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Glossaire technique D à E
Décélération : contraire de l'accélération
Débit : Flux d'une quantité (fluide, électrons, données, ...) qui s'écoule par unité de temps dans un réseau conducteur donné (conduite, câble électrique, fibre optique,...).
En aéraulique et hydraulique, le débit s'exprime généralement en m3/h. Le volume d'un gaz ou d'un liquide étant très fortement influencé par la température et la pression, on utilisera également l'unité Nm3/h ("normo" m3/h - cf. glossaire), ce qui permet de comparer des équipements ou des conditions d'exploitation selon des critères normés.
En électricité, le débit s'appelle intensité du courant électrique et s'exprime en ampères.
Degré Celsius (symbole °C) : Unité de l'échelle de température Celsius, qui est une unité du Système International, introduite en 1948. Son nom est une référence à l'astronome et physicien suédois Anders Celsius, inventeur en 1742 d'une des premières échelles centigrades de température.
Le degré Celsius est défini par un seul point fixe de 0 °C à 273,15 K qui est la température de fusion de l'eau et par un pas identique à celui de la température thermodynamique en kelvin.
Ainsi 20°C = 273,5 + 20 = 293,15 K.
Pour exprimer une différence de température, l'intervalle de température en degré Celsius ou en kelvin a la même valeur numérique. Par exemple, la différence 37 °C - 25 °C = 12 °C = 12 K.
L'échelle Celsius n'est donc pas strictement définie par la température d'ébullition de l'eau à 100 degrés sous une pression d'une atmosphère au niveau de la mer qui est celle du degré centigrade. La différence relative est cependant très faible, la température d'ébullition de l'eau étant de 99,975 °C.
Conversion d'une température en degré Celsius en température en degré Fahrenheit : Temp.°F = (Temp.°C x 1,8) + 32 °F.
Exemple : température d'ébullition de l'eau : 212 °F = (100 °C x 1,8) + 32 °F.
Conversion des températuresDegré centigrade : Unité de l'échelle de température centigrade qui une échelle de température relative, inventée en 1742 par l'astronome et physicien suédois Anders Celsius. L'échelle centigrade fait correspondre son zéro avec la température de la glace fondante et 100 avec la température d'ébullition de l'eau sous une pression d'une atmosphère au niveau de la mer.
L'échelle de température centigrade n'est donc pas tout à fait identique à l'échelle de température Celsius.
Degré Fahrenheit (symbole °F) : Unité de l'échelle de température Fahrenheit, qui doit son nom au physicien allemand Daniel Gabriel Fahrenheit, qui la proposa en 1724. Dans cette échelle de température, le point de solidification de l'eau est de 32 °F, et son point d'ébullition est de 212 °F, soit une échelle de 180 °F pour une échelle Celsius de 100 °C. On en déduit qu'une différence d'un degré Fahrenheit équivaut à une différence de 5⁄9 de kelvin ou de degré Celsius.
L'échelle de Fahrenheit était largement utilisée en Europe jusqu'à son remplacement par l'échelle de Celsius. Elle est toujours utilisée de nos jours aux États-Unis et dans certains pays anglophones.
Conversion d'une température en degré Fahrenheit en température en degré Celsius : Temp.°C = (Temp.°F - 32) / 1,8.
Exemple : température d'ébullition de l'eau : 100 °C = (212 °F - 32 °F) / 1,8.
Conversion des températures °C/°F/KDegré d'hygrométrie (noté φ) ou Humidité relative (Hr) : Mesure du rapport entre le contenu en vapeur d'eau de l'air et sa capacité maximale à en contenir. Cette capacité maximale change selon les conditions de température et de pression. Elle est mesurée à l'aide d'un hygromètre.
Délestage : Action consistant à couper l'alimentation d'un ensemble d'équipements électriques ou même d'un ensemble de clients lorsque la demande est trop importante pour pouvoir être satisfaite, ou en échange de compensations financières négociées. Il existe des systèmes automatiques de délestage à divers niveaux du réseau, et certains clients finaux peuvent même s'équiper de dispositifs de délestage automatique.
Demi-onde : Se dit d'une antenne ou d'une ligne radioélectrique ayant une longueur égale à une demi-longueur d'onde.
Densité (ou densité relative) : Rapport de la masse volumique d'un corps à la masse volumique d'un autre corps pris comme référence, à la même température.
Pour les liquides et les solides, le corps de référence est l'eau pure à 4 °C, à la pression atmosphérique. Par définition la densité de l'eau est donc 1.
Dans le cas de gaz ou de vapeur, le corps de référence gazeux est l'air, à la même température et sous la même pression.
La densité est une grandeur sans dimension, et sa valeur s'exprime sans unité de mesure.
Développement durable : Mode de développement économique cherchant à concilier le progrès économique et social et la préservation de l'environnement, considérant ce dernier comme un patrimoine à transmettre aux générations futures.
DGEC : Direction Générale Energie et Climat.
Au sein du MEDDM (Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer), la DGEC a vocation à être le lieu d'impulsion et d'élaboration de la politique française en matière de lutte contre le réchauffement climatique, politique qui suppose au principal d'avoir une action déterminée et structurée en matière d'énergie et d'usages de l'énergie, et de tenir compte simultanément des enjeux de pollution atmosphérique, qui sont associés aux processus de combustion, notamment à des fins énergétiques.
Diagnostic de performance énergétique (ou DPE) : Diagnostic ayant pour but d'informer propriétaires ou locataires, ou exploitants d'installations, sur les niveaux des consommations énergétiques de leur logement ou de leurs équipements, et d'émettre des recommandations pour les améliorer.
Diamant : Minéral composé de carbone (tout comme le graphite), dont il représente la forme cristalline de haute pression, avec une structure cristalline tétraédrique (structure type « diamant »). C'est le plus dur de tous les matériaux naturels et il est transparent. Pour ces deux raisons, c'est l'une des principales pierres précieuses.
Diode By-pass : Diode connectée en parallèle à des cellules photovoltaïques pour empêcher la circulation d'un courant inverse dû à l'occultation ou à la détérioration d'une cellule Photo-Voltaïque.
Dioxyde d'azote (NO2) : cf. NO2
Dioxyde de carbone (CO2) : cf. CO2
Directive européenne : Acte juridique communautaire pris par le Conseil de l'Union européenne seul ou avec le Parlement selon les cas. Elle lie les États destinataires de la directive quant à l'objectif à atteindre, mais leur laisse le choix des moyens et de la forme pour atteindre cet objectif dans les délais fixés par elle.
Les États membres doivent donc transposer la directive dans leur droit national. Il s'agit de rédiger ou de modifier des textes du droit national afin de permettre la réalisation de l'objectif fixé par la directive et d'abroger les textes qui pourraient être en contradiction avec cet objectif. La non-transposition d'une directive peut faire l'objet d'une procédure de manquement devant la Cour de justice des Communautés européennes. Les États membres ont le devoir d'informer la Commission sur les mesures prises pour l'application de la directive.
Les directives sont publiées au Journal officiel de des Communautés européennes
DIREN : Direction Régionale de l'Environnement
Progressivement, les DIREN fusionnent avec les DRIRE pour devenir les DREAL.
Disjoncteur : Dispositif électromécanique, voire électronique, de protection d'un circuit électrique, dont la fonction est d'interrompre le courant électrique en cas d'incident. Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou plusieurs paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par rapport au fusible est qu'il est réarmable (il est prévu pour ne subir aucune avarie lors de son fonctionnement).
Différentes techniques sont utilisées par les disjoncteurs :
- - Dispositif thermique: Une surcharge de courant traversant un bilame (chauffage direct ou chauffage indirect par des spires), crée un échauffement par effet Joule et provoque la déformation du dit bilame. Ce bilame déclenche mécaniquement un contact, qui ouvrira le circuit électrique protégé. Ce système est assez simple et robuste, mais il n'est pas très précis et son temps de réaction est relativement lent.
La protection thermique a pour principale fonction la protection des conducteurs contre les échauffements dus aux surcharges prolongées de l'installation.
- - Dispositif magnétique: La forte variation d'intensité dans les spires d'une bobine produit, selon les règles de l'électromagnétisme, une forte variation du champ magnétique. Le champ ainsi créé déclenche le déplacement d'un noyau de fer doux qui va mécaniquement ouvrir le circuit et ainsi protéger la source et une partie de l'installation électrique, notamment les conducteurs électriques entre la source et le court-circuit. L'interruption est « instantanée » dans le cas d'une bobine rapide, ou « contrôlée » par un fluide dans la bobine ce qui permet des déclenchements retardés. Il est généralement associé à un interrupteur de très haute qualité qui autorise des milliers de manœuvres.
La protection magnétique a pour principale fonction la protection des équipements contre les défauts (surcharge de l'équipement, court-circuit, panne...). Elle est choisie par l'ingénieur qui a le souci de protéger son équipement avec une très grande précision.
Distillation : Procédé qui consiste à convertir en vapeur un liquide mêlé à un corps non volatil, ou des liquides mêlés, afin de les séparer
DJU (Degrés Jours Unifiés) :
Définition des Degrés Jours Unifiés selon le Costic (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques) :
"Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative de l'écart entre la température d'une journée donnée et un seuil de température préétabli."
Les degrés-jours sont calculés a partir de relevés de températures extérieures établis par Météo France, généralement sur une base de 18°C (d'où l'appellation DJU-base 18).
Le DJU d'un jour est calculé en faisant la différence entre une température de référence 18°C et la moyenne des températures minimale et maximale de ce jour, selon la formule suivante : DJU = 18 - (Tmin + Tmax) / 2.
Lorsque la température moyenne du jour est supérieure ou égale à 18°C, le DJU est compté comme nul.
Les DJU sont additionnés sur une période de chauffage donnée :
- - Par mois,
- - Par année, sur une période de chauffage de 232 jours (du 1er Octobre au 20 Mai),
Cette méthode permet :
- - De connaitre le degré de sévérité d'un hiver dans un lieu donné.
- - De faire un calcul très fin pour déterminer les besoins de chauffage d'un bâtiment dans une zone climatique donnée.
Plus la valeur du DJU est élevée, plus l'hiver est rigoureux.
Double-flux (ventilation) : Système de ventilation mécanique dans lequel la chaleur de l'air extrait du bâtiment est récupérée pour préchauffer l'air entrant. Les systèmes de ventilation double-flux offrent de nombreux avantages sur les systèmes classiques : économie d'énergie, confort acoustique, qualité de l'air, etc.
DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
Sous l'autorité du préfet de région, la DREAL pilote les politiques de développement durable résultant notamment des engagements du Grenelle de l'Environnement ainsi que celles du logement et de la ville. Les DREAL sont issues de la fusion des DIREN, des DRE et des DRIRE. 8 DREAL sont créées en 2009, 13 en 2010 et 4 en 2011.
DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement.
Service placé sous l'autorité du Ministère chargé de l'Industrie. Ses missions sont diverses et couvrent ces différents domaines : Aide aux entreprises, véhicules, métrologie, appareils à pression, environnement, sous-sol, mines, carrières et eau minérale, énergie, développement Durable.
Progressivement, les DRIRE fusionnent avec les DIREN pour devenir les DREAL.
ECS (Eau Chaude Sanitaire) : Eau potable utilisée au quotidien aussi bien pour la toilette que pour la cuisine ou les besoins ménagers. La production d'eau chaude sanitaire peut être indépendante ou être liée au chauffage.
Eau : Composé chimique d'oxygène et d'hydrogène. La formule chimique de l'eau pure est H2O.
A température ambiante, elle est à l'état liquide. Dans l'échelle de degré centigrade, elle passe à l'état solide à 0°Centigrade et à l'état gazeux à 100°Centigrade. Dans l'échelle de degré Celsius, elle passe à l'état solide à 0°C et à l'état gazeux à 99,975°C.
Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d'eau (97 % d'eau salée et 3 % d'eau douce).
L'eau « courante » est une solution d'eau et de différents sels minéraux ou d'autres adjuvants.
L'eau est essentielle pour tous les organismes vivants connus. C'est également un solvant efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre. L'eau est aussi utilisée dans beaucoup de processus industriels et de machines tels que :
- - Circuits de refroidissement et échangeurs de chaleur
- - Chaudières et turbines à vapeur on peut ajouter à cela son utilisation comme solvant chimique
Il est essentiel de réduire les consommations d'eau et de traiter l'eau après utilisation (refroidissement et dépollution) pour permettre un développement durable.
Echangeur de chaleur : Equipement permettant à un liquide chaud de céder sa chaleur à un fluide plus froid. Dans une pompe à chaleur, il existe deux types d' échangeurs de chaleur : le condenseur et l'évaporateur.
Echelle de température Celsius : Cf. Degré Celsius.
Echelle de température Centigrade : Cf. Degré centigrade.
Echelle de température Fahrenheit : Cf. Degré Fahrenheit.
Echelle de température Rankine : Cf. Rankine.
Eclairement lumineux : Eclairement correspondant à un flux lumineux reçu par unité de surface.
L'unité d'éclairement lumineux du Système International est le lux (lx), qui correspond à un flux lumineux de 1 lumen (lm) couvrant uniformément une surface de 1 mètre carré (m²). 1 lx = 1 lm/m².
C'est l'éclairement qui est pris comme grandeur de référence par le Code du travail.
Effet Joule : Echauffement thermique de la résistance électrique sous tension.
Lors du passage d'un courant électrique dans tout matériau conducteur, cet échauffement se produit, avec plus ou moins d'importance et à l'exception des supraconducteurs qui nécessitent cependant des conditions particulières. Dans certains cas, il s'agit d'un effet recherché pour produire de la chaleur (radiateur électrique, chauffe-eau, grille-pain). En effet, l'élévation de la température du conducteur provoque un échange d'énergie avec l'extérieur sous forme de transfert thermique.
Si cette température devient très importante, le conducteur cède également de l'énergie par rayonnement visible de lumière (cf. lampe à incandescence).
Effet photovoltaïque : Particularité qu'ont certains matériaux dits « semi-conducteurs » de produire de l'électricité quand ils sont exposés à la lumière (photons). Cf. cellule photovoltaïque.
Efficacité énergétique : Démarche qui permet de réduire les consommations d'énergie pour un besoin donné, en utilisant les technologies les plus performantes.
Sobriété énergétique et efficacité énergétique sont les deux bases de la maîtrise de l'énergie.
Sur un plan purement technique, l'efficacité énergétique est le rapport entre la quantité d'énergie utile (ou récupérée) et l'énergie consommée. Elle est exprimée par le COP (coefficient de performance) quand il s'agit de production de chaleur, par l'EER (coefficient d'efficacité énergétique) pour les appareils produisant du froid.
Dans l'industrie, l'efficacité énergétique est le rapport entre l'énergie minimale nécessaire pour assurer la production et l'énergie totale consommée par l'usine. En moyenne, l'efficacité énergétique d'une usine est de 41 %. Par conséquent, l'amélioration de l'efficacité énergétique est une piste d'économie très importante dans l'industrie, mais nécessite quelques investissements au départ.
Efficacité lumineuse : Caractérisation du rendement de la source lumineuse, exprimée en lumen/watt (lm/W)
ELD : Entreprise Locale de Distribution.
Ce sont des Sociétés publiques locales ayant notamment la mission de garantir l'accès au réseau de distribution électricité ou gaz. En ce sens elles continuent à détenir le monopole de distribution sur leur territoire, que la loi de nationalisation des entreprises d'électricité du 8 avril 1946 ne leur avait pas ôté du fait de leur vocation.
Electricité : Mouvement des charges électriques de la matière, conduisant au passage d'un courant électrique.
Comme la masse, la charge électrique est une propriété intrinsèque de la matière. Il existe deux types de charges électriques, qui sont portées par les particules élémentaires (électrons et protons, les neutrons ne portant pas de charge électrique), qui se comportent comme si elles étaient « opposées » l'une à l'autre : on les appelle donc par convention positive et négative. Les électrons portent les charges négatives, et les protons les charges positives.
Deux charges de nature opposée s'attirent, et deux charges de même nature se repoussent.
Un atome qui possède autant de charges positives que négatives se comporte comme s'il n'en possédait aucune. On dit qu'il est électriquement neutre.
Electrolyse : Dissociation en ions chimiques de certaines substances, en fusion ou en solution, sous l'effet d'un courant électrique. Deux électrodes sont plongées dans une solution (électrolyte) et reliées à un générateur de courant continu :
- - L'une des électrodes, l' « anode »est reliée à la borne positive du générateur. Avide d'électrons, elle se comporte comme un oxydant.
- - L'autre électrode, la « cathode » est reliée à la borne négative, elle cède ses électrons et se comporte comme un réducteur.
Lors du passage du courant électrique, les électrodes attirent les ions de charge opposée.
L'électrolyse a de nombreuses applications industrielles (chromage, dorure, galvanoplastie, préparation du chlore, fabrication de la soude à partir de sel marin, production d'hydrogène par électrolyse de l'eau...)
Electron : Un des constituants de l'atome, avec les nucléons (protons et neutrons). Il a une charge électrique négative de -1,6 10-19 C (coulomb), qui est la charge électrique élémentaire (on dit donc que sa charge est -1). Sa masse est de 9,1 10-31 kg.
Dans un atome, il y a autant d'électrons (charges -) que de protons (charges +), ce qui donne à l'atome une charge nulle. Les électrons sont regroupés dans des couches autour du noyau. La couche la plus extérieure est responsable des réactions chimiques de l'atome permettant l'assemblage des atomes de différents éléments pour former des molécules.
Electron-volt (symbole eV) : unité de mesure d'énergie.
Sa valeur est définie comme étant l'énergie cinétique d'un électron accéléré depuis le repos par une différence de potentiel d'un volt. Un électron-volt est donc égal à environ à 1,60217653×10-19 joule (J). C'est une unité hors système international (SI) dont la valeur est obtenue expérimentalement.
L'unité électron-volt est utilisée notamment en physique des particules pour exprimer les niveaux d'énergie rencontrés dans les accélérateurs de particules et la fusion thermonucléaire, en physique des semi-conducteurs pour exprimer le gap de ceux-ci ou en physique des plasmas :
Elément chimique (ou simplement élément) : Catégorie d'atomes ayant en commun le même nombre Z de protons dans leur noyau atomique. Ce nombre définit le numéro atomique de l'élément. Les propriétés chimiques sont déterminées par la configuration électronique de l'atome, qui dépend directement de ce numéro atomique.
Au total, 118 éléments chimiques ont été observés à ce jour, de numéros atomiques allant de 1 à 118. Parmi eux, 94 éléments se rencontrent dans le milieu naturel, et 80 éléments ont au moins un isotope stable : ce sont les éléments de numéros atomiques inférieur ou égal à 82 excepté les éléments 43 et 61.
Les éléments chimiques sont communément classés dans une table issue des travaux du chimiste russe Dimitri Mendeleïev et appelée « tableau périodique des éléments » (cf. glossaire).
EN 16001 : Norme européenne concernant les « Systèmes de management de l'énergie », Juillet 2009.
Pour accompagner les entreprises dans leurs démarches de maîtrise de l'énergie, la norme NF EN 16001 « Systèmes de management de l'énergie » a été publiée début juillet 2009. Destinée à tout organisme, quel que soit son domaine d'activité ou sa taille, elle a pour objectif de les aider à développer une gestion méthodique de l'énergie et d'améliorer ainsi leur efficacité énergétique. Cette norme européenne inspire déjà la norme internationale ISO 50001 (publiée en juin 2011).
Energie (symbole E) : L'énergie (du grec : energeia, force en action) est la capacité d'un système à modifier un état.
Elle se définit à travers ses effets et ses variations :
- - L'énergie cinétique est l'énergie des corps en mouvement.
- - L'énergie électrique concerne l'électricité
- - L'énergie lumineuse concerne la lumière.
- - L'énergie thermique concerne la chaleur.
C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. Dans le Système International d'unités, l'énergie s'exprime en joules. Cette unité d'énergie étant très petite, dans la vie courante, le kilowatt-heure (kWh) lui est préféré, et en physique des particules on utilise plutôt l'électron-volt. La conversion entre ces unités dont les ordres de grandeur diffèrent se résume à une simple constante de proportionnalité. On utilise parfois aussi la tonne d'équivalent pétrole (TEP).
Energie cinétique (symbole Ec) : Energie acquise par le mouvement d'un objet (rotation, translation, chute ...). Elle se calcule de la façon suivante :
Ec = mv²/2,
Avec :
m : masse de l'objet en kg
v : vitesse en m/s
Energie électrique : Energie fournie sous forme de courant électrique à un système électrotechnique ou électronique. L'électricité est directement utilisable pour déplacer une charge, fournir de la lumière, chauffer, etc.
Énergie éolienne : Energie produite par le vent faisant tourner les pales d'un aérogénérateur, qui entraînent la rotation du rotor connecté à une génératrice fabriquant de l'énergie électrique. Cette dernière est injectée dans le réseau électrique grâce à un transformateur.
Energie fossile : Energie produite à partir d'un combustible fossile (substance qui a été formée dans la roche par décomposition et transformation de végétaux sur plusieurs millions d'années).
Energie hydraulique : Energie mécanique de l'eau qui entraîne la roue d'une turbine qui à son tour entraîne un alternateur. Ce dernier transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. La puissance disponible dépend de deux facteurs : la hauteur de la chute d'eau et le débit de l'eau.
Energie marémotrice : Energie obtenue à partir du mouvement des marées.
Energie nucléaire : Energie qui recouvre deux sens différents :
- - Au niveau microscopique, l'énergie nucléaire est l'énergie associée à la force nucléaire de cohésion des nucléons (protons et neutrons) au sein du noyau des atomes. Les transformations du noyau libérant cette énergie sont appelées réactions nucléaires.
- - Au niveau macroscopique, l'énergie nucléaire correspond, d'une part à l'énergie libérée par les réactions de fusion nucléaire au sein des étoiles, d'autre part aux usages civils de l'énergie libérée lors des réactions de fission du noyau atomique dans les centrales nucléaires, et aux usages militaires (réacteur nucléaire de propulsion de bateaux ou sous-marins et bombes nucléaires).
Energie photovoltaïque : Energie électrique produite à partir du rayonnement solaire.
Energie pneumatique : Energie emmagasinée dans un gaz comprimé, principalement l'air comprimé.
Elle est exploitée dans un système pneumatique dont le principe repose sur une différence de pression entre deux zones, ce qui crée une force mécanique.
La force (F) résultant de la différence de pression entre les deux zones est proportionnelle à la différence de pression (P1 - P2) et à la surface (S) sur laquelle elle s'exerce : F = (P1 - P2) x S
Energie potentielle (Symbole Ep) : Energie acquise par un objet subissant une force liée à sa position dans son environnement (notion de champ. Ex : champ gravitationnel, champ magnétique, ...).
Par exemple, dans le champ gravitationnel naturel, l'énergie potentielle d'un objet pouvant descendre d'une hauteur h se calcule de la façon suivante : Ep = mgh.
Avec :
m : masse de l'objet en kg
g : accélération de la pesanteur, soit approximativement 9,81 m/s²
h : hauteur de l'objet à partir du niveau du sol
Pour placer cet objet de masse m à la hauteur h, il faut fournir cette énergie potentielle mgh. Lorsque l'objet chute au sol, il restitue cette énergie potentielle.
Energie primaire : Première forme de l'énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique, etc.
Énergie renouvelable : Energie naturelle et inépuisable.
- - La première source d'énergie renouvelable est le rayonnement solaire et la plupart des autres en découlent plus ou moins directement (vents, cycle de l'eau et marées, fabrication de biomasse, géothermie de surface, etc .).
- - La seconde source est l'énergie terrestre (géothermie profonde).
- - La troisième source est la lune qui influe sur le cycle des marées.
Energie secondaire (ou dérivée) : Toute énergie obtenue par transformation d'une énergie primaire (l'électricité est une énergie secondaire).
Energie solaire : Energie produite à partir du rayonnement solaire.
Il existe deux modes de production d'énergie solaire :
- - le photovoltaïque : qui produit une énergie électrique,
- - le solaire thermique : qui produit de la chaleur.
Energie thermique : Energie cinétique d'agitation microscopique d'un objet, qui est due à une agitation désordonnée de ses molécules et de ses atomes.
L'énergie thermique est une partie de l'énergie interne d'un corps. Les transferts d'énergie thermique entre corps sont appelés transferts thermiques et jouent un rôle essentiel en thermodynamique. Ils atteignent un équilibre lorsque la température des corps en contact est égale.
L'énergie thermique a tendance à se répartir uniformément dans l'espace, selon le mécanisme naturel d'équilibre énoncé dans le principe zéro de la thermodynamique.
La répartition de l'énergie thermique se fait par :
- - la conduction thermique (transfert de l'énergie cinétique des molécules sans échange de matière)
- - la convection (échange de matière entre fluides ou entre gaz)
La dissipation d'énergie thermique par contact se fait toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, selon le 2ème principe de la thermodynamique, et limite les possibilités de transformer de l'énergie en travail. Il a été découvert lors de la réalisation des premiers moteurs.
Énergie verte : Energie produite à partir de sources d'énergies renouvelables (solaire, hydraulique, éolienne, géothermique ou biomasse).
Par extension, elle désigne aussi parfois l'énergie produite par des cogénérations de qualité (production combinée de chaleur et d'électricité) permettant une efficacité énergétique plus élevée.
Enthalpie de changement d'état : Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de quantité de matière (mole) ou de masse (kg) d'un corps pour qu'il change d'état, cette transformation ayant lieu à pression constante.
L'enthalpie échangée lors du changement d'état résulte de la modification (rupture ou établissement) de liaisons interatomiques ou intermoléculaires. Il existe trois états physiques principaux pour tout corps pur : l'état solide, l'état liquide et l'état gazeux. Les liaisons sont plus fortes dans l'état solide que dans l'état liquide et ces liaisons sont quasi-absentes dans l'état gazeux. Il existe un quatrième état obtenu à très haute température où la matière se trouve sous la forme d'un plasma d'ions et d'électrons.
Par exemple pour le passage de l'état liquide à l'état de vapeur, on parlera d'enthalpie de vaporisation.
Pour l'eau qui bout à 100 °Centigrade sous la pression d'1 atmosphère (1atm = 101325 Pascal), l'enthalpie de vaporisation de l'eau, égale à la quantité de chaleur fournie pour transformer l'eau liquide en vapeur, est de 2 257 kJ/kg.
Entropie (symbole S) : Grandeur qui permet, en thermodynamique, de caractériser le désordre d'un système.
Le physicien Clausius a montré que le rapport Q/T (où Q est la quantité de chaleur échangée par un système à la température T) correspond, en thermodynamique classique, à la variation d'une fonction d'état qu'il a appelée entropie (symbole S), dont l'unité est le joule par Kelvin (J/K).
La thermodynamique statistique a ensuite fourni un nouvel éclairage à cette grandeur physique abstraite : elle mesure le degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisée ou utilisée de façon incohérente.
EPR (European Pressurized-water Reactor) : Réacteur à Eau Pressurisée (REP) qui appartient à la troisième génération du type de réacteur nucléaire le plus utilisé au monde. Il permet de gagner en puissance et compétitivité par rapport aux réacteurs antérieurs.
Essence : Carburant composé d'un mélange d'hydrocarbures, auxquels sont parfois ajoutés d'autres produits combustibles ou adjuvants.
On y trouve en moyenne :
20 % à 30 % d'alcanes, hydrocarbures saturés de formule CnH2n+2,
5 % de cycloalcanes, hydrocarbures saturés cycliques,
30 % à 45 % d'alcènes, hydrocarbures non saturés,
30 % à 45 % d'hydrocarbures aromatiques, de la famille du benzène.
Ces produits sont, pour l'essentiel, issus de la distillation du pétrole.
L'essence est utilisée comme carburant dans les moteurs thermiques.
Ethanol : Alcool primaire, possédant la structure semi-développée suivante : CH3-CH2-OH.
C'est un liquide incolore, miscible à l'eau en toutes proportions.
Pour la production d'éthanol à partir de la biomasse, on parle de bioéthanol. La majorité du bioéthanol produit aujourd'hui provient du traitement des plantes sucrières (betterave, canne à sucre, ...) ou des céréales (maïs, blé, ...).
Ethernet : Protocole de transmission de données pour un réseau local (LAN en anglais : Local Area Network), à commutation de paquets, défini par la norme iso IEEE 802.3, basé sur le principe suivant : toutes les machines du réseau Ethernet sont connectées à une même ligne de communication.
Il fonctionne à des débits allant de 10 à 1 000 Mbits/s : 10 Mbit/s (Ethernet normal), 100 Mbit/s (Fast Ethernet), ou 1 000 Mbit/s (Gigabit Ethernet).
La technologie Ethernet se décline dans de nombreuses variantes tel que :
- Deux topologies différentes qui sont bus et étoile
- Multi supports permettant d'être capable de faire usage de câbles coaxiaux, de fils en cuivre à paires torsadées ou de fibres optiques.
Cf. les définitions de VLAN, WAN, WLAN.
La prise Ethernet RJ45 permet de se connecter à Internet via un routeur, un modem ADSL, un modem câble.
Cette prise Ethernet permet aussi de relier 2 ordinateurs entre eux avec un câble approprié (dit croisé).
Evaporateur : appareillage réalisant dans une de ses parties un changement de phase de liquide au gazeux, en consommant de l'énergie, et permettant ainsi de faire de l'air froid : par exemple entrée d'air à 35°C dans l'évaporateur et sortie à 25°C.
Evaporation : passage progressif d'un liquide à l'état gazeux par sa surface libre. Le contraire est la condensation.
Lorsqu'il existe un volume libre au-dessus d'un liquide, une fraction des molécules composant le liquide est sous forme gazeuse. À l'équilibre, la quantité de matière sous forme gazeuse définit la pression de vapeur saturante dans le cas d'un liquide (solvant) pur, et qui dépend de la température. Cette pression peut être partielle ou totale.
Lorsque la pression partielle de la vapeur dans le gaz est inférieure à la pression de vapeur saturante et que celle-ci est elle-même inférieure à la pression totale ambiante, une partie des molécules passent de la phase liquide à la phase gazeuse : c'est l'évaporation, qui demande de fournir la chaleur latente correspondante, ce qui refroidit le liquide.