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Règlementation Française
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Certificats d'Economie d'Energie (CEE)
Informations DGEC
- Les principes du dispositif.
- Le cadre législatif et réglementaire
- Les fiches d'opérations standardisées
- Les modalités de dépôt des demandes de CEE et d'agrément de plan d'actions
- Communiques de presse et publications
Arrêtés :
Arrêté relatif aux modalités d'application du dispositif | 30-05-2006Arrêté fixant la liste des pièces d'un dossier de demande de certificats | 19-06-2006
Arrêtés définissant les opérations standardisées :
1er Arrêté du 19-06-2006
2ème Arrêté du 19-12-2006
3ème Arrêté du 22-11-2007
4ème Arrêté du 21-07-2008
5ème Arrêté du 23-01-2009
6ème Arrêté du 28-06-2010
7ème Arrêté du 15-12-2010
8ème Arrêté du 14-12-2011
9ème Arrêté du 28-03-2012
10ème Arrêté du 31-10-2012
Liste actualisée des opérations standardisées
Circulaires :
Circulaire relative à la délivrance des Certificats | 26-11-2007Décrets :
Décret relatif aux obligations d'économies d'énergies | 26-06-2009Décret relatif aux obligations d'économies d'énergie | 23-05-2006
Les obligés et leurs obligations
Décret relatif aux certificats | 23-05-2006
Les opérations éligibles, la délivrance des certificats
Lois :
L'article 78 de la Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite Loi Grenelle 2 définit la nouvelle règlementation concernant les CEE pour la seconde période. En attendant la parution des décrets d'application, la DGEC a donné sa position (cf. Questions-Réponses) concernant la prise en compte des dossiers de CEE des personnes qui ne sont plus éligibles après la parution de cette loi.
Registre national :
Arrêté fixant les frais de tenue de compte du registre | 06-01-2010Arrêté fixant les frais de tenue de compte du registre | 20-02-2007
Décret relatif au registre national des certificats | 23-05-2006
Répartition de l'obligation d'économies d'énergie :
Arrêté fixant la répartition par énergie de l'obligation d'économies | 26-09-2006Cogénération
http://atee.fr/sites/default/files/2015-03-04_confetat_des_lieux_et_perspectives_cogeneration_en_france_pcanal.pdfa
CSPE (Contribution au Service Public de l'Electricité)
Les modalités complètes de fonctionnement sont disponibles sur le site de la CRE (Commission de Régulation de l'Energie).
La contribution est due par tous les consommateurs finals d'électricité au prorata des kWh consommés (y compris les auto-producteurs). Toutefois, l'électricité produite par un producteur pour son propre usage ou achetée pour son propre usage par un consommateur final à un tiers exploitant une installation de production sur le site de consommation n'est prise en compte pour le calcul de la contribution qu'à partir de 240 GWh par an et par site de production.
Le montant de la CSPE est déterminé selon les modalités de la Loi n° 2006-1537 du 07 décembre 2006.
Il est arrêté par le Ministre chargé de l'énergie sur proposition de la Commission de régulation de l'énergie, effectuée annuellement.
La CSPE s'élève à 22,5 €/MWh à compter du 1er janvier 2016 (au lieu de 19,5 €/MWh en 2015, 16,50 €/MWh en 2014 et 13,50 €/MWh en 2013),
Le plafonnement par site consommateur final était de 627 783 € en 2015.
De nouvelles règles d'exonération vont être appliquées pour les années suivantes.SITUATION A COMPTER DU 1er janvier 2014 :
La CSPE passe de 13,50 à 16,50 €/MWh à compter du 1er janvier 2014.
Cette augmentation est due notamment à l’augmentation continue des charges de services publics existantes et à l’apparition en 2014 de deux nouvelles charges :
- la prime aux installations de cogénération de plus de 12MW,
- la prime aux opérateurs d’effacement.
SITUATION A COMPTER DU 1er janvier 2013 :
La CSPE est passée de 10,50 à 13,50 €/MWh à compter du 1er janvier 2013.
Cette taxe finance le recours aux énergies renouvelables (59% du total en 2013), l'électricité produite par cogénération, les surcoûts de l'électricité dans les îles non connectées au réseau national (Corse, DOM...) ou encore les tarifs sociaux de l'électricité.
SITUATION A COMPTER DU 1er janvier 2012 :
La CSPE 2012 s'élevait à 9,00 €/MWh jusqu'au 30 juin 2012, puis à 10,50 €/MWh jusqu'au 31 décembre 2012 en application de la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011 (article 56).
SITUATION A COMPTER DU 1er janvier 2011 :
L'article 37 de la loi de finances 2011 parue le 30 décembre au JO fait évoluer le mécanisme d'évolution du plafond et du taux de CSPE.
La loi précise en effet qu'annuellement et en l'absence d'arrêté :
- le plafond est réactualisé proportionnellement à la croissance de l'indice des prix à la consommation,
- le taux de prélèvement retenu est celui proposé par la CRE dans la limite d'une augmentation de 3€/MWh par an.
Le montant de la CSPE applicable aux consommations d'électricité à compter du 1er janvier 2011 était de 7,50 €/MWh.
Le montant de la contribution due est plafonné à 550 000 euros par an et par site de consommation (déterminé par son numéro SIRET) ou à 0,5% de la valeur ajoutée de la société.
SITUATION JUSQU'AU 31 décembre 2010 :
- un plafonnement de 500 000 euros par an et par site de consommation (déterminé par son numéro SIRET), déterminé par l'article 37 de la Loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003.
- un plafonnement égal à 0,5% de la valeur ajoutée de la société, instauré par l'article 67 de la Loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 dite Loi POPE.
Loi n° 2000-108 du 10 février 2000
La Loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité détermine les conditions d'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité.
Loi Grenelle 1
La loi prévoit en outre que le gouvernement lance des réflexions sur plusieurs sujets : contribution climat-énergie, modalités de partage des économies d'énergie dans les copropriétés, émissions de CO2 des systèmes de climatisation, interdiction de la circulation sur les lignes électrifiées des trains utilisant un mode de propulsion autre qu'électrique, autorisation de circulation des poids lourds de 44 tonnes...
Brochure Grenelle 1
Loi Grenelle 2
Brochure Grenelle 2
Communiqué de presse du 29 juin 2010
La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite Loi "Grenelle 2", a été publiée au Journal officiel du 13 juillet 2010.
Loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité)
Imposée par Bruxelles, la réforme du marché de l'électricité constitue une ultime étape dans le processus de libéralisation.
Présenté comme la réforme la plus importante dans le secteur depuis 1946, la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité) reprend en grande partie les conclusions du Rapport de la Commission Champsaur - Avril 2009
La Loi NOME a été adoptée par l'Assemblée Nationale le 24 novembre 2010 et publiée sous le n° 2010-1488 du 7 décembre 2010. Elle a pour objectif principal (cf. article 1) de donner un « accès régulé et limité à l'électricité nucléaire historique » (appelé Arenh) aux fournisseurs alternatifs.
Ce dispositif offre aux fournisseurs l'opportunité de bénéficier d'une électricité à un prix compétitif jusqu'à fin 2025. Le volume d'électricité ainsi disponible est limité à 100 TWh/an, soit environ 20% de la consommation annuelle en France.
Des décrets à venir vont préciser le prix de ce ruban nucléaire, qui devrait se situer entre 35 et 45 €/MWh.
La loi NOME prévoit également (cf. article 6) la mise en place d'un système de garantie de capacité d'effacement et de production pour répondre aux besoins d'équilibre du réseau de transport d'électricité lors des pointes de consommation d'électricité, conformément aux souhaits du rapport Poignant-Sido, afin d'éviter la construction de capacités de production de pointe ne fonctionnant que quelques jours par an, et émettant en général du CO².
La loi NOME change également les conditions de l'obligation d'achat pour les cogénérations utilisant la biomasse (cf. article 2) : toutes les installations de plus de 2 MW pourront en bénéficier, au lieu de 5 MW auparavant, ce qui devrait favoriser le développement d'installations plus petites et donc permettre une bonne structuration de la filière bois-énergie et une optimisation des coûts logistiques.
Les détracteurs de la loi dénoncent des conséquences financières pour les particuliers, avec des hausses de tarifs évaluées entre 7 et 11%, selon les projections de la Commission de la régulation de l'Energie (CRE).
Avec cette loi, la France espère établir une libre concurrence entre tous les acteurs du marché français et doit mettre un terme au TaRTAM ( Tarif Réglementé Transitoire d'Ajustement du Marché ).
Par contre, les tarifs réglementés sont maintenus jusqu'au 31 décembre 2015.
Loi POPE (Programme Orientation Politique Energétique)
Elle met notamment en place le mécanisme des Certificats d'Economie d'Energie.
Tarifs réglementés de l'électricité
Tarifs réglementés du gaz naturel
Depuis le 1er août 2000, le marché français de la fourniture de gaz naturel a été progressivement ouvert à la concurrence. La dernière étape est intervenue le 1er juillet 2007 avec l'ouverture à la concurrence du marché des particuliers.
Dans ce contexte, le gaz naturel est vendu en France selon deux systèmes de prix :
- 1. Les prix négociés pour les clients qui ont choisi une offre de marché chez le fournisseur historique ou un fournisseur alternatif (exercice de l'éligibilité) ;
- 2. Les tarifs administrés pour les clients qui n'ont pas exercé leur éligibilité.
La tarification du gaz repose sur deux grands principes :
- l'égalité de traitement entre consommateurs, qui implique une segmentation tarifaire basée sur le profil et le volume de consommation, et non sur l'usage qui est fait du gaz ou de la valeur qui en est tirée ;
- une tarification au coût. Les coûts à prendre en compte sont les suivants :
- coûts d'utilisation des réseaux de transport et, le cas échéant, des réseaux de distribution, qui sont fixés par la Commission de régulation de l'énergie
- coûts des stockages pour répondre à la saisonnalité des consommations. Ils reflètent les prix proposés par les deux opérateurs de stockage (GDF SUEZ et TIGF, filiale de Total).
- coûts de commercialisation, sont fonction de l'organisation du fournisseur.
- coûts d'approvisionnement en gaz naturel évalués à partir des cours des produits pétroliers, selon une formule convenue avec les pouvoirs publics. La formule d'indexation de GDF SUEZ en particulier permet de refléter au mieux la réalité de ses contrats long terme d'achat de gaz naturel. Historiquement, elle retient deux produits pétroliers de référence : le fioul domestique et le fioul lourd, ainsi que le taux de change euro/dollar USD, selon des pondérations relevant du secret des affaires. Depuis juillet 2008, la formule a été adaptée pour intégrer la valeur du baril de pétrole Brent.
Textes d'application des tarifs réglementés :
- le régime de fixation des tarifs réglementés du gaz prévu par l'article 7 de la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 qui soumet les tarifs administrés de vente du gaz naturel à une décision conjointe des ministres chargés de l'économie et de l'énergie après avis de la Commission de régulation de l'énergie.
- le décret n° 2009-1603 du 18 décembre 2009 relatif aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel. L'application de ce décret nécessite un arrêté spécifique à chaque fournisseur. Pour GDF SUEZ, il s'agit de l'arrêté du 21 décembre 2009. Pour Gaz de Bordeaux, de l'arrêté du 29 juin 2010.
- l'arrêté du 21 décembre 2007 relatif aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel des entreprises locales de distribution et de la société TEGAZ (voir l'avis de la CRE du 18 décembre 2007).
L'application du décret du 18 décembre 2009 nécessite
Il existe deux types de tarifs administrés :
- - Les tarifs réglementés à « souscription » pour les professionnels raccordés au réseau de transport du gaz et ceux raccordés au réseau de distribution consommant plus de 4 GWh par an.
Ils concernent les clients industriels principalement raccordés au réseau de transport (gazoducs), soit environ 1 500 sites aujourd'hui. Ils sont proposés par GDF SUEZ, TEGAZ (filiale de Total dans le Sud-Ouest) et 4 ELD : Enerest (Strasbourg), Gaz de Bordeaux, Gaz de Grenoble et Vialis (Colmar).
- - Les tarifs réglementés en « distribution publique » pour les professionnels raccordés au réseau de distribution consommant moins de 4 GWh par an et les résidentiels.
Ils concernent les clients particuliers et petits professionnels, environ 11 millions de sites aujourd'hui, qui sont raccordés aux réseaux de distribution. Ces tarifs sont proposés par GDF SUEZ (principal fournisseur) et 22 fournisseurs historiques locaux, les entreprises locales de distribution (ELD) sur une zone géographique propre.
Les entreprises qui ont fait le choix d'acheter le gaz naturel à prix de marché doivent payer les coûts d'acheminement du gaz selon le tarif des coûts d'utilisation des réseaux.
Les règles d'évolution de ces tarifs réglementés sont fixées par les ministres chargés de l'économie et de l'énergie, après avis de la Commission de régulation de l'énergie.