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INFORMATIONS
Glossaire technique M à O
Machine frigorifique : Machine permettant de faire de la réfrigération.
Les machines frigorifiques peuvent être à compression ou à absorption. Les machines à compression sont les plus répandues (cas des réfrigérateurs ou congélateurs domestiques). Dans les machines à absorption, on utilise en mélange un fluide frigorigène et un liquide absorbant la chaleur de la source chaude. Ce procédé est souvent utilisé par les réfrigérateurs destinés aux camping-cars ou aux bateaux.
Machine thermodynamique : Machine permettant la circulation de la chaleur entre des milieux ayant des températures différentes, à l'aide d'un apport d'énergie extérieur. La pompe à chaleur, le climatiseur et le réfrigérateur sont des machines thermodynamiques qui fonctionnent en général à l'électricité.
Maîtrise de l'énergie : Ensemble des actions mises en œuvre pour améliorer l'efficacité énergétique et inciter à la sobriété énergétique.
Masse (symbole M) : Quantité de matière contenue dans un corps qui s'exprime en kilogramme (kg).
Ne pas confondre avec le poids qui est une force résultant de la gravitation et qui s'exprime en newton (N).
Masse molaire (Mm) : Masse d'une mole (cf. définition) d'une substance (un corps simple ou un composé moléculaire).
Elle s'exprime en grammes par mole (g/mol).
Par définition, pour le carbone 12C, la masse molaire est de 12 g.
Pour un autre élément, la masse molaire, exprimée en grammes, correspond en première approximation au nombre de nucléons de l'élément. Par exemple, pour l'aluminium qui comprend 27 nucléons, la masse molaire est de 27 g.
- - Pour un élément chimique, la masse molaire se trouve dans le Tableau périodique des éléments
Exemple : masse molaire de l'Oxygène O2 : 2 x 16 = 32
- - Pour un composé moléculaire, la masse molaire se calcule en prenant les masses molaires de tous les éléments de ce composé et en les multipliant par les coefficients de la formule brute de ce composé:
Exemple : masse molaire du Buthane C4H10 :.12x4 + 1x10 = 58
Masse volumique (symbole ρ de la lettre grecque rho) : Masse par unité de volume considéré (ex : kg/m3).
Pour les fluides compressibles (air, gaz, vapeurs, etc), les paramètres « volume, masse volumique, viscosité » varient en fonction de la pression et de la température.
La masse volumique ρ d'un gaz est donnée par la formule suivante :
ρ = Mm x Pa
8314 TK
avec :
ρ = masse volumique du gaz en kg/ m3
Mm : masse molaire du gaz en kg/kmol
Pa : Pression absolue du gaz en pascal (Pa)
T : Température absolue en kelvin (K)
Pour les gaz situés à 0°C (273,15 K) et à la pression d'une atmosphère (101 325 Pa), la formule devient :
ρ = Mm et 22,413 correspond au volume d'une mole.
22,413
Masse volumique et densité des gazMatière minérale : Substance normalement inorganique, plus rarement organique, formée naturellement ou synthétisée artificiellement, définie par sa composition chimique et caractérisée par l'agencement de ses atomes selon une périodicité et une symétrie précises. Les matières minérales (ou minéraux) sont généralement solides dans les Conditions normales de température et de pression.
Matière organique : Matière carbonée produite en général par des êtres vivants (végétaux, animaux, ou micro-organismes). Il s'agit par exemple des glucides, protides et lipides. À la différence de la matière minérale, la matière organique est souvent biodégradable. Elle peut ainsi être facilement recyclée en compost ou en biogaz.
MDE ou Maîtrise de la Demande en Energie : cf. maîtrise de l'énergie.
Méthane : Hydrocarbure de formule brute CH4. C'est le plus simple composé de la famille des alcanes. C'est un gaz que l'on trouve à l'état naturel et qui est produit par des organismes vivants. Il est principalement utilisé comme combustible ainsi que comme liquide réfrigérant. Il est également reconnu comme étant un des principaux gaz à effet de serre. Son pouvoir réchauffant est de 296 fois celui du CO2.
Méthanisation : Procédé biologique de dégradation de la matière organique par une flore microbienne. Elle se déroule en l'absence d'oxygène et est aussi appelée digestion ou fermentation anaérobie. La matière biodégradable est transformée en biogaz composé majoritairement de méthane et de gaz carbonique. Le résidu obtenu en fin de processus est un produit biologiquement stable, désodorisé, et éventuellement utilisable comme amendement organique après maturation par compostage.
Mètre (symbole m) : Unité de mesure de longueur du Système International.
Définition : Longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/299 792 458 de seconde.
Le mètre carré (m2) représente l'unité de superficie (ou aire) du Système International.
Le mètre cube (m3) représente l'unité de volume du Système International.
Micro cogénération : Système de production simultanée de chaleur et d'électricité (cogénération) adapté à l'usage domestique, permettant de produire de la chaleur et de l'électricité.
Micro-ondes : ondes électromagnétiques de longueur d'onde intermédiaire entre l'infrarouge et les ondes de radiodiffusion. Les micro-ondes ont des longueurs d'onde approximativement dans la gamme de 30 centimètres (1 GHz) à 1 millimètre (300 GHz).
Micro-organismes : Êtres vivants qui ont pour unique point commun leur taille microscopique et forme par conséquent un ensemble très hétérogène.
Le terme de micro-organismes englobe tout à la fois les bactéries, certains champignons ainsi que les protistes, organismes à affinité animale ou végétale. Bien qu'ils ne possèdent pas toutes les caractéristiques du vivant, les virus sont également considérés comme des micro-organismes. Le mot micro-organisme tend à remplacer celui de microbe.
Modbus/Jbus (marque déposée par Modicon) : Protocole de communication utilisé pour des réseaux d'automates programmables, basé sur une structure hiérarchisée entre un maître et plusieurs esclaves.
Il est constitué de trames contenant l'adresse de l'automate concerné, la fonction à traiter (écriture, lecture), la donnée et le code de vérification d'erreur appelé contrôle de redondance cyclique sur 16 bits ou CRC16. Les trames sont de 2 types :
- - mode RTU (Remote Terminal Unit) : les données sont sur 8 bits. Le format RTU permet pour une même vitesse de transmission un plus fort débit de données.
- - mode ASCII (Américan Standard Code for Information Interchange) : les données sont sur 4 bits (les trames sont donc visibles en hexadécimal).
Le protocole MODBUS utilise des trames dont le début et la fin sont standards. L'adresse est placée en début de trame.
Le protocole MODBUS+ utilise des trames avec des délimiteurs de début et de fin spécifiques au réseau. L'adresse destinataire est intégrée au protocole.
Le protocole JBUS utilise une partie du protocole MODBUS.
Le protocole Modbus peut être implémenté :
- - sur une liaison série asynchrone de type RS-232, RS-422 ou RS-485 ou TTY (boucle de courant 20 mA), avec des débits et sur des distances variables. Cf. définition RS-232, RS-422 ou RS-485 et définition Boucle de courant.
- - via TCP/IP sur Ethernet ; on parle alors de Modbus TCP/IP.
Module photovoltaïque (module PV) : Assemblage en série de plusieurs cellules photovoltaïques, protégées par un revêtement qui en permet l'utilisation à l'extérieur.
Mole (symbole : mol) : Unité de mesure de la quantité de matière du Système International.
Définition : Quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans 12 grammes de carbone 12C.
Une mole d'atomes contient environ 6,02214179 x 1023 atomes. Ce nombre est appelé Nombre d'Avogadro (ou constante d'Avogadro) et son symbole est NA.
La mole est donc une unité de comptage adaptée à un nombre immense (602 214 milliards de milliards d'unités). De la même manière qu'il y a autant d'éléments dans une douzaine de pommes que dans une douzaine d'œufs, il y a le même nombre d'atomes dans une mole de carbone que dans une mole de plomb.
Par définition, pour le carbone 12C, la masse molaire est donc 12 g.
Pour un autre élément, la masse molaire, exprimée en grammes, correspond en première approximation au nombre de nucléons de l'élément. Par exemple, pour l'aluminium qui comprend 27 nucléons, la masse molaire est de 27 g.
Ainsi, 9 grammes d'aluminium contiennent environ 9/27ème de mole soit environ 0,33333 mole soit environ 2,00738×1023 atomes.
Molécule : Ensemble d'atomes unis les uns avec les autres par liaison chimique.
Exemple : la molécule d'hydrogène est formée de deux atomes d'hydrogène : on la note H2.
Une molécule peut se transformer en une ou plusieurs molécules par réaction chimique.
Dans le cas d'un solide, les molécules sont fortement liées les unes aux autres.
Dans le cas d'un liquide, les molécules peuvent glisser les unes sur les autres.
Dans le cas d'un gaz, les molécules sont très indépendantes les unes des autres et occupent un volume beaucoup plus important, car elles sont en perpétuel mouvement et elles s'entrechoquent, ceci expliquant le fait qu'un gaz est compressible mais a aussi tendance à occuper tout l'espace disponible.
Remarque : dans les gaz rares, (hélium, argon, kripton......) les molécules sont réduites à un seul atome.
Moment d'inertie : Résistance à la mise en rotation d'une masse autour d'un axe.
Le moment d'inertie I d'une masse m considérée comme ponctuelle, située à une distance r d'un axe A est I = m.r².
Il découle de la définition du moment d'inertie que plus la masse d'un solide est répartie loin de l'axe de rotation, plus son moment d'inertie est important.
Monoxyde d'azote (NO) : cf. NO
Monoxyde de carbone (CO) : cf. CO
Moteur : Dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique, électrique, thermique ...) en une énergie mécanique ou travail.
Moteur à explosion : Type de moteur à combustion interne.
Il est principalement utilisé pour la propulsion des véhicules de transport (avion à hélice, automobile, moto, camion, bateau), ainsi que pour une multitude d'outils mobiles (tronçonneuse, tondeuse à gazon) ainsi que pour des installations fixes (groupe électrogène, pompe).
Le terme moteur à explosion, consacré par l'usage est impropre car il ne rend pas compte de tous les phénomènes se produisant dans ces moteurs, pour lesquels la dénomination à combustion interne est nettement plus adéquate.
Il se différencie du moteur Diesel car il nécessite, contrairement à ce dernier, une étincelle pour le déclenchement de la combustion du mélange.
Moteur Diesel : Moteur à combustion interne inventé par l'ingénieur allemand Rudolf Diesel entre 1893 et 1897, dont l'allumage n'est pas commandé mais spontané, par phénomène d'auto-inflammation. Il n'a donc pas besoin de bougies d'allumage. Cela est possible grâce à un très fort taux de compression (rapport volumétrique) d'environ 14:1 à 25:1, permettant d'obtenir une température de 700 à 900 °C. Des bougies de préchauffage sont souvent utilisées pour permettre un meilleur démarrage du moteur à froid, en augmentant la température de la chambre de combustion.
Les moteurs Diesel fonctionnent habituellement au gazole, au fioul lourd ou aux huiles végétales ou minérales, avec une pompe à injection. Ils peuvent aussi bien être à deux temps (surtout sur les moteurs Diesel de navire, avec suralimentation par compresseur et injection pneumatique) qu'à quatre temps.
Moteur électrique : Machine électrique produisant une énergie mécanique à partir d'une énergie électrique.
Il existe différents types de moteurs électriques :
- - Moteur à courant continu
- - Moteur à courant alternatif: moteur synchrone et moteur asynchrone
- - Moteur pas à pas
- - Moteur linéaire
Voir également Classification européenne des moteurs électriques.
Moteur électrique asynchrone : Moteur électrique à courant alternatif triphasé.
Le moteur asynchrone se compose de deux pièces principales :
- - Le stator est relié au réseau électrique en direct ou via un variateur de vitesse. Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. La fréquence de rotation de ce champ est imposée par la fréquence des courants statoriques (c'est-à-dire que sa vitesse de rotation est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique). La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.
- - Le rotor est constitué d'enroulements conducteurs en court-circuit qui sont parcourus par des courants rotoriques induits par les variations du champ magnétique créé par les courants statoriques. Ces courants rotoriques sont responsables de l'apparition d'un couple qui tend à mettre le rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux (loi de Lenz). Le rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique. La variation de fréquence du variateur permet donc de faire varier la vitesse de rotation du moteur. La vitesse de rotation du rotor dépend donc de la fréquence et du nombre de paires de poles.
La machine est dite asynchrone car elle est dans l'impossibilité, sans la présence d'un entraînement extérieur (démarreur), d'atteindre la même vitesse que le champ statorique.
Le moteur peut, selon sa construction, être relié à un réseau monophasé ou triphasé. Au-delà de quelques kilowatts, les machines asynchrones sont généralement des machines triphasées.
Le moteur asynchrone représente 90% des moteurs électriques en service. Il est le moteur électrique le plus utilisé dans le domaine des puissances supérieures à quelques kilowatts, car il offre alors le meilleur rapport qualité prix, surtout depuis l'apparition dans les années 1970 de variateurs de vitesse permettant de faire varier la fréquence de rotation du moteur dans une large gamme.
Cf. définition de la Classification européenne des moteurs électriques.
Moteur électrique à courant continu : Moteur électrique alimenté par du courant continu.
Schémas Moteur Courant continu
Le moteur à courant continu se compose de deux pièces principales :
- - Un stator fixe, appelé aussi inducteur, avec des enroulements statoriques (bobinage) ou des aimants permanents qui vont créer un champ magnétique. Il est composé de trois parties:
- o La carcasse: elle assure à la fois des fonctions magnétiques et mécaniques. Elle est généralement en acier moulé ou coulé, quelquefois en fonte.
- o Les pôles inducteurs: ils sont constitués par un assemblage de tôles en acier au silicium
- o Des aimants permanents ou des bobines, réalisées avec du fil de cuivre isolé (vernis isolant) qui est enroulé autour du noyau polaire et alimentées en courant continu de telle sorte à réaliser un électro-aimant.
- - Un rotor, appelé aussi induit, avec différents enroulements rotoriques reliés à un collecteur rotatif alimenté en courant continu par des balais, qui subit les effets du champ magnétique du stator. Le rotor a la forme d'un tambour dans lequel sont pratiquées des encoches où sont placés les fils conducteurs. Entre l'inducteur et l'induit existe un entrefer, qu'il faut diminuer le plus possible pour éviter les pertes magnétiques.
Principe :
Lorsque l'on place une spire (rotor ou induit) parcourue par un courant (grâce aux balais et au collecteur) dans un champ magnétique (stator ou inducteur), il apparaît un couple de forces qui crée un couple de rotation et qui fait dévier la spire de plus ou moins 90 degrés. Le couple de rotation diminue constamment jusqu'à devenir nul après rotation de plus ou moins 90 degrés et se trouve alors en zone neutre.
Afin d'obtenir une rotation sans à coup, l'enroulement d'induit doit être constitué d'un nombre élevé de spires similaires. Celles-ci seront réparties de façon régulière sur le pourtour du rotor (induit), et alimentées par le collecteur, de manière à obtenir un couple indépendant de l'angle de rotation.
Moteur électrique linéaire : Moteur électrique qui produit un déplacement linéaire sur sa longueur.
Pour le moteur linéaire, le chemin magnétique, constitué d'aimants permanents, sert de base au mouvement de la bobine qui est mobile.
Le moteur linéaire est dit à entraînement linéaire direct, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune pièce pour convertir un mouvement d'une autre nature (rotatif par exemple) en mouvement linéaire.
Le moteur linéaire est utilisé dans l'industrie, notamment sur les grosses machines-outils. Il s'impose lorsqu'une grande précision et/ou une grande vitesse de déplacement sont nécessaires. Il doit ses performances au fait que l'entraînement est direct et qu'il y a donc peu de pièces en mouvement.
Moteur électrique « pas à pas » : Moteur qui permet de transformer une impulsion électrique en une énergie mécanique permettant le déplacement angulaire du rotor, appelé " pas ". Chaque impulsion envoyée se traduit par la rotation d'un pas du moteur. La résolution angulaire d'un moteur « pas à pas » va de 4 à 400 pas. Ce type de moteur est très utilisé dans tous les systèmes de positionnement.
Moteur électrique synchrone : Moteur électrique à courant alternatif triphasé.
Le moteur synchrone se compose de deux pièces principales :
- - Le stator est relié au réseau électrique en direct ou via un variateur de vitesse. Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. Sa fréquence de rotation (sa vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée « vitesse de synchronisme ».
- - Le rotor dont l'enroulement est alimenté par un courant continu, ce qui le rend semblable à un aimant. Il peut d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'ayant alors plus besoin d'alimentation électrique. Le champ magnétique du rotor créé cherche en permanence à s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la boussole (qui voit elle par contre un champ magnétique fixe).
Cette machine est dite synchrone, car le champ du rotor ne peut que tourner à la même vitesse que le champ du stator.
Le moteur peut, selon sa construction, être relié à un réseau monophasé ou triphasé. Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont généralement des machines triphasées.
Moteur thermique (ou moteur à combustion) : Machine thermique où l'énergie thermique dégagée par la combustion est transformée en énergie motrice mécanique.
Il existe 2 types de moteurs à combustion :
- - Moteurs à combustion interne: l'énergie thermique est transformée en énergie mécanique directement à l'intérieur du moteur
- - Moteurs à combustion externe: l'énergie thermique est transportée par un fluide caloporteur et transformé en énergie mécanique dans un autre équipement, comme dans un ensemble chaudière + turbine à vapeur ou dans un moteur Stirling.
Mox : Combustible nucléaire utilisé dans les réacteurs des centrales nucléaires et constitué d'un mélange d'oxyde d'uranium et de plutonium (Mixed Oxyde).
MPPT (de l'anglais Maximum Power Point Tracker) : Principe permettant de suivre, comme son nom l'indique, le point de puissance maximale d'un générateur électrique non linéaire. Les systèmes MPPT sont généralement associés avec les générateurs photovoltaïques ou encore avec les générateurs éoliens. Le but d'utilisation de ces systèmes est de continuellement fournir le maximum de puissance disponible à la charge.
Multiples et sous-multiples :
Multiples
Facteur par lequel | Préfixe à mettre | Symbole à mettre |
1024 | yotta | Y |
1021 | zetta | Z |
1018 | exa | E |
1015 | peta | P |
1012 | téra | T |
109 | giga | G |
106 | méga | M |
103 | kilo | k |
102 | hecto | h |
101 | déca | da |
Sous-multiples
Facteur par lequel | Préfixe à mettre | Symbole à mettre |
10-1 | déci | d |
10-2 | centi | c |
10-3 | milli | m |
10-6 | micro | µ |
10-9 | nano | n |
10-12 | pico | p |
10-15 | femto | f |
10-18 | atto | a |
10-21 | zepto | z |
10-24 | yocto | y |
Naphta : Distillat du pétrole, le naphta est un intermédiaire entre l'essence et le kérosène (C5-C11 environ). Il fait partie des produits dits légers en raison de la faible masse moléculaire des hydrocarbures qui le compose. Naphta désigne souvent une coupe d'essence destinée au vapocraquage, unité de base de la pétrochimie.
Neutron : Un des deux constituants du noyau d'un atome, avec les protons. Sa charge électrique est nulle.
Newton (symbole : N) : Unité de force du système international. L'unité doit son nom à Isaac Newton pour ses travaux en mécanique classique.
Un newton est la force capable de communiquer à une masse de 1 kilogramme une accélération de 1 m/s (ce qui peut se lire : un newton est la force capable de communiquer à une masse de 1 kilogramme une augmentation de vitesse de 1 mètre par seconde chaque seconde, ou encore de 3,6 kilomètres à l'heure par seconde).
1N = 1kg x 1m/s².
NO (monoxyde d'azote) : Gaz qui se forme par combinaison de l'azote N2 et de l'oxygène O2 atmosphériques lors des combustions à hautes températures.
Ce polluant est donc émis par les installations de chauffage des locaux, les centrales thermiques de production électrique, les usines d'incinération et les automobiles. La fabrication et l'utilisation d'acide nitrique, la déflagration d'explosifs et les soudages sont aussi à l'origine de ces composés. Ce gaz est considéré comme non toxique. Il joue un rôle important dans les processus photochimiques et peut être oxydé en dioxyde d'azote qui lui est toxique.
NO2 (dioxyde d'azote) : Gaz qui se forme dans l'atmosphère à partir du monoxyde d'azote (NO) qui se dégage essentiellement lors de la combustion de combustibles fossiles, dans la circulation routière, par exemple. Le dioxyde d'azote se transforme dans l'atmosphère en acide nitrique, qui retombe au sol et sur la végétation. Cet acide contribue, en association avec d'autres polluants, à l'acidification des milieux naturels.
Nombre d'Avogadro (symbole NA) : Nombre d'atomes de carbone dans 12 grammes de l'isotope 12 du carbone, soit 6,02214179 x 1023 atomes.
Par définition, une mole d'atomes contient ce même nombre d'atomes.
NOx : Oxydes d'azote, x étant une abréviation utilisée dans le domaine de la chimie pour représenter une stœchiométrie inconnue.
Les NOx principaux sont le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2), deux gaz odorants et toxiques à faible dose : l'irritation des muqueuses commence dès que leur teneur (en volume) dépasse 0,0013 %.
On y ajoute le protoxyde d'azote (N2O - 4ème plus puissant gaz à effet de serre), le tétraoxyde de diazote (N2O4), le trioxyde d'azote (N2O3).
Les composés analysés par les réseaux d'alerte et de mesure de la pollution de l'air sont NO et NO2. Le seuil maximal admissible fixé par l'OMS est de 400 µg/m3 de moyenne sur 1 heure, et 150 µg/m3 de moyenne horaire sur 24 heures.
Nombre de masse (symbole A) : Terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de nucléons, c'est-à-dire la somme du nombre de protons et de neutrons constituant le noyau d'un atome.
Il est indiqué en exposant avant le symbole désignant l'élément chimique. Par exemple, le carbone 12C a 6 protons et 6 neutrons.
Normo mètre cube (symbole m3(n) anciennement noté Nm3) : Unité de mesure de volume pour un gaz se trouvant dans les conditions normatives de température (0 °C) et de pression (pression atmosphérique au niveau de la mer soit 1,01325 bar). Il s'agit d'une unité usuelle, non reconnue par le Bureau international des poids et mesures, qui permet de comparer entre elles des mesures de volumes de gaz effectuées dans des conditions différentes.
Conversion m3 en m3(n)
Pour un gaz pur, un volume de 1 m3(n) correspond à environ 44,6 moles de gaz.
Noyau atomique : Terme désignant la structure formée par les nucléons (protons et neutrons) situés au centre d'un atome. La taille du noyau (10-15 m) est environ 100 000 fois plus petite que celle de l'atome (10-10 m) et concentre quasiment toute sa masse. Les forces nucléaires qui s'exercent entre les nucléons sont à peu près un million de fois plus grandes que les forces entre les atomes ou les molécules. Un noyau instable est dit radioactif (cf. radioactivité). Il est sujet à une transmutation, soit spontanée soit provoquée par l'arrivée d'un neutron supplémentaire.
NPT (National Pipe tapered Thread) : Norme américaine pour les raccords hydrauliques, qui désigne la forme du filetage et la façon dont l'étanchéité est faite. Dans le cas du NPT, elle est assurée par un contact arête sur cône (filetage conique, tapered thread).
Nucléons : Terme désignant les composants du noyau atomique : les protons et les neutrons. Le nombre de nucléons par atome est généralement noté « A », et appelé « Nombre de masse ».
Numéro atomique (Z) : Terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de protons du noyau d'un atome.
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques.
Organisation internationale d'études économiques, dont les pays membres, principalement des pays développés, ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché, en vue de :
- Soutenir une croissance économique durable
- Développer l'emploi
- Elever le niveau de vie
- Maintenir la stabilité financière
- Aider les autres pays à développer leur économie
- Contribuer à la croissance du commerce mondial
En juillet 2010, l'OCDE compte 31 pays membres et regroupe plusieurs centaines d'experts dans ses centres de recherche à Paris.
Ohm (symbole Ω de la lettre grecque Oméga) : Unité de résistance électrique du Système International, nommée ainsi en l'honneur de Georg Ohm.
Définition : résistance électrique entre deux points d'un matériau conducteur lorsqu'une différence de potentiel constante de 1 volt, appliquée entre ces deux points, produit dans ce conducteur un courant de 1 ampère, ledit conducteur n'étant le siège d'aucune force électromotrice.
Onde radioélectrique (dite onde radio) : Onde électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 3 000 GHz, soit une longueur d'onde supérieure à 0,1 mm.
Les ondes de fréquence supérieure à 3 000 GHz sont classées dans les ondes infrarouges.
Une onde radio est classée en fonction de sa fréquence exprimée en Hz; et l'ensemble de ces fréquences constitue le spectre radiofréquence. Le spectre est divisé conventionnellement en bandes d'une décade, dont les appellations internationales sont normalisées.
Onduleur (inverter en anglais) : Dispositif d'électronique de puissance permettant de délivrer des tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique continue. C'est la fonction inverse d'un redresseur.
Exemple d'application :
- - Les variateurs de vitesse des machines alternatives : la tension du réseau est d'abord redressée par un redresseur, puis un onduleur fabrique une tension dont la fréquence et la forme sont réglables.
- - Onduleur pour énergie solaire: il permet d'injecter directement sur le réseau 220V, que ce soit pour votre consommation personnelle ou pour raccordement au réseau de distribution ERDF via le compteur de revente.
Oxydation : cf. oxydo-réduction
Oxydo-réduction : Réaction chimique au cours de laquelle se produit un transfert d'électrons. L'élément chimique qui capte les électrons est appelé « oxydant » ; celui qui les cède est appelé « réducteur ».
Le réducteur s'oxyde dans une réaction d'oxydation, l'oxydant se réduit dans une réaction de réduction. L'oxydo-réduction se compose donc de deux demi-réactions : une oxydation et une réduction.
Par exemple, dans la réaction d'oxydo-réduction entre fer et oxygène 4 Fe + 3 O2 à 2 Fe2O3
- - La réaction d'oxydation est 4 Fe = 4 x (Fe3+ + 3 e-)
- - La réaction de réduction est 3 x (O2 + 4 e-) → 6 x O2-
Oxygène (symbole O) : Elément chimique de numéro atomique 8.
Dans les Conditions normales de température et de pression, l'oxygène se présente sous la forme d'un gaz diatomique : le dioxygène O2, gaz simple sans odeur ni saveur. C'est le cas de « l'oxygène » dans l'air (21% en volume). Il permet à tous les êtres vivants de respirer. L'oxygène se renouvelle grâce à un phénomène appelé photosynthèse qui est produit par les plantes.
Il est également présent dans l'eau (H2O).
L'oxygène est très électronégatif. Il forme facilement de nombreux composés ioniques avec les métaux (oxydes, hydroxydes). Il forme aussi des composés avec les non-métaux (exemples : le dioxyde de carbone, le trioxyde de soufre) et entre dans la composition de nombreuses classes de molécules organiques, par exemple, les alcools (R-OH), les carbonylés R-CHO ou R2CO et les acides carboxyliques (R-COOH).
Son assemblage avec les atomes de carbone constitue les opérations de combustion, avec un fort dégagement de chaleur.
Ozone : Variété gazeuse allotropique de l'oxygène O2, plus lourde que l'air.
- - Le ''bon ozone'', c'est-à-dire l'ozone stratosphérique, absorbe fortement les rayons ultraviolets, protège les organismes vivants de radiations U.V. Il est détruit par des aérosols, notamment issus de l'activité humaine, parmi lesquels les CFC, entraînant ainsi un trou dans la couche d'ozone.
- - Le ''mauvais ozone'', c'est-à-dire l'ozone troposphérique, est engendré par la pollution près de la surface de la terre. C'est un polluant secondaire parce qui est produit lorsque deux polluants primaires réagissent au soleil et à l'air stagnant: il s'agit des oxydes d'azote (NOx) et des composés organiques volatils (COV). L'ozone troposphérique est un gaz extrêmement irritant qui, chez l'homme ou l'animal, est à l'origine d'irritation des muqueuses oculaires et respiratoires, de crises d'asthme chez les sujets sensibles. Il contribue également à l'effet de serre et aux pluies acides.