi de l'air comprimé dans le réseau de distribution
- de plus en plus souvent, un récupérateur de chaleur
L'air comprimé est utilisé dans l'industrie comme énergie (marteaux pneumatiques, clés à chocs, visseuses, perceuses, agrafeuses, vérins, actionneurs, soufflettes, sablage, transport de pièces, de produits agroalimentaires ...).
Il trouve aussi des applications dans d'autre milieux tels que les hôpitaux (air médicinal), la plongée (air respirable), etc
L'air comprimé peut être stocké, ce qui constitue une forme de stockage de l'énergie.
Air primaire : il alimente la base des flammes pour assurer la combustion du bois.
Air secondaire : il assure la combustion des gaz.
Alimentation principale (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis éventuellement à des tensions différentes et qui doivent être disponibles simultanément pour constituer la capacité de transit nécessaire à l'alimentation du site en régime normal d'exploitation.
Alimentation complémentaire (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis au même domaine de tension que l'alimentation principale et non nécessaires à l'alimentation du site, la capacité de l'alimentation principale étant suffisante. Ces ouvrages sont maintenus sous tension et connectés à l'installation du client.
Alimentation de secours-substitution (électricité) : ensemble des ouvrages de raccordement établis à des domaines de tension inférieurs ou égaux à celui de l'alimentation principale et qui permettent de garantir totalement ou partiellement l'alimentation du site pour faire face à des situations de défaillance, de réparation ou de maintenance des lignes d'alimentation principale et complémentaire.
Alternateur : L'alternateur est une machine tournante, conçue pour transformer une énergie mécanique (arbre en rotation) en énergie électrique à courant alternatif. Il a été inventé par le Belge Zenobe en 1878.
Un alternateur est un aimant tournant, le rotor, passant devant un bobinage fixe, le stator. L'alternance des changements de polarités magnétiques induit un courant alternatif par induction électromagnétique. C'est donc une machine synchrone qui fonctionne à l'inverse d'un moteur synchrone.
L'exemple le plus simple est la "dynamo " de vélo.
Un autre exemple est l'éolienne qui transforme l'énergie mécanique de rotation d'une hélice en énergie électrique.
Aluminium (symbole Al) : Elément chimique de numéro atomique 13.
C'est un métal argenté et malléable, remarquable pour sa résistance à l'oxydation et sa faible densité.
Parmi les secteurs utilisant l'aluminium, on peut citer :
- les engins de transports (automobiles, avions, camions, trains, bateaux, vélos etc.),- l'emballage (boîtes de conserve, papier aluminium, canettes, barquettes, aérosols, etc.),
- la construction (fenêtres, portes, gouttières, etc.),
- les biens de consommation (appareils, ustensiles de cuisine etc.),
- les fils électriques (la conductivité de l'aluminium ne représente que 60 % de celle du cuivre, mais l'aluminium est plus léger et moins cher) ;
Ammoniac : Molécule composée d'atomes d'azote et d'hydrogène (NH3). Incolore et volatil, il possède une odeur forte caractéristique, qui se dégage lors de la décomposition de matières organiques azotées sous l'effet de certains ferments. Il est notamment présent dans certains gaz de raffinerie.
Ampère (symbole A) : Unité de mesure de l'intensité d'un courant électrique du Système International. Cette unité doit son nom à André-Marie Ampère.
Définition : Intensité d'un courant électrique constant qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés à une distance de 1 mètre l'un de l'autre dans le vide, produirait entre ces conducteurs une force de 2.10-7 newton par mètre de longueur.
Un ampère correspond au passage de 6,24 x 1018 électrons par seconde, soit 1 coulomb par seconde.
Analyse de cycle de vie (ACV) : Méthode d'évaluation des impacts sur l'environnement ayant pour objectif de réaliser le bilan environnemental d'un produit ou d'un procédé en tenant compte de toutes les consommations d'énergie et de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes ou indirectes.
Anode : Electrode d'entrée du courant électrique, connectée au pôle positif du générateur.
Anthracite : variété de charbon de qualité supérieure, avec une teneur en carbone allant de 93 à 97%.
ARENH (Accès Réglementé à Energie Nucléaire Historique) : Droit nouveau créé par la Loi NOME qui a été adoptée le 24 novembre 2010 et publiée sous le N° 2010-1488 le 07 décembre 2010. Tout fournisseur peut acquérir auprès d'EDF de l'électricité, à un prix correspondant aux coûts réels et complets du parc nucléaire historique, et pour un volume strictement proportionné aux besoins de ses clients en France. En contrepartie de ce droit, chaque fournisseur est obligé de contribuer à développer des installations de production ou d'effacement de consommation.
Cf. Glossaire commercial pour plus d'informations.
Argon (symbole Ar) : Elément chimique de numéro atomique 18.Il appartient au groupe des gaz rares (cf. « gaz inertes »), et est le 3ème gaz composant l'air après l'azote et l'oxygène.
Atmosphère : enveloppe gazeuse entourant certains astres, comme l'atmosphère d'une planète ou l'atmosphère stellaire d'une étoile. Dans le cas d'une planète « gazeuse », l'atmosphère désigne la partie de la planète dont la matière est en phase gazeuse. L'atmosphère terrestre est constituée d'air.
Atmosphère (symbole : atm) : Unité de pression correspondant à la pression atmosphérique : 1atm = 101 325 Pascal (ou 1,01325 bar), soit 1 013,25 hPa (ou 1 013 mbars), équivalent de 760 mmHg (ancienne mesure fournie par les baromètres à colonne de mercure).
Atmosphère terrestre : Enveloppe gazeuse constituée d'air entourant la Terre. L'atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.
Atome : Elément constitutif d'un corps, longtemps considéré comme la plus partie élémentaire non divisible (atome vient du grec atomos, qui signifie « insécable »). Un atome est constitué d'un noyau concentrant plus de 99,9 % de sa masse, autour duquel se distribuent des électrons pour former un nuage 40 000 fois plus étendu que le noyau lui-même. Le noyau est constitué de nucléons : les protons chargés positivement, et les neutrons, électriquement neutres. Les électrons chargés négativement occupent des orbitales atomiques en interaction avec le noyau via la force électromagnétique, tandis que les nucléons sont maintenus ensemble au sein du noyau par la très forte liaison nucléaire.
Azote (symbole N) : Elément chimique de numéro atomique 7. Le diazote (N2) compose l'air à 78,08% en volume. Lors de la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), il s'associe à l'oxygène pour former des oxydes d'azote (NOx) qui ont un effet majeur dans la pollution de l'air.
Ballast : équipement électrique obligatoire au fonctionnement des lampes à décharge (tube fluorescent, vapeur de mercure, iodure métallique...), associé à un starter. Il peut être de deux natures : Ferromagnétique ou Électronique.
Bar : Unité de mesure de la pression des fluides, égale à 105 pascals (soit 100 000 Pa). La pression atmosphérique normale au niveau de la mer est voisine de 1 bar. Elle est exactement de 1,01325 bar, soit 1 013,25 mbars.
1 mbar = 1 hPa.
Baril : Le baril est une unité internationale de mesure du volume de pétrole. Il correspond à 159 litres et se négocie en dollars (1 tonne est égale à environ 7,33 barils pour les bruts de densité moyenne, c'est-à-dire 860 kg/m3).
Baud (symbole Bd) : Unité d'information, utilisée pour définir une vitesse de transmission. 1 baud/s ne correspond pas toujours à 1 bit/s (bps) car l'unité d'information peut être de plusieurs bits suivant le type de réseau. Ceci n'est vrai que lorsque le signal est bivalent (seulement deux valeurs, 0 ou 1).
Benzène : Hydrocarbure aromatique monocyclique, de formule C6H6.
Le benzène est un constituant naturel du pétrole brut, mais il est généralement synthétisé à partir d'autres composés organiques présents dans le pétrole.
Ce composé organique incolore est un liquide cancérogène. C'est un solvant très utilisé dans l'industrie chimique.
Bilan carbone : Méthode qui permet de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre de toute organisation : entreprises industrielles ou tertiaires, administrations, collectivités, territoire. L'unité utilisée est la tonne de CO2, car c'est principalement sous forme de CO2 que les activités humaines émettent du carbone.
Bilan Carbone® : Méthode de calcul développée par l'ADEME compatible avec la norme ISO 14064, l'initiative GHG Protocol et les termes de la Directive "permis" n° 2003/87/CE relative au système d'échanges de quotas de CO2.
Biocarburants (appelés aussi agro-carburants) : Carburants fabriqués à partir de végétaux (colza, betterave, canne à sucre, algues, etc .) qui peuvent remplacer l'essence ou le gazole. Ils sont déjà utilisés en mélange dans les carburants issus du pétrole.
En France, différents types de biocarburants sont actuellement commercialisés :- Le SP95-E10: il intègre un taux maximum de 10% d'éthanol
- Le Superéthanol E-85: carburant destiné à des véhicules modulables (flexfuel) avec un taux maximum d'éthanol de 85%
- Le biodiesel: il est intégré aux gazoles de deux manières: le B7 doit contenir un maximum de 7% de biodiesel, alors que le B30, dédié aux flottes des collectivités et des entreprises, inclut 30% de biodiesel en volume.
Le biodiesel est largement majoritaire (75% des ventes).
Biogaz : Gaz provenant de la fermentation des déchets organiques (animaux et végétaux). Le biogaz comprend du méthane (50 à 65%), du gaz carbonique (35 à 40 %) et d'autres gaz à l'état de traces. Il peut servir au fonctionnement énergétique de l'unité ou, après épuration, de carburant pour des véhicules adaptés, ou encore être intégré à un réseau de distribution de gaz naturel. À l'heure actuelle, deux utilisations sont éprouvées industriellement : combustion dans une chaudière (chauffage) ou dans un moteur thermique, ou dans une cogénération.
Biomasse : Ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale d'un milieu naturel (plantes, arbres, déchets animaux, agricoles ou urbains). La biomasse considérée à des fins énergétiques englobe des végétaux provenant de cultures et des déchets. Elle peut être valorisée par le procédé de méthanisation.
Bit (contraction de Binary Digit) : Unité élémentaire d'information ne pouvant présenter que deux valeurs distinctes : 0 ou 1.
Un champ de 8 bits constitue ce qu'on appelle 1 octet (ou byte en anglais).
Bits/seconde : caractérise le débit d'informations sur un réseau informatique.
BlueTooth : Norme de communication permettant de relier deux appareils par une connexion radio, sur la bande radio des 2,4 GhZ, avec un rayon d'action de 1 à 100 mètres suivant les appareils, développée par le Bluetooth SIG. Elle est utilisée sur les téléphones mobiles, les oreillettes sans fil, les assistants personnels et certains équipements industriels de communication sans fils (wireless).
Boucle d'eau : Réseau d'eau chaude dans un bâtiment, en général collectif. Outre les canalisations et les chauffe-eau, une boucle d'eau chaude peut comporter une ou plusieurs pompes, des électrovannes.... On parle aussi de boucle d'eau froide pour certains systèmes de climatisation.
Boucle de courant 20 mA : Une boucle de courant 20 mA est une liaison multipoints (le nombre de points dépend des types émetteurs/récepteurs), via un câble de 4 fils.
La boucle est parcourue par un courant de 20 mA obtenu à partir de la tension d'alimentation (12 ou 24 V).
Les émetteurs des postes esclaves sont le plus souvent en série avec les récepteurs du poste maître (ligne normale, 20 mA au repos).
Dans le cas d'une ligne normale (20 mA : état de repos de la ligne), la perte par poste connecté est d'environ 1,5 V.
Ce mode de transmission, utilisé sur certains équipements, permet de meilleures performances que le mode RS232C.
Bien que ce mode de transmission présente une bonne immunité aux parasites, il n'est pas toujours la solution idéale. En effet, la boucle de courant n'est pas normalisée.
BREF : Les BREF ou Best REFerences sont les supports qui décrivent les MTD (Meilleure Technique Disponible) ou BAT (Best Avalaible Technique) disponibles. Les BREF évoluent au fur et à mesure que les MTD évoluent, le développement des BREF est un processus dynamique.
La liste des BREF est disponible sur le site de l'INERIS : http://www.ineris.fr/ippc/node/10,
L'European IPPC Bureau (EIPPCB) basé à Séville est chargé de coordonner la rédaction des BREF entre États membres d'une part et entre autorités et industriels d'autre part.
Brent : Type de pétrole brut issu des gisements de Mer du Nord. Il s'agit d'un pétrole assez léger et peu soufré.
Brûleur : Equipement permettant de réaliser la combustion d'un combustible dans une installation produisant de la chaleur (chaudière, four, ...).
Principaux types de brûleurs industriels :
- - Brûleurs à air induit: l'air est induit pour l'essentiel par la dépression régnant dans la chambre de combustion, et pour partie par l'impulsion du jet de combustible. La dépression est ajustable en agissant sur le tirage de la cheminée, ce qui permet de faire un réglage de l'excès d'air, mais il est difficile pratiquement de régler l'excès d'air en dessous de 20%.
- - Brûleurs à air soufflé: l'air comburant est délivré par un ventilateur (ou soufflante) disposé en amont, ce qui permet de disposer d'une pression suffisante pour concevoir les dispositifs de stabilisation de flamme et de régler les excès d'air de façon plus précise.
Brûleur autorécupérateur : Brûleur qui intègre les fonctions de combustion, de récupération de la chaleur, d'évacuation des produits de combustion et, dans certains cas, de régulation de la pression du four. Un brûleur ainsi intégré occupe moins d'espace, et permet des économies de gaz naturel de 30à 60%.
Brûleur à bas excès d'air : Brûleur permettant de réduire la consommation de gaz naturel d'une chaudière de grande capacité et d'en optimiser le rendement, surtout à bas et moyen régimes. La combustion de ce brûleur exige moins d'air, produisant par conséquent moins d'émissions atmosphériques.
Brûleur à bas NOx : Brûleur conçu pour minimiser l'émission d'oxydes d'azote NOx dans les fumées.
Brûleur à flamme plate : Brûleur avec un dispositif permettant la stabilisation d'une flamme de pré-mélange dans un écoulement laminaire unidimensionnel. Ce type de brûleur est généralement constitué d'un matériau poreux ou d'une plaque percée de nombreux trous de petits diamètres et est maintenu à température constante par un circuit de refroidissement.
Brûleur oxy-gaz : Brûleur utilisant l'oxygène pur comme comburant et non l'air, ce qui permet d'améliorer l'efficacité énergétique (température plus élevée et suppression du chauffage de l'azote contenu dans l'air) et de réduire les émissions d'oxydes d'azote NOx.
Une régulation est nécessaire pour l'alimentation en oxygène et en gaz naturel, afin d'ajuster la flamme (température, dimension, ...) en fonction des diverses phases du procédé industriel et des conditions de température du four.
Ce type de brûleur nécessite une position optimisée du (ou des) brûleur(s) dans le four industriel et un réglage très précis des paramètres.
Brûleur radiant : Brûleur où une partie importante du transfert de chaleur vers le produit à chauffer s'effectue par transfert radiatif. Les brûleurs radiants sont d'une grande diversité et sont utilisés dans un très large domaine d'applications pour le chauffage des locaux ou dans les fours industriels. Ils ont en commun une conception permettant de porter à haute température une surface constituée en général d'une matière réfractaire (plaquettes en céramique par exemple) dont le rayonnement sera utilisé pour chauffer des produits ou une enceinte thermique.
Brûleur régénératif : Brûleur auquel est associé un récupérateur de chaleur constitué par une masse céramique destinée à stocker et restituer de la chaleur sensible des fumées. Cette récupération de chaleur peut être utilisée pour préchauffer l'air de combustion, ce qui améliore le rendement de chauffe.
BTU (British Thermal Unit, abrégé en Btu ou BTU) : Unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré °F à la pression constante d'une atmosphère. Il est souvent utilisé pour décrire la quantité de chaleur pouvant être dégagée par une unité chauffante ou réfrigérante, ou dans le dégagement de chaleur de serveurs informatique.
1 Btu = 0.293 Wh
1 Btu (ISO) = 1 054,5 J soit 0,29292 Wh.
Butane : Hydrocarbure saturé de la famille des alcanes de formule brute C4H10. Il existe sous 2 formes isomères, le butane ou n-butane et le 2-méthylpropane ou isobutane. Le butane est un combustible principalement utilisé comme combustible d'appoint (chauffe-eau, cuisinières,...) notamment pour les activités à l'intérieur d'un bâtiment. On peut facilement s'en procurer sous forme de bouteille.
Le n-butane est obtenu par distillation sous pression du G.P.L (gaz de pétrole liquéfié) ainsi que par la purification du gaz naturel.
Byte : Un champ de 8 bits constitue ce qu'on appelle 1 octet, ou byte en anglais.